@Lorna. Sans forcément parler de charte, les écoles hors contrat (non subventionnées donc) ont aussi un minimum de comptes à rendre, c'est ce que je dis à la fin de mon premier post. Elles sont certes libres de leur projet pédagogique (enseigner une pédagogie alternative par ex), mais elles doivent quand même transmettre un socle de connaissances minimum et font l'objet d'inspections de l'éducation nationale au niveau pédagogique et administratif. Donc si, l'État peut contrôler ce qui s'y passe, mais bien sûr il y a des trous dans la raquette.
Sinon je vois quelques appels à supprimer l'enseignement privé, mais le truc c'est que la liberté d'enseignement fait partie des droits de l'Homme. Elle est prévue dans la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU et est déclinée dans tout un tas d'autres textes internationaux et nationaux. C'est une liberté liée à la liberté d'expression et à la liberté de conscience. Personne ne peut avoir le monopole de l'éducation dans une démocratie, les parents doivent avoir le choix. Dans un sens je trouve plutôt sain qu'il n'y ait pas un système unique imposé à tous et que des modèles alternatifs existent ne serait-ce que pour questionner le modèle dominant, qui ne peut pas être totalement exempt de défaillances et qui gagne parfois à s'inspirer d'autres visions de la pédagogie. Toute la question ça reste d'organiser cette coexistence de façon juste et équitable, et c'est pas sur un gouvernement néo libéral et bourgeois qu'on peut compter pour s'assurer de ça
Pour te répondre sur Diwan @Lorna. le principe c'est d'offrir une immersion en breton, donc par exemple d'assurer tous les enseignements de maternelle en breton. L'école publique française peut dispenser des cours de breton, elle peut organiser des classes bilingues, mais je doute qu'elle puisse offrir l'équivalent d'une école Diwan qui peut assurer des cursus bilingues complets de la maternelle jusqu'à la terminale. Au passage, l'usage du terme "patois" dans ce débat n'est pas très heureux. Dans certains contextes, il vise à souligner l'infériorité des langues régionales vis-à-vis du français standard et peut être interprété comme du mépris. Donc suggérer que l'éducation nationale serait parfaitement apte à prendre en charge l'enseignement du breton tout en le désignant sous le terme de "patois" au mieux c'est... maladroit D'autant plus quand on sait à quel point l'éducation nationale est accusée d'avoir voulu effacer le breton au profit du français dans la première moitié du 20eme siècle.
Sinon je vois quelques appels à supprimer l'enseignement privé, mais le truc c'est que la liberté d'enseignement fait partie des droits de l'Homme. Elle est prévue dans la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU et est déclinée dans tout un tas d'autres textes internationaux et nationaux. C'est une liberté liée à la liberté d'expression et à la liberté de conscience. Personne ne peut avoir le monopole de l'éducation dans une démocratie, les parents doivent avoir le choix. Dans un sens je trouve plutôt sain qu'il n'y ait pas un système unique imposé à tous et que des modèles alternatifs existent ne serait-ce que pour questionner le modèle dominant, qui ne peut pas être totalement exempt de défaillances et qui gagne parfois à s'inspirer d'autres visions de la pédagogie. Toute la question ça reste d'organiser cette coexistence de façon juste et équitable, et c'est pas sur un gouvernement néo libéral et bourgeois qu'on peut compter pour s'assurer de ça
Pour te répondre sur Diwan @Lorna. le principe c'est d'offrir une immersion en breton, donc par exemple d'assurer tous les enseignements de maternelle en breton. L'école publique française peut dispenser des cours de breton, elle peut organiser des classes bilingues, mais je doute qu'elle puisse offrir l'équivalent d'une école Diwan qui peut assurer des cursus bilingues complets de la maternelle jusqu'à la terminale. Au passage, l'usage du terme "patois" dans ce débat n'est pas très heureux. Dans certains contextes, il vise à souligner l'infériorité des langues régionales vis-à-vis du français standard et peut être interprété comme du mépris. Donc suggérer que l'éducation nationale serait parfaitement apte à prendre en charge l'enseignement du breton tout en le désignant sous le terme de "patois" au mieux c'est... maladroit D'autant plus quand on sait à quel point l'éducation nationale est accusée d'avoir voulu effacer le breton au profit du français dans la première moitié du 20eme siècle.
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