Parce que franchement, continuer quand la personne a l'air aussi ambivalente, c'est très bof. Mais surtout potentiellement ça (re)-traumatise.
Encore faut-il que la personne soit honnête avec l'autre.
J'ai pas lu l'article (je ne lis aucun article de Madmoizelle) mais des extraits donnés dans les commentaires plus haut, si l'Autriche du témoignage essaie de se "de construire" on peut penser qu'elle ne fait pas part de ses difficultés à son conjoint ou même si elle le fait, qu'elle le pousse quand même à continuer pour qu'elle s'habitue.
J'ai été (et suis encore) comme ça.
La différence c'est que le concept de couplé ouvert, il vient de moi, j'avais toujours penser mon couplé comme libre et devant la différence de libido, j'ai poussé mon mec à aller voir ailleurs.
Pas de bol, après des mois de recherches de son côté, quand il a enfin matché avec quelqu'un, moi j'étais au 30ème dessous et là personne qu'il a rencontré... Il s'avère que c'est pas DU TOUT une personne (et son entourage avec) faite pour notre couple.
J'ai extrêmement mal vécu cette première expérience d'ouverture. Je suis tombée très très bas au niveau moral, ma psy a eu peur de ne pas me récupéré, on a failli se séparer avec mon conjoint, il 1 fait une dépression aussi (il allait pas forcément très bien non plus avant) bref, c'était la grosse merde.
Et pourtant, tout en lui disant que ça allait pas, j'ai insisté pour qu'il continue. Parce qu'il avait le droit d'avoir ses potes à lui, parce que je l'avais poussé à, parce que je voulais moi réussir à accepter la choses et à (re)prendre le contrôle de mes émotions.
Ce n'est que quand j'ai accepté que j'avais pas ce contrôle, que le problème venait de trop loin pour le régler comme ça que j'ai compris que l'ouverture du couple était pas pour moi. Du moins pas comme ça et pas à ce moment là.
On a pu refaire une tentative plusieurs mois après, je l'ai bien mieux vécu même si ça a été court parce que la meuf a rencontré quelqu'un et voulait être monohgame avec ce mec.
Depuis, pas eu d'autre match alors on attend que l'occasion se présente à nouveau. Mais je suis confiante en moi, et je sais que maintenant, je le vis beaucoup mieux.
Bref, on peut avoir une expérience désastreuse de l'ouverture du couple sans que ça "condamne" à la monogamie.
Par contre, faut savoir accepter ses propres limites et accepter que c'est quelque chose de personnel. Ce n'est pas une compétition ou une case à cocher pour être "la parfaite féministe déconstruite".
Et ca peut n'être que partie remise !