Et ils ont aussi fait un autre tube avec "le bruit et l'odeur" de Chirac. D'ailleurs, j'ai relu dernièrement le passage de son discours et "le bruit et l'odeur" c'est qu'un échantillon.Histoire de mettre un peu d'ambiance, un tube des années 90 de Zebda, histoire de se souvenir comme c'était génial la France d'il y a 30 ans :
Arabadub
=> Si penser que les immigrés en France sont polygames et ont 20 gosses, ne bossent pas, sentent mauvais et font du bruit, c'est pas du racisme, je sais pas trop ce que c'est.Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d'or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Il devient fou. C'est comme ça. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela.
De plus, si vraiment Macron était dans une optique libérale "classique" de compenser le manque de main d'œuvre dû au vieillissement de la population par l'immigration, il n'interdirait pas aux demandeurs et demandeuses d'asile de travailler, et il permettrait aux étranger-e-s ayant d'autres titres de séjour d'être embauché-e-s sans que leur patron ne doive demander la permission à la Préfecture (avec des démarches administratives lourdes et parfois très dissuasives). Je ne suis pas pro-libéralisme, mais un "vrai" gouvernement libéral supprimerait la préférence nationale, et ce n'est pas du tout ce qu'a fait Macron.
Le statut de travailleur détaché ça ne concerne pas que les ressortissants des pays de l'Est, mais tous les habitants de l'UE. C'est encadré par une directive européenne et depuis 2018, ce n'est plus possible de payer un travailleur détaché moins que les membres du pays dans lequel il vit (à travail égal). Et comme c'est une directive européenne, Macron n'a pas directement la main dessus, il ne peut absolument pas supprimer ce statut. Il faudrait une décision conjointe des pays membres pour ça.Et en plus de ça, il y a le statut de travailleur detaché qui concerne les ressortissant-e-s des pays d'Europe de l'Est, qui permet légalement de payer ces personnes au smic de leur pays d'origine et pas au smic français. Macron avait promis de supprimer ce statut, et est finalement revenu là-dessus.
Le fait d'être libéral au sens "suppression des aides de l'État qui empêcheraient le marché de se réguler tout seul" n'empêche pas d'être contre la libre circulation des personnes, et de maintenir des discriminations racistes entre nationaux et étrangers.
Concernant les demandeurs d'asile, effectivement j'ai vérifié et effectivement depuis décembre 2020 ils peuvent travailler 6 mois après l'enregistrement de leur demande auprès de l'OFPRA. J'ai quitté la France en 2019 et, même si j'essaie de me tenir informée, j'étais totalement passée à côté. Merci de m'avoir corrigée, je vais éditer mon précédent message pour ne pas laisser de bêtisePardon je reviens juste là-dessus parce que ça me dérange de lire des trucs faux (même si je déteste Macron, ce n'est pas la question).
Les demandeurs d'asile peuvent travailler au bout de 6 mois, et quant au fait que les étrangers doivent obtenir un permis de travail pour bosser en France, c'est juste normal, c'est comme ça dans tous les pays, je ne comprends pas trop quel est le reproche ici ? Quant à la préférence nationale, ça n'existe pas, c'est même interdit par la Constitution, donc je ne comprends pas de quoi tu parles.
Le statut de travailleur détaché ça ne concerne pas que les ressortissants des pays de l'Est, mais tous les habitants de l'UE. C'est encadré par une directive européenne et depuis 2018, ce n'est plus possible de payer un travailleur détaché moins que les membres du pays dans lequel il vit (à travail égal). Et comme c'est une directive européenne, Macron n'a pas directement la main dessus, il ne peut absolument pas supprimer ce statut. Il faudrait une décision conjointe des pays membres pour ça.