@Papillon Bleu
Pour certaines personnes/auteurs, dès qu'on sort du missionnaire on est dans le bdsm, pour d'autres, c'est quand on va dans des clubs, pour d'autres, c'est quand tu fais des pratiques "extrêmes" qui laissent des marques longtemps ou de la soumission 24/24.
Enfin, pour d'autres (avec lesquelles je suis d'accord), c'est aux personnes impliquées de déterminer si elles font du "vanille" ou du bdsm. Chaque personne ayant ses propres limites, chaque personne aura sa propres définition de ce qui est bdsm ou de ce qui entre dans une sexualité "classique".
Personnellement, j'aime beaucoup beaucoup les menottes, c'est entrer dans ma sexualité "normale", je n'ai pas l'impression de "faire une séance" quand on en utilise.
Pour la question de la violence/douleur, oui, totalement il y a des gens qui font du bdsm sans qu'il y ai de la douleur ou de la violence impliqué. Les jeux d'âge sont considérés comme du bdsm et il n'y a souvent même pas de sexe.
Et inversement, il y a des gens qui font du bdsm seulement pour la douleur sans la composante soumission. C'est un peu mon cas, au début j'étais surtout intéressée par les contraintes et la douleur (la sensation). Maintenant, j'ai évolué et il y a une composante "soumission" dans mes pratiques mais pas vraiment dans ce qu'on entend habituellement. J'aime être l'objet du plaisir de mon compagnon, je lui donne le contrôle et je lui offre nos plaisirs mais il ne me "commande" pas. Il ne me fera pas faire ce que je veux pas et tous les trucs de punition et "dirty talk" je déteste ça donc on fait pas (et c'est pas son truc non plus donc c'est cool).
Bref, j'aime être l'objet du plaisir (et rien faire) et "soumise" mais je ne suis pas déshumanisé pour autant (c'est justement ce que je fuis).
Il y a pleiiiiin de choses dans le bdsm et on peut toutes les conbiner pour trouver son propre truc à soit (/son couple) et c'est ça qui est cool !