Le "non" n'a jamais été une VEO. C'est vrai qu'on conseille d'utiliser des phrases affirmatives "chuchote" au lieu de "ne crie pas" mais c'est pour l'enfant respecte mieux la consigne parce-que c'est plus facile.
Fun fact: c'est également une pratique conseillée lorsqu'on travaille avec des personnes qui ont des troubles cognitifs.
Mais on a le droit de poser ses limites et on a même le droit d'avoir des limites strictes et des limites qui diffèrent selon les moments.
Exemple personnel: j'avais une migraine donc j'ai demandé à mon filleul de jouer en silence ou de faire du bruit plus loin. Alors que d'habitude le bruit de me dérange pas. Il devait avoir 5 ou 6 ans donc il a pu s’exécuter car il était assez grand et que le but de sa vie s'était pas de me faire souffrir.
Si un truc nous dérange on a le droit d'intervenir, c'est même conseillé: ça évite de craquer tout un coup alors qu'on était resté impassible jusque là. (Ce qui est perturbant pour un enfant. Vous vous imaginez un boss qui se met à crier tout à coup alors pour un truc qui lui posait pas de problème avant?)
On peut conseiller aux parents et aux accompagnateurs de réfléchir à ce qui leur plait pas et pourquoi, ça permet de relativiser certains trucs, mais au final si un truc leur déplait ils devraient intervenir et pas subir.
@Lizni En lisant ton témoignage je me rend compte qu'il existe vraiment une mauvaise interprétation de ce que peut être l'éducation non violente et les VEO.
Je plains l'enfant de tes connaissances qui est finalement livrée à elle-même. Ils la laisse se mettre en danger et subir ses émotions à un age où elle peut pas les contrôler. Au final elle doit ressentir beaucoup d'insécurité et de culpabilité (s'il la laisse frapper ou faire une crise alors que son papi attend dehors).
Gros soutiens aux parents qui se prennent pleins d'injonctions non demandées dans la figure. Alors qu'on devrait être bienveillant avec tout le monde, y compris les parents.
