@Bloem Ton message est juste parfait !
Il faut arrêter de croire que les enfants sont tous des petits Machiavel en herbe qui attendent juste le bon moment pour renverser l'ordre mondial (ça se sont les chats ) à coups de Lego oubliés dans l'escalier ou de cris supersoniques.
Sérieusement, à titre d'exemple prenons ce qu'on appelle caprice. Jusqu'à l'âge de six ans environ ça ne peut tout simplement pas exister chez l'enfant. Pourquoi ? Parce qu'il faut pour faire un caprice une cognition d'un niveau élevé. Il faut être capable d'analyser les réactions/émotions d'autrui au regard de ses propres émotions/réactions. Il faut pouvoir comprendre, conscientiser que si je me mets à crier, pleurer au rayon des jouets mon référent va m'acheter l'objet que je convoite. Ça n'a l'air de rien mais ça demande un cerveau suffisamment développé, notamment des notions de théorie de l'esprit et ça met de nombreuses années à se développer.
Évidemment il peut y avoir des enfants "précoces" mais avant quatre ou cinq ans faut pas abuser... Dire qu'un enfant d'un an fait un caprice pour qu'on le prenne dans les bras, c'est juste regarder la situation de notre œil adulte pas se mettre à sa place. S'il pleure c'est qu'il a un besoin (qu'un câlin pourra peut être satisfaire) point.
Quand un enfant crise dans un magasin (pour reprendre mon exemple) avant un certain âge c'est par frustration, le contrôle émotionnel aussi met du temps à se mettre en place, il est frustré donc ça déborde. Peut être aussi parce qu'il est à bout et donc fatigué. Un magasin avec du bruit, de la lumière, des gens partout bref plein de stimulations ça finit par saturer le cerveau notamment quand il est encore immature.
J'extrapole d'un bulbe pileux mais si j'ai choisi cet exemple c'est aussi parce que cette phrase (et plein d'autres) du "il/elle fait un caprice" les personnes avec TSA par exemple l'entendent souvent quand ils sont en crise. Alors que c'est juste un fonctionnement particulier des fonctions supérieures du cerveau. Que ces crises dénotent souvent d'un état de détresse et d'autant plus quand comme soutien les gens les traitent de capricieux sans comprendre ce qui se passe et sans les aider surtout.
L'étude du développement cérébral est très utile pour mieux évoluer avec autrui.
Il faut arrêter de croire que les enfants sont tous des petits Machiavel en herbe qui attendent juste le bon moment pour renverser l'ordre mondial (ça se sont les chats ) à coups de Lego oubliés dans l'escalier ou de cris supersoniques.
Sérieusement, à titre d'exemple prenons ce qu'on appelle caprice. Jusqu'à l'âge de six ans environ ça ne peut tout simplement pas exister chez l'enfant. Pourquoi ? Parce qu'il faut pour faire un caprice une cognition d'un niveau élevé. Il faut être capable d'analyser les réactions/émotions d'autrui au regard de ses propres émotions/réactions. Il faut pouvoir comprendre, conscientiser que si je me mets à crier, pleurer au rayon des jouets mon référent va m'acheter l'objet que je convoite. Ça n'a l'air de rien mais ça demande un cerveau suffisamment développé, notamment des notions de théorie de l'esprit et ça met de nombreuses années à se développer.
Évidemment il peut y avoir des enfants "précoces" mais avant quatre ou cinq ans faut pas abuser... Dire qu'un enfant d'un an fait un caprice pour qu'on le prenne dans les bras, c'est juste regarder la situation de notre œil adulte pas se mettre à sa place. S'il pleure c'est qu'il a un besoin (qu'un câlin pourra peut être satisfaire) point.
Quand un enfant crise dans un magasin (pour reprendre mon exemple) avant un certain âge c'est par frustration, le contrôle émotionnel aussi met du temps à se mettre en place, il est frustré donc ça déborde. Peut être aussi parce qu'il est à bout et donc fatigué. Un magasin avec du bruit, de la lumière, des gens partout bref plein de stimulations ça finit par saturer le cerveau notamment quand il est encore immature.
J'extrapole d'un bulbe pileux mais si j'ai choisi cet exemple c'est aussi parce que cette phrase (et plein d'autres) du "il/elle fait un caprice" les personnes avec TSA par exemple l'entendent souvent quand ils sont en crise. Alors que c'est juste un fonctionnement particulier des fonctions supérieures du cerveau. Que ces crises dénotent souvent d'un état de détresse et d'autant plus quand comme soutien les gens les traitent de capricieux sans comprendre ce qui se passe et sans les aider surtout.
L'étude du développement cérébral est très utile pour mieux évoluer avec autrui.