Et donc faire louper à son enfant une semaine de cours, ça n'est pas grave ? Alors je sais bien que la première semaine de juillet on fait rarement des chosez formidables (tout le monde est cramé : les profs, les enfants et les épisodes caniculaires récents n'aident pas), néanmoins je trouve que c'est dire aux enfants, aux profs à tout le monde que l'école ce n'est pas important. Mes élèves, partant de ce principe, rentrent en septembre et partent en juin-juillet, quand ça les arrange (et quand c'est une année d'examen, ils sont limite scandalisés qu'on leur impose de rester jusqu'à la fin de l'année pour passer les dits-examens et les éventuels rattrapages "mais ça va pas, j'ai prévu mes vacances moi, jamais je viens au lycée le 20 juin, et le rattrapage, ben quoi le rattrapage ? Si vous pensez que je vais en plus revenir genre le 8 juillet pour le rattrapage, MDR et LOOOOL !"), ne viennent pas à l'école "parce que vous comprenez, j'ai joué aux jeux vidéos jusquà 3h du mat, du coup, quand le réveil a sonné, hors de question que je sorte du lit", ne viennent pas à l'école lorsqu'il y a grève ("Ouais comment ça c'est 20 mins de marche, ou deux métros au lieu d'un, ça va pas, j'marche pas moi !"), etc. etc. Alors je ne dis pas qu'exceptionnellement on n'a pas le droit de se dire que l'école n'est pas la priorité (circonstances familiales exceptionnelles ou autres), mais l'ériger comme un principe, c'est mauvais signe et c'est envoyer le mauvais message... Et au passage, les profs, eux sont bien obligés de rester au travail jusqu'à la mi-juillet (et ils ont aussi des enfants, et souvent peu de moyens)...
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