Idem, les cris tous les jours, par manque de patience, les qualificatifs dégradants (fainéante, mal dégourdie, idiote ...), surtout que je n'étais même pas turbulente ni difficile ... ça laisse de grandes marques. De l'anxiété, des traumas, des problèmes dans les relations (j'ai toujours peur de dire ou faire quelque chose de mal, ou qui soit mal pris, je n'ose rien faire par peur, je m'excuse sans cesse, j'ai l'impression d'être responsable de l'état émotionnel de tout mon entourage, mais aussi je freeze dès que quelqu'un hausse la voix, je ne peux pas participer à un débat par exemple parce que j'ai le cœur qui bat la chamade et les larmes qui me montent dès qu'un argument contradictoire arrive, l'énorme difficulté à donner mon opinion de peur de m'en prendre plein la tronche en retour ... la liste est encore longue). Oui, ça fait du bien que ces violences, très répandues (à la maison mais aussi à l'école) soient reconnues.