@Mellys Désolée ce n’est pas contre toi mais ce post Instagram ne montre rien du tout. Je ne connais pas la personne qui l’a écrit mais manifestement elle n’a aucune connaissance en psychanalyse ni en psychologie. Je trouve ça fou en fait que tout le monde se permette à ce point de basher la psychanalyse en remettant en cause des concepts sans même tenter de les comprendre avant.
Oui y’a des trucs un peu perchés dans la psychanalyse et on peut ne pas y adhérer, je comprends. Il y a aussi des trucs soutenus par certains psychanalyste qui me font bondir, les propos de Dolto dans le post Instagram sont profondément choquants pour moi par exemple. Faire porter à l’enfant la responsabilité de l’inceste c’est inadmissible. Mais souvent les raisons du rejet de la psychanalyse ne sont pas là mais dans une méconnaissance de cette discipline par la personne qui la critique. Et c’est une discipline difficile à appréhender, donc je trouve que les critiques ne sont souvent pas assez connaisseurs pour se permettre de critiquer. Enfin je sais pas moi je vais pas aller critiquer des théories d’un domaine que je ne maitrise pas quoi
Par exemple s’offusquer de la phrase « Tout psy sait que la relation parent-enfant est gorgé de libido et d’excitation » je ne vois pas bien pourquoi, cette phrase énonce une banalité en fait. Le problème vient plutôt du fait qu’elle ne connaît pas la définition psychanalytique du mot libido ni de la notion d’excitation en psycha et donc comprend la phrase de travers.
Pareil pour l’extrait de Mélanie Klein, on voit bien qu’elle ne comprend rien à ce qu’elle est en train de critiquer. Elle évoque des fantasmes inconscients et participant à la construction du psychisme et ses théories sont très utiles pour travailler avec des enfants – mais oui il s’agit d’un plan symbolique, il ne faut pas prendre les choses au premier degré. Donc les critiques sur la psycha OK mais pas de personnes qui n’ont même pas pris le temps d’en connaître les concepts fondamentaux !
La psychanalyse c’est aussi Sandor Ferenczi et son texte sur la confusion des langues entre l’adulte et l’enfant. Dans ce texte, l’adulte est au contraire le garant du respect de l’interdit de l’inceste peu importe les « provocations » de l’enfant – comme c’est normalement le cas en psychanalyse sauf pendant la dérive chelou des années 70 où certains psychanalystes prônaient une libération sexuelle des enfants
A titre personnel, j’ai assisté à des progressions fantastiques chez les enfants suivant des thérapies d’orientation psychanalytique – et sans la violence qu’il peut y avoir dans d’autres approches (je pense notamment aux méthodes comportementales dans le soin de l’autisme mais on s’éloigne du sujet) et même si tout n’est pas bon et qu’il y a des très mauvais psychanalystes qui nuisent à leurs patients, ça reste un outil formidable qui aide plein de gens à aller mieux et être plus libres grace à une meilleure connaissance d’eux-mêmes.
Pour moi ce qui est très problématique, ce n’est pas la psychanalyse, ce sont certaines approches actuelles qui ont tendance à effacer de plus en plus l’inconscient au profit d’un tout biologique/neurologique qui nous fait retourner dans une approche mécaniciste de la psyché humaine dont on a pourtant bien vu qu’elle échouait à expliquer les comportements et ressentis des humains.
Oui y’a des trucs un peu perchés dans la psychanalyse et on peut ne pas y adhérer, je comprends. Il y a aussi des trucs soutenus par certains psychanalyste qui me font bondir, les propos de Dolto dans le post Instagram sont profondément choquants pour moi par exemple. Faire porter à l’enfant la responsabilité de l’inceste c’est inadmissible. Mais souvent les raisons du rejet de la psychanalyse ne sont pas là mais dans une méconnaissance de cette discipline par la personne qui la critique. Et c’est une discipline difficile à appréhender, donc je trouve que les critiques ne sont souvent pas assez connaisseurs pour se permettre de critiquer. Enfin je sais pas moi je vais pas aller critiquer des théories d’un domaine que je ne maitrise pas quoi

Par exemple s’offusquer de la phrase « Tout psy sait que la relation parent-enfant est gorgé de libido et d’excitation » je ne vois pas bien pourquoi, cette phrase énonce une banalité en fait. Le problème vient plutôt du fait qu’elle ne connaît pas la définition psychanalytique du mot libido ni de la notion d’excitation en psycha et donc comprend la phrase de travers.
Pareil pour l’extrait de Mélanie Klein, on voit bien qu’elle ne comprend rien à ce qu’elle est en train de critiquer. Elle évoque des fantasmes inconscients et participant à la construction du psychisme et ses théories sont très utiles pour travailler avec des enfants – mais oui il s’agit d’un plan symbolique, il ne faut pas prendre les choses au premier degré. Donc les critiques sur la psycha OK mais pas de personnes qui n’ont même pas pris le temps d’en connaître les concepts fondamentaux !
La psychanalyse c’est aussi Sandor Ferenczi et son texte sur la confusion des langues entre l’adulte et l’enfant. Dans ce texte, l’adulte est au contraire le garant du respect de l’interdit de l’inceste peu importe les « provocations » de l’enfant – comme c’est normalement le cas en psychanalyse sauf pendant la dérive chelou des années 70 où certains psychanalystes prônaient une libération sexuelle des enfants

A titre personnel, j’ai assisté à des progressions fantastiques chez les enfants suivant des thérapies d’orientation psychanalytique – et sans la violence qu’il peut y avoir dans d’autres approches (je pense notamment aux méthodes comportementales dans le soin de l’autisme mais on s’éloigne du sujet) et même si tout n’est pas bon et qu’il y a des très mauvais psychanalystes qui nuisent à leurs patients, ça reste un outil formidable qui aide plein de gens à aller mieux et être plus libres grace à une meilleure connaissance d’eux-mêmes.
Pour moi ce qui est très problématique, ce n’est pas la psychanalyse, ce sont certaines approches actuelles qui ont tendance à effacer de plus en plus l’inconscient au profit d’un tout biologique/neurologique qui nous fait retourner dans une approche mécaniciste de la psyché humaine dont on a pourtant bien vu qu’elle échouait à expliquer les comportements et ressentis des humains.