Vous me faites un peu peur avec vos commentaires... Moi je suis hyper emphatique de Margot, et de Robert (comme elle d'ailleurs, je me dis "oh non le pauvre il va avoir le coeur brisé")... jusqu'à la fin. Bon vent Robert.
Je vous invite vraiment à lire la nouvelle en VO et dans son entier (l'article de mad est bien pour les non-anglophones, mais vous oriente quand même, plus c'est tronqué) + l'interview de l'auteur à la fin.
Ce que j'en ai retenu moi c'est que Margot part du principe que Robert est un type bien (sauf quand "oh mon dieu si c'était un tueur en série ?!"). Il fait des blagues geeks, de chats etc. Il l'emmène au ciné. Il est pas canon, mais rondeurs mignonnes. Elle s'est investie dans la relation en ligne, qui n'est pas forcément une bonne représentation de Robert (l'auteur dans son interview dit qu'au fond Margot, comme beaucoup, était tombée amoureuse d'elle même à travers Robert). Quand elle le voit vraiment, c'est le choc, il n'est pas conforme à ce qu'elle avait imaginé, pas physiquement mais dans ses réactions. Il est froid. Elle va chez lui justement à la recherche de ce Robert IVL.
Mais elle ne le harcèle pas ! Je comprends vraiment pas les comms qui disent ça, vous avez lu la nouvelle ?!!!
Et bref, chez lui elle se dit cette chose horrible, que j'aurai pensé à sa place, que certains commentaires ici approuvent, et qui, je pense, vient d'un sexisme ambiant : je ne peux pas revenir en arrière. Je ne peux pas dire STOP. C'est un mauvais moment à passer jusqu'à ce qu'il éjacule. Elle reste passive pendant tout le reste de l'acte.
Vous trouvez ça normal ce sentiment ? De ne pas pouvoir dire non ? Vraiment ? Le pauvre mec chauffé, on va pas le laisser là non ??? Dommage qu'elle le désire pas mais voilà quand faut y aller faut y aller ?
Vous vous attendrez à la même chose d'un mec ? Qui va chez une fille, la voie nue, la désire plus, vous le traiteriez de chaudasse ce mec si il arrêtait ? De capricieux ? De manipulateur ?
Combien de fois dans votre vie vous avez couché comme ça ? Du sexe par politesse, sans désir, mais comme une femme de toute façons ça ne désire pas, enfin moins que les hommes, du coup il faut s'adapter...
Et ensuite, elle culpabilise de ne pas l'aimer, de ne pas vouloir de lui. Elle pense qu'il est fou amoureux d'elle.
Sauf qu'il n'est pas fou amoureux d'elle. Il l'a réifiée, il la voit comme sa chose, on le découvre à la fin. C'était ça l'erreur de Margot : par ego, penser qu'il ne fallait surtout pas blesser les sentiments de Robert envers elle. Sauf que 1) le désir de Margot compte aussi 2)en fait, le mec n'a pas de sentiments pour elle.
Je vous invite vraiment à lire la nouvelle en VO et dans son entier (l'article de mad est bien pour les non-anglophones, mais vous oriente quand même, plus c'est tronqué) + l'interview de l'auteur à la fin.
Ce que j'en ai retenu moi c'est que Margot part du principe que Robert est un type bien (sauf quand "oh mon dieu si c'était un tueur en série ?!"). Il fait des blagues geeks, de chats etc. Il l'emmène au ciné. Il est pas canon, mais rondeurs mignonnes. Elle s'est investie dans la relation en ligne, qui n'est pas forcément une bonne représentation de Robert (l'auteur dans son interview dit qu'au fond Margot, comme beaucoup, était tombée amoureuse d'elle même à travers Robert). Quand elle le voit vraiment, c'est le choc, il n'est pas conforme à ce qu'elle avait imaginé, pas physiquement mais dans ses réactions. Il est froid. Elle va chez lui justement à la recherche de ce Robert IVL.
Mais elle ne le harcèle pas ! Je comprends vraiment pas les comms qui disent ça, vous avez lu la nouvelle ?!!!
Et bref, chez lui elle se dit cette chose horrible, que j'aurai pensé à sa place, que certains commentaires ici approuvent, et qui, je pense, vient d'un sexisme ambiant : je ne peux pas revenir en arrière. Je ne peux pas dire STOP. C'est un mauvais moment à passer jusqu'à ce qu'il éjacule. Elle reste passive pendant tout le reste de l'acte.
Vous trouvez ça normal ce sentiment ? De ne pas pouvoir dire non ? Vraiment ? Le pauvre mec chauffé, on va pas le laisser là non ??? Dommage qu'elle le désire pas mais voilà quand faut y aller faut y aller ?
Vous vous attendrez à la même chose d'un mec ? Qui va chez une fille, la voie nue, la désire plus, vous le traiteriez de chaudasse ce mec si il arrêtait ? De capricieux ? De manipulateur ?
Combien de fois dans votre vie vous avez couché comme ça ? Du sexe par politesse, sans désir, mais comme une femme de toute façons ça ne désire pas, enfin moins que les hommes, du coup il faut s'adapter...
Et ensuite, elle culpabilise de ne pas l'aimer, de ne pas vouloir de lui. Elle pense qu'il est fou amoureux d'elle.
Sauf qu'il n'est pas fou amoureux d'elle. Il l'a réifiée, il la voit comme sa chose, on le découvre à la fin. C'était ça l'erreur de Margot : par ego, penser qu'il ne fallait surtout pas blesser les sentiments de Robert envers elle. Sauf que 1) le désir de Margot compte aussi 2)en fait, le mec n'a pas de sentiments pour elle.