Sur le postpartum avec/sans péridurale, j'ai trois femmes autour de moi qui ont testé les deux et qui n'ont pas forcément noté de différence énorme sur leur récupération. Après il faut faire la part des choses entre les tendances statistiques et le niveau individuel... comme disent les sage-femmes, il y a autant d'accouchements que de femmes, et que de bébés.
Personnellement, je me prépare à un accouchement sans péridurale parce que je ne trouve pas ça pertinent qu'on me la pose d'office, je ne sais pas encore comment je vais réagir et je préfère essayer sans avant de décider si je la veux. Je pense que quand on parle de "suméricalisation" ce n'est pas une critique vis-à-vis des femmes qui (par souhait ou par nécessite médicale) ont recours à la césarienne ou la péridurale. Dénoncer la surmédicalisation de la grossesse c'est plutôt mettre en avant une tendance à pousser les femmes, voire à leur imposer des méthodes qui font que plus d'actes médicaux sont pratiqués ; ça pose problème quand c'est fait au détriment de notre liberté. Mon exemple personnel m'a bien montré ça ; mon bébé est resté en siège très longtemps, et pendant cette période on m'a clairement fait comprendre que ce serait compliqué de trouver un médecin qui accepte de me faire accoucher par voie basse. J'ai fait des recherches, j'ai discuté avec beaucoup de pros, et j'en ai conclu que c'était aberrant de programmer une césarienne d'office pour un bébé en siège quand la femme souhaite accoucher par voie basse ! Ce type d'accouchement se faisait très bien mais la pratique a été perdue, donc le personnel soignant ne sait plus les gérer, et par peur (ce qu'on peut comprendre) préfère opter pour la solution la plus simple d'un point de vue médical.
A propos de l'allaitement @LolitaFlor je pense encore une fois que c'est important de distinguer les tendances statistiques et ce qui se passe au niveau individuel. Je crois beaucoup au fait que ce qui est bon pour la santé mentale de la mère est le meilleur pour le bébé (même si je ne sais pas si je saurai appliquer ça quand j'y serai confrontée !). Donc je suis totalement pour qu'on aide les femmes qui souhaitent allaiter, et qu'on donne les infos de base sur les recommandations de l'OMS, mais je ne suis pas sûre que ce soit très productif de dire "l'allaitement est mieux pour la santé de ton bébé". Dans le cas où cet allaitement est vécu comme une contrainte par la mère, est-ce que c'est ce qui est de mieux pour l'enfant ? Est-ce qu'on prend en compte par exemple, l'impact positif pour un bébé d'être nourri par le ou la partenaire également, en sachant que le lien créé avec les parents dès la naissance est un des facteurs de bon développement ? Personnellement je voudrais allaiter, mais si jamais ça devient compliqué et que ça me coûte trop en santé mentale, j'espère pouvoir arrêter sans culpabiliser...
Personnellement, je me prépare à un accouchement sans péridurale parce que je ne trouve pas ça pertinent qu'on me la pose d'office, je ne sais pas encore comment je vais réagir et je préfère essayer sans avant de décider si je la veux. Je pense que quand on parle de "suméricalisation" ce n'est pas une critique vis-à-vis des femmes qui (par souhait ou par nécessite médicale) ont recours à la césarienne ou la péridurale. Dénoncer la surmédicalisation de la grossesse c'est plutôt mettre en avant une tendance à pousser les femmes, voire à leur imposer des méthodes qui font que plus d'actes médicaux sont pratiqués ; ça pose problème quand c'est fait au détriment de notre liberté. Mon exemple personnel m'a bien montré ça ; mon bébé est resté en siège très longtemps, et pendant cette période on m'a clairement fait comprendre que ce serait compliqué de trouver un médecin qui accepte de me faire accoucher par voie basse. J'ai fait des recherches, j'ai discuté avec beaucoup de pros, et j'en ai conclu que c'était aberrant de programmer une césarienne d'office pour un bébé en siège quand la femme souhaite accoucher par voie basse ! Ce type d'accouchement se faisait très bien mais la pratique a été perdue, donc le personnel soignant ne sait plus les gérer, et par peur (ce qu'on peut comprendre) préfère opter pour la solution la plus simple d'un point de vue médical.
A propos de l'allaitement @LolitaFlor je pense encore une fois que c'est important de distinguer les tendances statistiques et ce qui se passe au niveau individuel. Je crois beaucoup au fait que ce qui est bon pour la santé mentale de la mère est le meilleur pour le bébé (même si je ne sais pas si je saurai appliquer ça quand j'y serai confrontée !). Donc je suis totalement pour qu'on aide les femmes qui souhaitent allaiter, et qu'on donne les infos de base sur les recommandations de l'OMS, mais je ne suis pas sûre que ce soit très productif de dire "l'allaitement est mieux pour la santé de ton bébé". Dans le cas où cet allaitement est vécu comme une contrainte par la mère, est-ce que c'est ce qui est de mieux pour l'enfant ? Est-ce qu'on prend en compte par exemple, l'impact positif pour un bébé d'être nourri par le ou la partenaire également, en sachant que le lien créé avec les parents dès la naissance est un des facteurs de bon développement ? Personnellement je voudrais allaiter, mais si jamais ça devient compliqué et que ça me coûte trop en santé mentale, j'espère pouvoir arrêter sans culpabiliser...