On peut aussi estimer que :
_____1) une interdiction totale et absolue risquerait peut-être d'amener la personne à en consommer en cachette (en réaction mécaniquement opposée)
_____2) cela pourrait amener plus tard la personne à en consommer de manière totalement déraisonnable vu qu'il n'y aura eu aucune éducation sur cet aspect en amont.
_____3) nous sommes dans une société où beaucoup de gens autour de nous boivent de l'alcool, c'est vu comme une normalité dans notre monde. Dans les galas, dans les fêtes étudiantes, entre amis, etc...
C'est une pratique humaine (voire même animale) pratiquée par toutes les couches sociales et en énormément de circonstances. Ce qui fait autant de sources de tentation existantes en dehors de la famille.
Du coup, on ne peut pas ignorer cela, et le fait que dans le futur, une personne sera amenée à ce qu'on lui propose de boire de l'alcool, à une occasion ou une autre (fête de remise de diplôme, réunion entre amis, etc...), c'est une réalité à prendre en compte.
A partir de là, j'estime que c'est peut-être mieux de contrôler la (possible future) consommation en amont avec une éducation/sensibilisation appropriée, plutôt que d'interdire totalement et de voir le futur adulte risquer de "se torcher" à la première occasion une fois "libre".
Vous me direz : la cigarette aussi, la drogue dure (héro, coke) aussi, du coup on leur fait tester aussi ?. Vous avez raison, dans ce cas, je dirais un non absolu moi aussi.
Sauf que la cigarette et encore plus, la drogue dure (héro, coke) est (beaucoup) plus dangereuse et addictive que 5% d'alcool (une bière, un cidre) dans 5 cm (un demi-verre) deux-trois fois par an.