@Lunafey : j'ai pas été très claire, je suis contre la GPA pour les raisons que tu cites. Le risque est trop grand pour la "donneuse" et dans les faits c'est de l'exploitation de femmes coincées dans la misère (en Inde particulièrement...quoiqu'il paraît que l'État indien a fait passer une loi pour limiter ça). Je cherchais à démontrer qu'en France et dans plein d'autre pays on ne fait pas n'importe quoi avec la science. Là où je râlais c'était par rapport à l'interdiction de la PMA pour les couples lesbiens (la procédure me semble pas éthiquement discutable et elle est déjà appliquée aux hétéros, donc c'est homophobe).
Et je suis d'accord, faudra des tests, je connaissais pas l'hospitalisme mais c'est plutôt affreux visiblement. N'empêche que si ça s'avère profitable (par exemple une présence quotidienne des parents pourrait éviter le gros des séquelles - pure hypothèse), et qu'on s'en sert que pour ça - ou éventuellement en cas de déni de grossesse, ou si la femme présente des difficultés quelconques pour accoucher - je ne vois pas où est le problème.
Quant à mon optimisme...Il est tout relatif

Disons simplement que bon gré mal gré, on progresse, y compris socialement et éthiquement. Donc passer de "une évolution médicale un peu tendax au niveau des possibilités" à "ça va être le Meilleur des Mondes façon Huxley" (je grossis volontairement le trait), non, j'achète pas. Pour le coup, et là je suis pessimiste, les riches, le système capitaliste, l'intelligentsia politique ou peu importe n'a jamais eu besoin d'humains à moitié artificiels pour manipuler les foules. Mais - retour de l'optimisme ! - y a toujours eu des gens pour s'interposer. Même les pires périodes ne durent pas. Une des caractéristiques des sociétés dystopiques est qu'elles sont figées : rien ne changera, rien ne peut changer. Ce qui ne correspond pas à la réalité, heureusement.
D'ailleurs, le phénomène des riches "augmentés", on est déjà en plein dedans. Depuis des siècles. Pas besoin de joujoux high tech, le déterminisme social fait très bien le boulot. Les riches ont un accès privilégié aux soins médicaux, à l'éducation, à un régime alimentaire équilibré, à l'échelle de la planète c'est déjà un privilège. Ils sont en meilleure forme, plus avantagés dans tous les domaines. Surtout dans une société qui confond élitisme et intelligence. (Je précise au cas où : je n'ai jamais dit que ces avantages étaient innés, au contraire).