Désolée si je ne cite pas tout le monde, je suis sur mon téléphone et en pause au travail.
Je comprends la crainte des patients de voir le contenu de leur séance révélé mais je ne vois pas quelle serait la valeur ajouté de raconter cela en détail dans un compte rendu.
Je reprends mon exemple de kiné, mais les courriers ne disant pas "la a 10 minutes de la séance le patient a ressenti une douleur à exactement tel endroit, par la suite je lui ai fait fléchir son genou à 30° au bout de 15 minutes. Etc" parce que cela n'a strictement aucun intérêt et qu'il connaît son métier et n'a pas de comptes à rendre. C'est le même principe comme l'expliquait bien @Gringo , bien sûr que le psychologue connaît bien mieux son champ d'expertise que le médecin et il ne s'agit pas de lui rendre des comptes mais de prendre en charge les personnes de manière globale.
@Arrakis_ je connais parfaitement les différences entre professionnels de la santé mentale. Mais j'en reviens à ce que je soulevais, pour moi le fait que les soins de santé mentale soient aussi opaques et que la médecine somatique et la santé mentale soient aussi imperméable l'une à l'autre est une partie du problème. On parlait de stigmatisation, je vois mal comment la corriger s'il n'y a aucune collaboration entre les différents acteurs de la santé. Je rejoins tout à fait @Kaktus sur la définition de la santé.
Ce clivage entre la santé mentale et somatique est caduque et on ne prend pas en charge correctement quelqu'un en scindant les choses de cette manière. C'est une notion qui rejoint celle de la qualité de vie et il y a de nombreuses études à ce sujet.
@Arrakis_ le soin en France (je parle de la France car c'est ce que je connais) est articulé autour du médecin traitant qui peut être le généraliste mais pas seulement.
Bien sur que le généraliste doit se préoccuper de la santé mentale des patients dont il s'occupe.
Tu dis à la fois que cela ne le regarde pas et qu'il le fait mal. Mais son rôle est d'aiguiller lorsqu'il le juge nécessaire le patient vers des gens spécialisés : psychiatre et/ou psychologue. Actuellement, malheureusement au vu des déserts médicaux et plus globalement de l'offre de soins pas adapté à la population, le médecin généraliste se trouve au premier plan de la détresse psychologique, les CMP si CMP il y a sont saturés et donc il fait effectivement peut être mal la prise en charge psychologique car ce n'est pas son métier !
Mais je suis curieuse si le généraliste ne doit pas s'occuper de la santé mentale car il n'est pas psychiatre il ne s'occupe donc pas non plus de problème cardiaque car il n'est pas cardiologue ni de problème pulmonaire car il n'est pas pneumologue... Etc. Quel rôle penses donc tu qu'il doit avoir ?
Je comprends la crainte des patients de voir le contenu de leur séance révélé mais je ne vois pas quelle serait la valeur ajouté de raconter cela en détail dans un compte rendu.
Je reprends mon exemple de kiné, mais les courriers ne disant pas "la a 10 minutes de la séance le patient a ressenti une douleur à exactement tel endroit, par la suite je lui ai fait fléchir son genou à 30° au bout de 15 minutes. Etc" parce que cela n'a strictement aucun intérêt et qu'il connaît son métier et n'a pas de comptes à rendre. C'est le même principe comme l'expliquait bien @Gringo , bien sûr que le psychologue connaît bien mieux son champ d'expertise que le médecin et il ne s'agit pas de lui rendre des comptes mais de prendre en charge les personnes de manière globale.
@Arrakis_ je connais parfaitement les différences entre professionnels de la santé mentale. Mais j'en reviens à ce que je soulevais, pour moi le fait que les soins de santé mentale soient aussi opaques et que la médecine somatique et la santé mentale soient aussi imperméable l'une à l'autre est une partie du problème. On parlait de stigmatisation, je vois mal comment la corriger s'il n'y a aucune collaboration entre les différents acteurs de la santé. Je rejoins tout à fait @Kaktus sur la définition de la santé.
Ce clivage entre la santé mentale et somatique est caduque et on ne prend pas en charge correctement quelqu'un en scindant les choses de cette manière. C'est une notion qui rejoint celle de la qualité de vie et il y a de nombreuses études à ce sujet.
@Arrakis_ le soin en France (je parle de la France car c'est ce que je connais) est articulé autour du médecin traitant qui peut être le généraliste mais pas seulement.
Bien sur que le généraliste doit se préoccuper de la santé mentale des patients dont il s'occupe.
Tu dis à la fois que cela ne le regarde pas et qu'il le fait mal. Mais son rôle est d'aiguiller lorsqu'il le juge nécessaire le patient vers des gens spécialisés : psychiatre et/ou psychologue. Actuellement, malheureusement au vu des déserts médicaux et plus globalement de l'offre de soins pas adapté à la population, le médecin généraliste se trouve au premier plan de la détresse psychologique, les CMP si CMP il y a sont saturés et donc il fait effectivement peut être mal la prise en charge psychologique car ce n'est pas son métier !
Mais je suis curieuse si le généraliste ne doit pas s'occuper de la santé mentale car il n'est pas psychiatre il ne s'occupe donc pas non plus de problème cardiaque car il n'est pas cardiologue ni de problème pulmonaire car il n'est pas pneumologue... Etc. Quel rôle penses donc tu qu'il doit avoir ?