@A Kane
Alors en fait pour moi le problème c'est pas tant ici, si la personne TDS ressent du désir, mais l'importance qu'à ce désir ou son absence sur le désir du client potentiel.
Donc bien sûr, en une phrase c'est très généralisé, mais 1) sur la prostitution de manière générale, où tout le monde n'y est pas librement, (alors "c'est pas représentatif de la prostitution", je ne sais pas, c'est plus représentatif pour moi que Belle de Jour, j'ai pas trouvé de chiffres faibles, ça varie trop entre les abolitionnistes et les anti) : les échos de TDS que j'ai ce sont des histoires très sombres de mac, mais effectivement c'est pas un milieu que je connais.
2) Sur la prostitution consentante, je pense que c'est quand même la roulette russe du désir, dans le sens où il faut déjà payer la personne, et elle peut ressentir autant d'enthousiasme à l'idée de faire ça que un comptable à faire une fiche de comptes. Elle peut être à fond dedans ou pas, comme tu le dis, un peu comme n'importe quel métier au final. C'est juste que pour moi, ce doute, cette incertitude, ça suffit pour moi à ne pas vouloir le faire (même en ôtant le risque que la personne soit victime d'une traite sexuelle). J'ai vraiment du mal à comprendre l'état d'esprit où ça n'a pas d'importance. Pour les clients masculins envers les TDS femmes, je ne peux interpréter cela que comme un manque d'intérêt pour le désir féminin de manière générale : ce sont les phrases classiques "une prostituée ça coûte moins cher qu'emmener une femme au resto" etc.
Mais on s'éloigne du sujet :/ Pour revenir au texte :
Peut-être que j'ai un désir "parasitaire", un peu comme la nouvelle d'ailleurs, très dépendante du désir de l'autre (Margot est chauffée par le désir qu'elle pense que ressent Robert, par exemple). Les situations de désir "flou" sont pour moi pas excitantes du tout.
C'est ce que j'essaie de dire pas clairement je crois.