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J’ai ouvert mon couple, et je l’ai très mal vécu
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Commentaires sur J’ai ouvert mon couple, et je l’ai très mal vécu
- Initiateur de la discussion Une madmoiZelle
- Date de début
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Hmm bah ça paraît évident qu'elle n'est pas d'accord avec le concept de l'ouverture de son couple. Rien ne l'empêche de faire machine arrière. Elle lui dit non et c'est marre. A lui d'accepter ou de refuser.
J'ai du mal à comprendre comment on peut autant se prendre la tête. Quand on est bien avec l'autre en général on a pas trop envie d'aller voir ailleurs (hors imagination j'entends). Je suis en couple depuis plus de 5 ans. On a vécu quand même pas mal de trucs, difficultés de vie mais jamais on a envisagé d'ouvrir notre couple car on n'en a tout simplement pas besoin, ni d'utilité. On se suffit. Et bon sang! Un mec c'est déjà bien suffisant !
Mais après je conçois qu'on puisse avoir des points de vue et envies différentes mais là dans l'article ça se lit bien qu'au delà de la dépression ça ne lui convient pas de voir son mec convoler à droite et à gauche. Autant mettre les choses au clair vite plutôt que de prétendre que tout va bien. C'est mon avis.
J'ai du mal à comprendre comment on peut autant se prendre la tête. Quand on est bien avec l'autre en général on a pas trop envie d'aller voir ailleurs (hors imagination j'entends). Je suis en couple depuis plus de 5 ans. On a vécu quand même pas mal de trucs, difficultés de vie mais jamais on a envisagé d'ouvrir notre couple car on n'en a tout simplement pas besoin, ni d'utilité. On se suffit. Et bon sang! Un mec c'est déjà bien suffisant !
Mais après je conçois qu'on puisse avoir des points de vue et envies différentes mais là dans l'article ça se lit bien qu'au delà de la dépression ça ne lui convient pas de voir son mec convoler à droite et à gauche. Autant mettre les choses au clair vite plutôt que de prétendre que tout va bien. C'est mon avis.
Je suis complètement d'accord avec @stl44 . Pour moi un couple libre ça se choisit, ça ne se subit pas, et elle clairement elle a l'air de subir la situation et de ne pas y trouver son compte. C'est quoi la morale de l'histoire ? S'oublier et laisser le couple ouvert parce que son gars a des besoins ? Il me semble personnellement qu'ils ont des visions du couple qui sont incompatibles et le mieux c'est soit de travailler dessus pour que tout le monde y trouve son compte, soit de trouver qqn qui est plus en phase avec ses besoins.
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Je trouve que cet article illustre bien le revers un peu pervers du concept de polyamour, c'est à dire que des personnes au comportement amoureux déjà bien fucké à la base peuvent s'en servir pour se dédouaner auprès de leur partenaire et les forcer à cautionner leur égoïsme. C'est un terreau extrêmement fertile pour les manipulations. Le polyamour peut s'entourer d'un vernis éthique bien pratique qui dissimule les attitudes les plus toxiques. Ba oui, après tout, c'est ça être vraiment déconstruit en amour, non ?
Si je devais donner un conseil, ce serait celui-ci : si vous envisagez d'ouvrir votre couple, assurez vous que c'est vraiment ce que vous voulez faire, que ça correspond à vos aspirations à vous et pas uniquement à celles de votre partenaire, que c'est pas juste une façon pour lui de vous la mettre à l'envers. J'ai vu tellement de choses pourries dans mon entourage, tellement de comportements déplorables et irrespectueux, que j'ai vraiment envie de relativiser cette idée que le polyamour est accessible à tous, que c'est facile de passer aux dessus de ses insécurités et de sa jalousie, et que si vous n'y parvenez pas, c'est vous le problème. C'est comme ça qu'on se retrouve à psychoter chez soi le soir quand son partenaire est avec son amant.e. À se dire qu'on devrait être plus fort.e, à réprimer sa peine, à se faire violence pour taire ce qu'on ressent. Non. Ecoutez-vous avant tout. Il n'y a aucun idéal de pureté morale à atteindre dans les relations humaines. L'important, c'est que tout le monde soit au clair avec ce qu'il ressent, c'est d'être capable de communiquer sainement et de construire ensemble (à deux, à trois comme à cinquante) un cadre dans lequel tout le monde se sent bien.
Si je devais donner un conseil, ce serait celui-ci : si vous envisagez d'ouvrir votre couple, assurez vous que c'est vraiment ce que vous voulez faire, que ça correspond à vos aspirations à vous et pas uniquement à celles de votre partenaire, que c'est pas juste une façon pour lui de vous la mettre à l'envers. J'ai vu tellement de choses pourries dans mon entourage, tellement de comportements déplorables et irrespectueux, que j'ai vraiment envie de relativiser cette idée que le polyamour est accessible à tous, que c'est facile de passer aux dessus de ses insécurités et de sa jalousie, et que si vous n'y parvenez pas, c'est vous le problème. C'est comme ça qu'on se retrouve à psychoter chez soi le soir quand son partenaire est avec son amant.e. À se dire qu'on devrait être plus fort.e, à réprimer sa peine, à se faire violence pour taire ce qu'on ressent. Non. Ecoutez-vous avant tout. Il n'y a aucun idéal de pureté morale à atteindre dans les relations humaines. L'important, c'est que tout le monde soit au clair avec ce qu'il ressent, c'est d'être capable de communiquer sainement et de construire ensemble (à deux, à trois comme à cinquante) un cadre dans lequel tout le monde se sent bien.
Est-ce que l'ouverture de couple, ce serait pas justement complètement nier ses besoins? Est-ce que c'est possible de ré-apprendre à s'aimer dans un cadre aussi peu sécurisant affectivement?
Franchement, le couple libre c'est pas forcément pour tout le monde et pas tout le temps. Là, vu ce que raconte l'autrice ça a l'air d'être le pire moment pour se lancer là dedans. Est-ce que ce serait pas mieux d'attendre d'aller mieux avant d'envisager ça? Voire finir par se rendre compte que ça ne convient pas du tout (c'est possible aussi)
M
Membre supprimé 364275
Guest
Je trouve le début du témoignage un peu "mensonger".
Au début, elle laisse croire que ça fait de nombreuses années qu'iels sont ensembles alors que c'est juste quelques mois.
(Elle précise bien plus bas que sa dernière rupture remonte il y a 2 ans)
Pour moi, ça reste un jeune couple donc le temps n'a rien avoir dedans.
(Je précise que c'est mon ressenti avec +10 ans de vie commune avec beaucoup d'épreuves difficiles aussi)
Je suis pas contre le couple ouvert mais pour la témoignante comme les personnes au dessus qui ont pu intervenir, j'ai l'impression qu'elle se force à dire que c'est pour elle alors qu'elle a pas vraiment pu faire le deuil de sa précédente relation et que oui, sur tout les témoignages que j'ai pu lire et écouter quand un couple le fait, tout le monde doit bien se dire que c'est ok et tout va bien. (Et ça sur des très longues semaines et au moindres doutes, iels arrêtaient)
Je trouve ça un peu triste de se dire : "C'est mon problème, on fait toujours comme ça même si ça va pas pour le moment. Lui doit être heureux et moi, je me débrouille, je suis malheureuse par ma faute."
2 ans après, j'espère qu'elle a pu au moins trouver un semblant de sérénité et qu'elle ait pas tomber dans la spirale de la dépression.
Au début, elle laisse croire que ça fait de nombreuses années qu'iels sont ensembles alors que c'est juste quelques mois.
(Elle précise bien plus bas que sa dernière rupture remonte il y a 2 ans)
Pour moi, ça reste un jeune couple donc le temps n'a rien avoir dedans.
(Je précise que c'est mon ressenti avec +10 ans de vie commune avec beaucoup d'épreuves difficiles aussi)
Je suis pas contre le couple ouvert mais pour la témoignante comme les personnes au dessus qui ont pu intervenir, j'ai l'impression qu'elle se force à dire que c'est pour elle alors qu'elle a pas vraiment pu faire le deuil de sa précédente relation et que oui, sur tout les témoignages que j'ai pu lire et écouter quand un couple le fait, tout le monde doit bien se dire que c'est ok et tout va bien. (Et ça sur des très longues semaines et au moindres doutes, iels arrêtaient)
Je trouve ça un peu triste de se dire : "C'est mon problème, on fait toujours comme ça même si ça va pas pour le moment. Lui doit être heureux et moi, je me débrouille, je suis malheureuse par ma faute."
2 ans après, j'espère qu'elle a pu au moins trouver un semblant de sérénité et qu'elle ait pas tomber dans la spirale de la dépression.
Il me rappelle de mauvais souvenirs ce témoignage. J'ai été poly pendant un an et c'était pas totalement accepté de mon côté. Avec le recul je me suis rendue compte que mon partenaire m'avait poussée à accepter quelque chose que je ne voulais pas. Ayant des petites tendances à la dépendance j'ai souvent le réflexe de faire ce que l'autre veut et à ne pas poser mes limites correctement (comprenez : à ne pas me barrer quand je devrais le faire).
Franchement ça a été hyper rude comme expérience. Et comme la personne qui témoigne mon premier réflexe c'était évidemment de me blamer, de penser que j'étais "pas assez mature" pour ça et que je devais "travailler sur moi". Malheureusement je dois dire que le milieu poly a aussi tendance à alimenter ce genre de reflexion toxique.
Ne pas respecter les limites émotionnelles d'une personnes ça peut être vraiment traumatisant. Personnellement ça m'a pris quelques années pour m'en sortir complètement.
Je précise que je connais tout un tas de personnes poly qui le vivent bien et qui sont dans des relations saines. Je ne veux pas faire de généralités sur le polyamour, ça peut être très libérateur aussi. Mais oui il y a aussi de la toxicité et c'est bien de le savoir, moi je pensais naïvement que c'était le monde des bisounours.
Franchement ça a été hyper rude comme expérience. Et comme la personne qui témoigne mon premier réflexe c'était évidemment de me blamer, de penser que j'étais "pas assez mature" pour ça et que je devais "travailler sur moi". Malheureusement je dois dire que le milieu poly a aussi tendance à alimenter ce genre de reflexion toxique.
Ne pas respecter les limites émotionnelles d'une personnes ça peut être vraiment traumatisant. Personnellement ça m'a pris quelques années pour m'en sortir complètement.
Je précise que je connais tout un tas de personnes poly qui le vivent bien et qui sont dans des relations saines. Je ne veux pas faire de généralités sur le polyamour, ça peut être très libérateur aussi. Mais oui il y a aussi de la toxicité et c'est bien de le savoir, moi je pensais naïvement que c'était le monde des bisounours.
Dernière édition :
Ce témoignage me fait beaucoup de peine. J'ai l'impression que sous prétexte qu'on est en 2022, on devrait être hyper ouverts sur plein de concepts qui semblent parfois finalement pas si naturels que ça. Je conçois que ça puisse en satisfaire certains, mais ce n'est certainement pas une norme ni un comportement qui "devrait" être universel.
J’avoue que je comprends pas trop pourquoi elle cherche autant à défendre le concept de couple ouvert et se remettre en question Je suis pas du genre très jalouse et je n’accorde pas tant d’importance que ça au fait de coucher avec quelqu’un d’autre une fois comme ça mais je ne vois pas du tout pourquoi il faudrait absolument “se déconstruire”, “faire un travail sur soi”, etc. parce qu’on vit mal le couple ouvert. Le couple exclusif n’est pas un problème en soi, pas plus que le couple ouvert n’est un problème en soi! J’imagine que quand on est entourés de gens qui ont un avis très arrêté et idéologique contre le concept de couples exclusifs, on peut être tenté de penser qu’il faut absolument leur emboîter le pas pour se sentir plus libre, mais la liberté c’est pas vraiment de faire un travail sur soi au lieu d’écouter ses émotions! Si on ne se sent pas bien dans une nouvelle configuration pourquoi vouloir à tout prix la continuer?
Je suis pas du genre très jalouse et je n’accorde pas tant d’importance que ça au fait de coucher avec quelqu’un d’autre une fois comme ça mais je ne vois pas du tout pourquoi il faudrait absolument “se déconstruire”, “faire un travail sur soi”, etc. parce qu’on vit mal le couple ouvert. Le couple exclusif n’est pas un problème en soi, pas plus que le couple ouvert n’est un problème en soi! J’imagine que quand on est entourés de gens qui ont un avis très arrêté et idéologique contre le concept de couples exclusifs, on peut être tenté de penser qu’il faut absolument leur emboîter le pas pour se sentir plus libre, mais la liberté c’est pas vraiment de faire un travail sur soi au lieu d’écouter ses émotions! Si on ne se sent pas bien dans une nouvelle configuration pourquoi vouloir à tout prix la continuer?
Je suis totalement d'accord. Personnellement je crois qu'on devrait appliquer à l'ouverture relationnelle les mêmes règles que pour le consentement dans la sexualité. Est-ce que c'est un "oui" enthousiaste ?
Parce que franchement, continuer quand la personne a l'air aussi ambivalente, c'est très bof. Mais surtout potentiellement ça (re)-traumatise.
En lisant le témoignage, on sent vraiment qu'elle cherche à défendre à tout prix le concept de couple ouvert par des "arguments rationnels" (la liberté, le fait de connaître le concept, d'être ensemble depuis un moment, que si elle ne l'accepte pas c'est à cause de sa rupture précédente qui ne serait pas digérée, etc etc.). On sent en parallèle, et dès le début, qu'elle n'apprécie pas l'idée au fond d'elle même (la première discussion sur le sujet lui a donné un mal de bide...).
Ça donne l'impression qu'elle part dans un concept de couple ouvert par pression sociale ...
Mais ne pas se nier ça commence par écouter ses émotions, et dire à se copain ce qu'on ressent, si elle ne le sent pas il faudrait qu'elle soit honnête avec son mec et qu'elle lui en parle!
(Et un couple ça ne veut pas dire que chacun fait absolument tout ce qu'il veut quitte à ce que ça fasse du mal à son partenaire, il faut que les deux communiquent et soient épanouis)
Ça donne l'impression qu'elle part dans un concept de couple ouvert par pression sociale ...
Mais ne pas se nier ça commence par écouter ses émotions, et dire à se copain ce qu'on ressent, si elle ne le sent pas il faudrait qu'elle soit honnête avec son mec et qu'elle lui en parle!
(Et un couple ça ne veut pas dire que chacun fait absolument tout ce qu'il veut quitte à ce que ça fasse du mal à son partenaire, il faut que les deux communiquent et soient épanouis)
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