@guerredesmiroirs Bien sûr qu’on trouve des Africains qui critiquent Black Panther vs des Afro-américains qui adorent mais on trouve aussi complètement l’inverse… Wakanda Forever est le film le plus rentable de l’histoire au Nigéria par exemple!
Black Panther n’est pas un bon exemple pour parler d’appropriation culturelle, d’abord parce que oui, le Wakanda n’existe pas donc c’est un pays avec une histoire totalement inventée qu’on décrit, ça ne vole pas l’histoire d’un pays réel pour la réécrire.
Ensuite, là où tu vois un potage culturel caricatural, on peut aussi voir une expression de l’idéal panafricain qui est un mouvement politique ancien (il date du 19e siècle) porté par les descendants d’esclaves ET des Africains du continent, avec l’idée que tous les descendants d’Africains doivent faire front face à l’oppression occidentale en transcendant leurs différences religieuses, culturelles et ethniques. C’est d’ailleurs un thème de fond dans le conflit philosophique du premier film. Dans ce contexte, un Afro-américain est absolument légitime pour raconter l’histoire d’une utopie panafricaine.
Ensuite, le fait de dire que les descendants d’esclaves ont perdu leur lien culturel avec l’Afrique est un grand mythe de l’oppression coloniale. Les communautés descendantes d’esclaves ont su cultiver des cultures distinctes héritées de leurs racines africaines. Plus qu’une culture effacée et remplacée par la culture occidentale, ce sont des cultures qui ont évoluées mais qui restent bien liées à l’Afrique. Les descendants de Français aux USA ont rarement entretenu ça donc ce n’est pas vraiment comparable, ce serait plutôt proche du Québec qui bien que distinct de la culture française et clairement américain par rapport à nous a aussi conservé des traits évident en lien avec la culture et l’histoire française. La différence c’est que les cultures noires américaines, créoles ou carribéennes sont souvent méprisées et pas reconnues comme légitimes, donc sous-estimées.
Bref, le projet Black Panther ne correspond pas vraiment à la notion d’appropriation culturelle, mais il est certain cependant que l’appropriation culturelle ne sera pas vue pareil d’un pays à l’autre.
Black Panther n’est pas un bon exemple pour parler d’appropriation culturelle, d’abord parce que oui, le Wakanda n’existe pas donc c’est un pays avec une histoire totalement inventée qu’on décrit, ça ne vole pas l’histoire d’un pays réel pour la réécrire.
Ensuite, là où tu vois un potage culturel caricatural, on peut aussi voir une expression de l’idéal panafricain qui est un mouvement politique ancien (il date du 19e siècle) porté par les descendants d’esclaves ET des Africains du continent, avec l’idée que tous les descendants d’Africains doivent faire front face à l’oppression occidentale en transcendant leurs différences religieuses, culturelles et ethniques. C’est d’ailleurs un thème de fond dans le conflit philosophique du premier film. Dans ce contexte, un Afro-américain est absolument légitime pour raconter l’histoire d’une utopie panafricaine.
Ensuite, le fait de dire que les descendants d’esclaves ont perdu leur lien culturel avec l’Afrique est un grand mythe de l’oppression coloniale. Les communautés descendantes d’esclaves ont su cultiver des cultures distinctes héritées de leurs racines africaines. Plus qu’une culture effacée et remplacée par la culture occidentale, ce sont des cultures qui ont évoluées mais qui restent bien liées à l’Afrique. Les descendants de Français aux USA ont rarement entretenu ça donc ce n’est pas vraiment comparable, ce serait plutôt proche du Québec qui bien que distinct de la culture française et clairement américain par rapport à nous a aussi conservé des traits évident en lien avec la culture et l’histoire française. La différence c’est que les cultures noires américaines, créoles ou carribéennes sont souvent méprisées et pas reconnues comme légitimes, donc sous-estimées.
Bref, le projet Black Panther ne correspond pas vraiment à la notion d’appropriation culturelle, mais il est certain cependant que l’appropriation culturelle ne sera pas vue pareil d’un pays à l’autre.