@Princess Booty Sparkles : JE ne suis pas d'accord avec ton point de vue. Suis je un monstre pour autant ? JE ne suis pas une personne violente pour autant.
Et JE ne comprends pas en quoi le fait d'être cisgenre ou transgenre a un rapport avec la notion d'accord de la langue française. Fin je veux dire en quoi une personne transgenre serait plus catastrophée par cette règle grammaticale qu'une fille cisgenre qui est """"discriminée"""" (pas trouvé d'autre mot) par la règle du "masculin l'emporte".
Tu n'es peut être pas violente, on ne remet pas ta personnalité ou ton essence profonde en cause, mais tes propos le sont pour certaines personnes, même si ça n'est pas ton intention.
Et ça n'est pas parce que tu ne ressent pas une discrimination qu'elle n'existe pas pour autant

il y a des tas de femmes qui diront qu'elles n'ont pas besoin du féminisme parce qu'elles ne se sentent pas discriminée dans notre société telle qu'elle est actuellement, ça n'empêche pas la société d'être sexiste pour autant.
Même en Allemand par exemple, où le genre neutre existe (der-die-das), les objets continue d'avoir un genre masculin/féminin/neutre. Pourquoi une fourchette serait plus masculine/féminine qu'un autre objet ? Aucun système n'est parfait, donc je suis pour rester avec la langue actuelle, qui est le fruit de notre histoire, notre héritage, et pas vouloir tout détruire à la moindre revendication.
Alors...
1) les objets ne sont pas concernés par l'écriture inclusive. On peut choisir d'appliquer la règle de proximité à ces derniers (le tableau et la statue sont belles), mais l'inclusif en général a pour but une meilleure représentation des personnes et ne s'intéresse pas à la fourchette par rapport au couteau ou whatever (par contre, s'intéresser à pourquoi tel objet ou animal est genré par défaut au masculin ou au féminin peut être intéressant car nos chers académiciens et confrères ont modifié le genre de certains mots après leur histoire de "masculin plus noble", et on peut aussi prendre l'exemple de l'aigle qui était genré par défaut au féminin avant d'être l'emblème de Napoléon qui ne voulait pas d'un animal pour symbole et a fait changer "une aigle" pour "un aigle"). Donc c'est un peu hors sujet.
2) Mais... Notre présent c'est l'histoire pour le futur. Il n'y a que les langues mortes qui n'évoluent plus. Dans deux ou trois siècles, les gen.te.s ne parleront pas exactement comme nous le faisons actuellement. Dire qu'on ne change pas une langue "au nom de l'histoire", c'est un non sens : on ne peut pas faire du sur place. Chaque année il y a de nouveaux mots qui entrent dans le dictionnaire et d'autres qui en sortent. La langue n'est pas un élément figé dans l'histoire et le temps, elle évolue avec son époque.