En fait la culpabilisation des femmes qui ne tombent pas enceintes jeunes et pour diverses raisons ont des enfants sur le tard je le vois comme une critique de ces femmes qui ne se sont pas contentés du premier venu, qui ont osées être exigeantes - non pas que les femmes qui ont des enfants jeunes ne le sont pas - mais un paradigme patriarcal, c'est l'homme qui choisit, pas le contraire et une femme qui a "attendu" le bon partenaire brise cette illusion. Une femme qui a des enfants tardivement c'est un symbole gênant, elle a pu à la fois vivre une vie libre de contraintes pendant de nombreuses années et connaître la maternité, elle a souvent pu privilégier sa carrière, bref elle a "gagné" face à l'impossible dilemme auxquelles toutes les femmes sont confrontées dans une société où l'on attend des femmes tout et son contraire. J'imagine que c'est pourquoi son statut dérange dans cet imaginaire collectif teinté de sexisme.
D'un autre côté, je ne suis pas opposée à ce qu'on parle des réalités biologiques, tant qu'on y applique le même traitement pour les hommes et les femmes. Je ne considère pas comme problématique d'avoir des enfants tardivement - tant qu'on atteint pas un seuil qui sort de l'entendement. Mais où ce trouve ce seuil? Est-ce qu'on peut toujours le repousser? Dans une société où le jeunissme a encore de beaux jours, l'idée d'une fertilité "éternelle" séduit. Les hommes sont fertiles toute leur vie (je crois?), mais ce n'est pas parce qu'ils le sont que ça implique que ça n'a aucunes conséquences s'ils se reproduisent à un âge avancé. D'ailleurs, outre l'aspect biologique, c'est surtout possible pour eux parce qu'ils peuvent se reposer sur leur partenaire, qui sera forcément plus jeune et que de toute façon on attendra de la femme de s'occuper de l'enfant. D'où une plus grande tolérance envers la figure du père grabataire - qui a existé de tout temps. Dans le cas d'une femme âgée, au contraire, tout le monde se pose la question de qui s'occupera de l'enfant, comme si celui-ci n'avait qu'un seul géniteur et celà provoquera des polémiques. Mais dans les deux cas, c'est l'enfant qui devra vivre avec le choix de ses parents, même si c'est mieux toléré qu'un homme âgé devienne père.
(Pour mon dernier paragraphe, je ne met pas d'âge, celà pourrait être 60/70/80 ans, là n'est pas vraiment la question, c'est plus une réflexion sur la question "existe-t-il un âge trop tardif pour devenir parent?" que ce soit de manière "naturelle" ou avec l'aide de la science.)
D'un autre côté, je ne suis pas opposée à ce qu'on parle des réalités biologiques, tant qu'on y applique le même traitement pour les hommes et les femmes. Je ne considère pas comme problématique d'avoir des enfants tardivement - tant qu'on atteint pas un seuil qui sort de l'entendement. Mais où ce trouve ce seuil? Est-ce qu'on peut toujours le repousser? Dans une société où le jeunissme a encore de beaux jours, l'idée d'une fertilité "éternelle" séduit. Les hommes sont fertiles toute leur vie (je crois?), mais ce n'est pas parce qu'ils le sont que ça implique que ça n'a aucunes conséquences s'ils se reproduisent à un âge avancé. D'ailleurs, outre l'aspect biologique, c'est surtout possible pour eux parce qu'ils peuvent se reposer sur leur partenaire, qui sera forcément plus jeune et que de toute façon on attendra de la femme de s'occuper de l'enfant. D'où une plus grande tolérance envers la figure du père grabataire - qui a existé de tout temps. Dans le cas d'une femme âgée, au contraire, tout le monde se pose la question de qui s'occupera de l'enfant, comme si celui-ci n'avait qu'un seul géniteur et celà provoquera des polémiques. Mais dans les deux cas, c'est l'enfant qui devra vivre avec le choix de ses parents, même si c'est mieux toléré qu'un homme âgé devienne père.
(Pour mon dernier paragraphe, je ne met pas d'âge, celà pourrait être 60/70/80 ans, là n'est pas vraiment la question, c'est plus une réflexion sur la question "existe-t-il un âge trop tardif pour devenir parent?" que ce soit de manière "naturelle" ou avec l'aide de la science.)