@Alpha, Kevin Spacey a carrément été effacé d'un film qu'il venait de tourner avec Ridley Scott (toutes ses scènes ont été retournées avec un autre acteur) et Netflix a annulé la sortie d'un film qu'il avait réalisé, avant même d'être passé devant un juge. Déjà, contrairement à ce que j'ai lu précédemment, on ne peut pas dire que #MeToo n'a été qu'un prétexte pour le virer des plateaux de tournage puisqu'on parle d'oeuvres déjà finies (ou sur le point de l'être). Ensuite la différence avec Amber Heard c'est qu'elle a été jugée elle. Après on est d'accord avec le jugement ou pas, mais de fait si sa carrière est impactée, ce sera suite à une décision judiciaire et pas uniquement sous le coup d'accusations qui du reste, ont été retirées en 2018 (de nouvelles accusations ont émergé depuis, mais là je compare le contexte de 2017 avec la situation actuelle d'Amber Heard).
Pour finir, on ne sait pas où Amber Heard sera dans 5 ans. J'ai lu qu'elle parlait de faire appel, donc aussi bien elle sortira gagnante d'une autre action contre Johnny Depp. Tout ça pour dire que si on veut comparer les deux situations, d'une part Kevin Spacey s'est pris une mise au ban professionnelle très sévère sans même avoir été jugé et d'autre part, même si l'avenir parait très sombre pour la carrière d'Amber Heard, dans les faits on n'a pas assez de recul pour l'affirmer de façon définitive.
Sinon je rejoins pas mal le point de vue de @Asphodel. , je sature du traitement de ce procès. Pour moi, au-delà d'une victime et d'un bourreau, on a surtout deux stars de blockbusters rongées par les addictions qui s'écharpent en public pour des sommes d'argent astronomiques. Qu'il s'agisse de Johnny Depp ou Amber Heard, ce sont deux comédiens chevronnés et entourés d'avocats et d'experts en communication, qui n'ont pas besoin de l'aide de profanes pour composer leur version des faits, donc j'irai pas prendre le risque de jouer les idiotes utiles d'individus potentiellement toxiques et manipulateurs en prenant parti pour l'un ou pour l'autre.
Franchement, je pense que #MeToo peut très bien survivre à tout ça, précisément en arrêtant de vouloir à tout prix blanchir Amber Heard. A mon avis, on peut parfaitement dénoncer son traitement par la presse et analyser la vague de haine misogyne qui se déverse sur les réseaux sociaux, sans pour autant risquer de se fourvoyer en faisant d'elle une martyre. Je n'ai pas besoin de croire qu'AH est la gentille de l'histoire pour estimer que le traitement qui lui est réservé par le grand public et les média en dit très long sur la misogynie de notre société et sur les haines recuites accumulées par les frustrés de #MeToo.
Pour finir, on ne sait pas où Amber Heard sera dans 5 ans. J'ai lu qu'elle parlait de faire appel, donc aussi bien elle sortira gagnante d'une autre action contre Johnny Depp. Tout ça pour dire que si on veut comparer les deux situations, d'une part Kevin Spacey s'est pris une mise au ban professionnelle très sévère sans même avoir été jugé et d'autre part, même si l'avenir parait très sombre pour la carrière d'Amber Heard, dans les faits on n'a pas assez de recul pour l'affirmer de façon définitive.
Sinon je rejoins pas mal le point de vue de @Asphodel. , je sature du traitement de ce procès. Pour moi, au-delà d'une victime et d'un bourreau, on a surtout deux stars de blockbusters rongées par les addictions qui s'écharpent en public pour des sommes d'argent astronomiques. Qu'il s'agisse de Johnny Depp ou Amber Heard, ce sont deux comédiens chevronnés et entourés d'avocats et d'experts en communication, qui n'ont pas besoin de l'aide de profanes pour composer leur version des faits, donc j'irai pas prendre le risque de jouer les idiotes utiles d'individus potentiellement toxiques et manipulateurs en prenant parti pour l'un ou pour l'autre.
Franchement, je pense que #MeToo peut très bien survivre à tout ça, précisément en arrêtant de vouloir à tout prix blanchir Amber Heard. A mon avis, on peut parfaitement dénoncer son traitement par la presse et analyser la vague de haine misogyne qui se déverse sur les réseaux sociaux, sans pour autant risquer de se fourvoyer en faisant d'elle une martyre. Je n'ai pas besoin de croire qu'AH est la gentille de l'histoire pour estimer que le traitement qui lui est réservé par le grand public et les média en dit très long sur la misogynie de notre société et sur les haines recuites accumulées par les frustrés de #MeToo.