@Azala @Destiel Mok´
Pensez ce que vous voulez de mon commentaire, ça m'est égal. Quand on galère à se loger et à se nourrir, vous trouvez vraiment que c'est une bonne idée de vouloir faire partager sa galère à un enfant ?
Et sans argent ni papiers, si jamais elle s'est retrouvée enceinte par accident, comment elle fait pour avorter? Avec un cintre? En plus, comme dit plus haut, la contraception ça a un coût aussi.
Et puis une personne qui vient d'arriver de la Côte d'Ivoire n'a pas forcément la même vision que nous des conditions idéales pour élever un enfant. J'ai l'impression que sa situation de précarité s'est aggravée suite aux cafouillages administratifs alors peut-être qu'avant ça elle était dans une situation qu'elle jugeait acceptable pour avoir un enfant, même si elle était relativement pauvre.
On ne connait pas non plus l'âge de Fatima, et l'âge est un facteur important dans la décision d'avoir un enfant (perso, ma gynéco a commencé à me dire qu'il fallait que je me dépêche d'avoir le deuxième quand j'ai dépassé les trente ans, ce qui n'est pourtant pas très vieux)
Bref il y a plein d'éléments à prendre en compte avant de porter un jugement, dont le seul "mérite" au final est de déplacer le débat sur le bien-fondé d'avoir un enfant ou non en situation de pauvreté, alors que le débat devrait se porter sur la façon dont on laisse crever de misère des êtres humains dans un pays riche où on jette de la bouffe par tonnes tous les jours. Étant donné la situation, le couple d'adultes aurait pu succomber au monoxyde de carbone aussi bien que le bébé, mais c'est plus facile pour bien dormir la nuit de se dire que c'est leur faute parce qu'ils ont eu un enfant alors qu'ils auraient dû réfléchir à leur situation avant. Plus facile que de se dire qu'on a un énorme problème d'égoïsme dans cette société.