Merci beaucoup pour ce témoignage. Vraiment, merci.
Ce témoignage change énormément de ceux habituels. Ils éclairent (un peu) sur la succession de difficultés qu’entraine un seul problème (ici, un handicap psychique amenant à partager une location isolée, d’avoir peu de revenus et surtout dépendant d’aides donc qu’on ne contrôle absolument pas, etc.). C’est un témoignage qui apporte beaucoup.
Quelqu’un a dit qu’avec 1500 euros par mois, il était étonnant de se sentir pauvre (et que donc la pauvreté était aussi le fait d’un ressenti - c’est vrai). Mais toucher 1500 euros dont seulement 400 euros de salaire et le reste en aide, ce n’est pas pareil que de toucher 1500 euros de salaire. De plus, vivre dans un village isolé entraîne nécessairement des frais qu’un citadin n’aurait pas. J’ajouterai que la pauvreté tient compte du lien social, facteur extrêmement important notamment dans l’aide financière indirecte qu’il apporte (récupérer des objets, rendre des services qui évitent des déplacements, des dépenses et du temps perdus, par exemple).
Enfin, être déclaré handicapée parce qu’on est borderline indique immédiatement que la personne doit gérer une multitude de difficultés. Je connais plusieurs personnes avec ce diagnostic qui n’ont obtenu de reconnaissance par la MDPH parce qu’ils « s’en sortaient » (à quel prix !).
Félicitations à elle et son frère pour votre gestion quotidienne.
Ce témoignage change énormément de ceux habituels. Ils éclairent (un peu) sur la succession de difficultés qu’entraine un seul problème (ici, un handicap psychique amenant à partager une location isolée, d’avoir peu de revenus et surtout dépendant d’aides donc qu’on ne contrôle absolument pas, etc.). C’est un témoignage qui apporte beaucoup.
Quelqu’un a dit qu’avec 1500 euros par mois, il était étonnant de se sentir pauvre (et que donc la pauvreté était aussi le fait d’un ressenti - c’est vrai). Mais toucher 1500 euros dont seulement 400 euros de salaire et le reste en aide, ce n’est pas pareil que de toucher 1500 euros de salaire. De plus, vivre dans un village isolé entraîne nécessairement des frais qu’un citadin n’aurait pas. J’ajouterai que la pauvreté tient compte du lien social, facteur extrêmement important notamment dans l’aide financière indirecte qu’il apporte (récupérer des objets, rendre des services qui évitent des déplacements, des dépenses et du temps perdus, par exemple).
Enfin, être déclaré handicapée parce qu’on est borderline indique immédiatement que la personne doit gérer une multitude de difficultés. Je connais plusieurs personnes avec ce diagnostic qui n’ont obtenu de reconnaissance par la MDPH parce qu’ils « s’en sortaient » (à quel prix !).
Félicitations à elle et son frère pour votre gestion quotidienne.