Après avoir passé mon master II, j'ai trouvé du taff'. Il y a 3 ans j'ai décidé de compléter mon 1er cursus en reprenant a$les études universitaires à distance tout en continuant à bosser. J'ai passé une 3ème année de licence AES et un autre master II dit académique (pas de stage mais un mémoire de recherche).
Certes, la situation n'est pas la même que celle vécue par les étudiant.es actuellement. En effet, tout était à distance avec des semaines de regroupement planifiées et des partiels en une seule fois en juin avec rattrapage en septembre. Par ailleurs, beaucoup sont alternants ou dans des matières techniques voire très professionnalisées et donc pour s'entraîner, pour concilier cours/entreprise ou effectuer du travail très technique cela ne va pas être facile voire extrêmement complexe.
Dans mon cas, j'ai choisi de continuer à taffer pas de CIF ni de DIF (de toute façon je crois que je n'y avais pas droit et puis je ne le demandais pas donc...). Si je devais privilégier une consigne : l'organisation ! Ne pas attendre le lancement de la plate-forme pour continuer à bosser ses cours. Tu as la liste de tes matières, tu as sûrement une biblio'....tu anticipes en continuant à suivre le programme. Après les regroupements ne sont plus possibles. De plus, les bibliothèques seront certainement fermées. Mais si tu as 2/3 bons camarades de fac' voir avec elles/eux si vous ne pourriez pas vous retrouver chez les un.es ou les autres pour bosser en groupe. Bon...certain.es n'aiment peut-être pas le travail en groupe (perso' j'ai toujours eu beaucoup de mal).
Les prépa' de concours administratifs peuvent continuer à distance. Il ne faut pas oublier qu'à part les IPAG (dont beaucoup se sont mis à l'enseignement à distance) les concours se préparent souvent par e-learning ou mixtant le e-learning et le présentiel. Continuer à dérouler ses révisions, ses entraînements méthodo'...même si le planning des concours peut être remis en cause, ne pas lâcher la barre.
Je sais c'est facile à écrire notamment je pense aux alternat.es, aux filières appliquées.
Mais ne cédez à la panique ! sur le moment les mesures sont flippantes. Vous êtes étudiant.es, vous bénéficierez d'une clémence de la part des universités. Donc restez positif !
J'avoue que jeudi soir au regard de ma situation perso' j'en avais des sueurs froides. Et je me pose beaucoup de questions car je n'ai absolument pas envie de devoir dévoiler même très partiellement certains aspects de ma vie privée à mon employeur. Et je m'interroge, je mens, je pipote (ou pipeaute celles qui savent vous pouvez corriger
) ou je suis franche avec le gros risque de me mettre en situation de faiblesse.