Lariedith non, les parents ne s'en rendent pas compte. Et surtout la société ne s'en rend pas compte.
La question n'est pas de dire quel type d'alcolémie est le plus grave, on s'en tape de ça.
Le problème c'est qu'un probleme de société fait d'autant plus de dégat qu'il est caché. Et l'alcolémie des jeunes filles, surtout la façon dont il se manifeste actuellement, est plus que bien caché.
Caché aux consomatrices par des coktails aux jolies couleurs.
Caché aux parents parce que la prise d'alcool ne ressemble pas à celle de leur jeunesse.
Je vais partir en europe avec ma petite soeur cet été. Elle sait déjà qu'elle n'aura pas le droit de se mettre minable.
Parce que si en auberge de jeunesse elle se fait violée, je serais responsable.
Oui, responsable.
Parce qu'elle est mineure et que je dois en tant que personne majeure assurer sa sécurité.
Mais j'ai de la chance. Je suis jeune aussi, je connais ces rites, ces manières de faire.
Mes parents ont 50 ans, ils se bourraient la gueule à la mirabelle dans la ferme familiale entre frère et cousins, et pas les femmes.
Donc oui, l'alcolémie chez les jeunes femmes est plus grave à partir du moment où les parents ne se doutent pas que derrière leur charmante fille qui jouait à la marelle y'a trois ans se cache une grosse fêtarde.
Je connais beaucoup de plus jeune fille qui ont 16 ans, mention très bien, et se mette minable tout les week end, monte avec des hommes ivres en voiture, frole le coma éthilique, prennent pourquoi pas un cachet si on leur tend.
Ces jeunes filles sont jolies, gère leur vie, réussissent scolairement.
Du coup les parents n'ont absolument pas les cartes en main pour prévenir les risques qui vont avec ces nouvelles pratiques.
Alors que parallèlement leur jeune ado mâle de 15 ans, ils se doutent bien qu'il va pas faire de "pyjama party" sans sortir de la bière.
Donc oui, si ce genre d'étude permet de permettre à ceux qui doivent veiller sur des jeunes filles de mieux le faire, elle est d'utilité publique.
Parce que si une jeune fille, et n'importe quelle femme, n'est jamais responsable de son viol; si un violeur est définitivement coupable, un parent, un accompagnant majeur est, que vous le vouliez ou non, responsable des mineurs qu'il entoure. Il a des responsabilités, qu'on lui donne les moyens de les assumer en montrant en face des réalités sociales nouvelles, quitte à souligner en particulier la condition féminine.
Et j'ai presque envie de dire on s'en fou de la forme semi machiste, ce qui compte c'est qu'en lisant cette étude un parent se retourne sur sa fille et aborde ce sujet, en parle, que les profs aussi parlent des cocktails red bull coca vodka qui passent si facilement dans le gossier, que les surveillants de lycée/videurs qui doivent gérer des lieux compliqués sur le plan de la sécurité/et autres personnels impliqués près des jeunes soient conscient du changement des mentalités en court et préparent leur réponses à face à ces nouveaux risques.