Pour La vie d'Adèle j'ai trouvé que les scènes de sexe étaient très... kéchichiennes.
Dans le sens où les scènes qui s'étirent énormément (les scènes finales de La graine et le mulet), les scènes "inesthétiques" (pour La vie d'Adèle j'ai entendu plusieurs personnes qui critiquaient la scène des pleurs avec la morve et la scène des spaghettis), voire "banales" (quand Adèle discute musique avec un gars dans le bus) me semblent assez représentatives du cinéma d'Abdelatif Kéchiche: elles n'ont pas pour but d'être "belles" je pense.
Perso j'aime bien ce type de "réalisme" (pas fan des scènes de sexe dans ce film par contre j'ai aimé la manière dont Kechiche représente les différences entre les classes sociales / milieux socio-culturels d'Emma et d'Adèle, chose qu'on retrouve très peu dans la BD).
Les scènes de sexe de La vie d'Adèle, longues, pas esthétiques, etc, me semblent donc en partie relever de ça (je ne pense pas que tout soit dû au male gaze du réalisateur en fait, même si ça joue bien sûr, mais en tout cas pas si on parle de la longueur des scènes et le fait qu'elles ne soient pas "esthétisées" )
Après, on adhère ou pas à ce type de cinéma mais découvrir le cinéma de Kechiche avec La vie d'Adèle c'est vrai que c'est peut-être un peu "brutal"
Dans le sens où les scènes qui s'étirent énormément (les scènes finales de La graine et le mulet), les scènes "inesthétiques" (pour La vie d'Adèle j'ai entendu plusieurs personnes qui critiquaient la scène des pleurs avec la morve et la scène des spaghettis), voire "banales" (quand Adèle discute musique avec un gars dans le bus) me semblent assez représentatives du cinéma d'Abdelatif Kéchiche: elles n'ont pas pour but d'être "belles" je pense.
Perso j'aime bien ce type de "réalisme" (pas fan des scènes de sexe dans ce film par contre j'ai aimé la manière dont Kechiche représente les différences entre les classes sociales / milieux socio-culturels d'Emma et d'Adèle, chose qu'on retrouve très peu dans la BD).
Les scènes de sexe de La vie d'Adèle, longues, pas esthétiques, etc, me semblent donc en partie relever de ça (je ne pense pas que tout soit dû au male gaze du réalisateur en fait, même si ça joue bien sûr, mais en tout cas pas si on parle de la longueur des scènes et le fait qu'elles ne soient pas "esthétisées" )
Après, on adhère ou pas à ce type de cinéma mais découvrir le cinéma de Kechiche avec La vie d'Adèle c'est vrai que c'est peut-être un peu "brutal"