Perso, c'est pas venu tout seul le coup du jmenfoutisme par rapport aux règles et le matériel anti-flux qui va avec (je vais pas dire que je me suis toujours sentie complètement à l'aise avec mes deux paquets de serviettes, un paquet de protège-slips et un paquet de tampons qui suivent dooooucement le tapis jusqu'à la caisse, en faisant comme une tâche au milieu des vivres des autres clients) mais comme au bout d'un moment je n'avais plus trop le choix (et pis pas l'envie de demander à ma mère d'aller m'en acheter à chaque fois), j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai souris aux clients, à la madame de la caisse, pis voilà, c'est pas plus grave que ça.
J'ai aussi remarqué que c'était plus facile à faire quand je fais ces achats-là en prévention des dites menstruations - comme ça dans ma tête je psychote pas en me disant "oh mon dieu ils le savent, ils le voient, ils le sentent !" et en transpirant et rougissant et tout ça. ben non, parce qu'en vrai il se passe rien de particulier dans ma culotte, là, tout de suite.
Mais même quand j'ai mes règles ça m'a jamais vraiment traumatisé.
Pareil avec les vergetures (je me suis fait la réflexion ce week-end au lac) - j'ai appris à aimer mes vergetures, kilucru ! je trouve qu'elles font comme des coups de griffes à l'horizontal à l'intérieur vers le haut de mes cuisses, c'est comme un repère pour Jules, ou comme un tatouage, ou comme ce qu'il me passe par la tête. Ca n'a pas toujours été le cas, mais purée ça fait un bien fou d'aimer ses petits défauts !!
J'ai envie de finir par "ainsi. voilà". Parce que quand je repense à cette conclusion philosophique, j'ai encore les poumons qui se décollent. point.