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@just_in_case Je me permets de répondre concernant les confitures: on peut très bien réduire le sucre (ici, on fait 33 sucre-66 fruits à peu près, selon le goût des fruits), mais ça choque le palais de certains (au lycée, j'avais ramené de la confiture pour le petit déj à un camps et certains avaient trouvé la confiture immangeable, alors que pour moi, elle était très bien).
Par contre, ça limite la durée de conservation. Et j'avais acheté une confiture 25-75 qui avait moisi après 3 semaines, alors qu'un pout de confiture classique 50-50 m'a tenu 6 mois sans problèmes.
Après, c'est aussi une question de prix et goût standard: les fruits sont chers et plis la part de fruit est grande, plus le goût peut varier selon les saisons. Or un goût qui varie n'est pas forcément un signe de qualité chez le consommateur, qui associe souvent un produit à un goût précis et n'aime pas les surprises.
Après je pense que dans certains produits, on peut facilement enlever 10-20% de sucre, notamment les boissons ou les gâteaux. En le faisant progressivement, personne ne le remarquera, comme personne ne remarque la hausse du sucre.
Aujourd'hui, impossible pour moi de considérer des yaourts aux fruits ou à la vanille MANGEABLES. C'est du pur sucre, à chaque fois j'en ai la nausée rien qu'à la première cuillérée.
Je suis pourtant capable de manger du chocolat au lait, de la pâte à tartiner, n'importe quoi que je considère comme une confiserie, aucun problème. Mais pas un ALIMENT. Pas un yaourt. Ils mettent au minimum 12% de sucre (c'est ma limite de tolérance), souvent 14-15%. Je ne sais pas si les quantités ont changé ou si mon goût a évolué ?
L'industrie fait tout pour nous rendre accro. En tant qu'adulte au goût bien éduqué, j'arrive maintenant à échapper à ce piège. Le problème c'est qu'ils font pareil avec les tout petits, et comme ils ont la mainmise sur l'alimentation des nourrissons, on est pris dans l'engrenage dès la naissance, ça me débecte.
Mes convictions sont suffisamment fortes pour éviter (presque) à mon fils d'un an les produits industriels, mais jusqu'à quel âge ?
Attention, je ne compte pas lui interdire de manger des cochonneries, je veux juste lui apprendre que ça doit rester exceptionnel et que c'est sans intérêt nutritionnel. Il a déjà goûté une glace, une crème dessert...
Bref cette situation m'énerve prodigieusement et en effet ça fait très longtemps qu'on nous explique, preuve a l'appui que le sucre est l'ennemi public numéro un, et on nous en rajoute des pelletées partout.
La faute repose a la fois sur les industriels dont on connaît la duplicité et l'absence de limites, et sur l'état qui d'une part ne légifère pas (on l'a fait pour le sel, me semble-t-il) et d'autre part n'éduque pas assez (le niveau socio-économique est corrélé avec les connaissances de base en nutrition).
@Pas_du _gateau merci de détailler comment tu t'y prends avec un bébé. Une collègue jeune maman m'a expliqué que le lait infantile pour un nourrisson de six mois est déjà aromatisé. Vanille ou praliné mais c'est quoi cette dinguerie ?
Si certaines veulent partager des ressources accessibles sur le pic de glycémie, ça m'intéresse ! Et idem sur le petit déjeuner idéal pour éviter les fringales (si en plus c'est sans ingrédients exotiques, je suis refaite
@Tardigrade Il y a pas forcément "un" petit-déjeuner idéal pour éviter les fringales, l'idée de ce que j'ai compris c'est surtout de sortir du modèle céréales sucrées (ou tartines de confiture, ou viennoiserie) + café + jus qu'on nous vend partout. Il y a l'index glycémique qui joue, mais aussi la place dans l'estomac (i.e. le porridge qui gonfle), et la présence de protéines et de fibres (souvent les grandes absentes du "petit déj céréales").
Personnellement ça dépend beaucoup des jours, ça peut être fromage blanc + flocons d'avoine + fruit découpé en morceaux, oeufs brouillés + tomate (ou reste de salade de la veille !) + un morceau de pain complet, sandwich salé (au houmous ou au fromage par exemple) + morceaux de concombre, porridge...
Il y a eu une période où je ne mangeais pas le matin par manque de temps mais clairement je tournais de l'oeil au milieu de la matinée, donc effectivement ça ne va pas à tout le monde !
@Tardigrade de mon côté c'est pain complet, purée de cacahuètes (sans autre ingrédient que de la cacahuète), gros sel dessus, et avec ça un peu de yaourt entier et ce que je trouve comme fruit dans la cuisine, et comme boisson de l'eau. Ca cale pas mal, j'arrive à tenir de 6h30 à midi sans être trop faiblarde (bon, je grommelle quand même que j'ai faim à partir de 11h mais c'est supportable), alors que j'ai facilement faim une ou deux heures après un petit dej au pain blanc et au sucre.
@Tardigrade Personnellement je trouve que je me porte beaucoup mieux le matin depuis que j'ai laissé tomber tout ce qui est sucré. Je trouve qu'en France, on favorise justement énormément le sucré au matin - les viennoiseries comme les croissants, le café généralement sucré aussi, tartine beurre-confiture, les céréales industrielles, jus de fruits (le sucre va donc plus vite dans le sang), ou les espèce de barres de petit déj toutes faites qui sont évidemment sucrées aussi, et j'en passe.
L'idée de manger vraiment salé le matin ferait hurler d'effroi pas mal de monde, mais oeuf, bacon et pain complet, ça m'aide davantage que croissants ou tartines beurres-confitures Je pense qu'il faut davantage voir le petit déjeuner comme un repas à part entière et pas une sorte de goûter sucré comme on a l'habitude de le faire.
Pour celles qui veulent un petit côté gourmand / sucré au petit-déj tout en calant bien, il y a aussi le granola maison avec du fromage blanc. Moi j'en fais pas mal d'un coup et ça se conserve très bien dans un pot en verre fermé, et on peut y ajouter ce qu'on veut / ce qu'on a, tout en mettant des aliments bien plus sains pour la santé que les céréales ultra sucrées du commerce.
Je me base sur cette recette pour les proportions
Le sucre c'est effectivement une habitude/addiction, depuis que je suis avec mon chéri qui mange très peu sucré (bon maintenant il fait plus d'écarts à cause de moi ), je me suis aussi rendue compte que ma dose de sucre était énorme. J'avais tenté d'arrêter d'un coup, ça a vraiment été dur physiquement (mal de tête, fatigue, humeur) pendant plusieurs jours, ce qui m'a bien confirmée qu'il fallait que je fasse plus attention !
Je mange maintenant très peu de desserts / yaourts industriels mais je fais quand même de la pâtisserie, qui est mon pêcher mignon, mais c'est fait maison et je choisis la dose de sucre que je mets, par exemple dans les recettes de biscuits ou gâteaux, on peut quasiment diviser la dose par 2 et c'est tout aussi bon !
@just_in_case c’est marrant parce que je trouve le pain de mie américain plutôt savoureux, même pour accompagner du salé, et il y a beaucoup de choix de variétés, on peut changer régulièrement pour éviter la lassitude. Alors que le pain de mie anglais, au secours ! Dégueu dans toutes ses déclinaisons, et à peine t’as l dos tourné il est tout moisi (je précise que le pain anglo-saxon c’est du pain de mie pour celleux qui se posent la question. On trouve de la baguette mais franchement autant manger du carton humide).
Le sucre dedans reste une aberration, on est d’accord .
@Camility Jane pour info, pour les personnes qui ont besoin de prendre du poids il y a aussi les crèmes hyper caloriques en pharmacie (il me semble qu’il faut une ordonnance). C’est assez proche en goût et en texture de la crème mont-blanc, et très sucré aussi mais je suppose plus efficace vu que c’est fait pour ingérer des calories. Par contre je sais que la composition de ce produit n’est pas recommandée pour tout le monde, et ce n’est pas du tout un aliment complet qui va éviter les carences, sa fonction est uniquement de reprendre du poids ou éviter d’en perdre.
@EvaEva En fait je me demande si les recettes sont bien les mêmes en France et aux USA parce que perso je parlais du pain que j'ai pu goûter là-bas et que j'ai trouvé trop sucré... Après je n'en mange pas souvent en France donc je ne saurais pas dire si la recette est différente.
Mais je sais que c'est le cas pour certains produits, par exemple les sodas.
Article ici : https://www.linfo.re/monde/europe/6...cre-dans-les-sodas-varie-en-fonction-des-pays
Extrait : "Résultat, l’Amérique du Nord arrive presque tout en haut en matière de sucres dans les sodas. Par exemple, dans une canette de Schweppes vendue de l’autre côté de l’Atlantique, on trouve l’équivalent de 11 cuillerées à café de sucre (environ 45 g) contre "seulement" 4 (autour de 16 g) pour la même boisson vendue en Angleterre."
C'est énorme déjà un soda de base c'est sucré, mais là c'est trois fois plus sucré quand tu prends un Schweppes aux USA. Donc quand tu te fais un petit craquage tu le paies vraiment cher... Parce que oui on sait que le soda il ne faut pas en abuser de toute façon et qu'on va forcément consommer du sucre en le buvant, mais faut réaliser que ça aura pas le même impact non plus selon le pays. Ils se font empoisonner et ils ne s'en rendent pas compte... C'est criminel.
Déjà que j'évite vraiment le soda de manière générale, si je dois retourner aux USA je m'interdirai carrément d'y toucher maintenant que je sais ça.
@Illyria Du coup, ça me perturbe qu'il y ait quand même des biscuits étiquetés D ou E (et pas qu'un peu), vu que ce n'est pas obligatoire et que ça ne peut que leur porter préjudice...
L'étude Nutrinet a fait il y a peu des tests sur des potentiels logos qui combineraient le nutriscore avec un signal d'ultra-transformation, à voir ce que ça donne.
L'indu va surtout chercher à savoir s'il est le seul à afficher ce nutriscore pour la même gamme de produit. S'il n'est pas le seul: c'est ok car les gens achèteront quand-même. S'il est le seul ça risque de lui porter préjudice SAUF s'il en fait un argument lui-même marketing "regardez je suis honnête, j'affiche même les nutriscores D et E".
Après, il est quand-même plus communément admis que les goûters industriels sont plus souvent nutriscore D et E que A, B ou C.
Mais pour bosser dans l'agro je vois plus souvent des débats sur le marketing (l'effet du nutriscore sur les ventes) que sur le réel impact des ingrédients du produit
Des fois ça se joue à rien: je baisse de 2g le sucre ou le sel et ça fait tomber le nutriscore à D au lieu de E. Si le reste du marché est en nutriscore E, ça va avoir une possible influence positive sur les ventes.