@Laoragwen :
les stats, je les utilise très souvent dans mon boulot. Je cherche à comparer les personnes en face de moi à une norme, sur certains critères en tous cas.
Il est évident que tout le monde est unique, que toutes les femmes ont autant de points de différence qu'on pourrait imaginer. Sauf que si on en reste là, on ne fait plus d'études, plus de sondages, rien. On a besoin de savoir comment l'être humain est foutu , en moyenne, pour pouvoir dire quand la différence à cette norme devient pathologique. Ca ne sert pas qu'en marketing, les stats. Et puis, constituer un échantillon représentatif, ça n'est pas qu'une question de nombre. Tout dépend de ton thème, mais il faut aussi contrôler le background de ton sujet (études, antécédents médicaux, caractère entre autres exemples possibles), les conditions de passation de ton test ... Donc ce que vous avez fait en cours, c'est très loin de pouvoir être considéré comme représentatif (ça n'est pas une critique hein, j'ai fait le même genre d'étude pour mon mémoire, c'est juste pour dire que faire des stats fiables, c'est un poil plus compliqué que ça). Justement pour éviter les biais que tu évoques. Il y'a des études qui ne le prennent pas en compte hein, on est d'accord, mais normalement, une étude ça se construit en essayant d'identifier ces biais et de les éliminer.
Alors je suis la première à dire que les "normes", ça craint. Mais là il ne s'agit pas de normes sociales, construites. Bon, l'exemple est un peu capilotracté, mais si on revient à nos histoires de poils, l'idée ça pourrait être de dire : "les femmes de telle origine géographique ont en moyenne tant de poils, à tels endroits. Donc si une nana se pointe avec des poils sur la plante des pieds, on va se dire que c'est pas normal. Si elle se pointe avec beaucoup de poils sur les bras, ben on se dira juste qu'elle est dans la partie haute de la courbe. ". Bon ça c'est un exemple grossier hein, mais les statistiques, elles prennent aussi en compte les extrêmes. Elles permettent de situer une personne parmi un groupe, et c'est important.
Alors oui, évidemment, il y a des études mal faites, il y a des sujets où elles sont inutiles, parfois elles sont discriminantes toussa toussa. Mais dire que ça ne sert à rien d'en faire puisque tout le monde est différent, c'est trop grossier comme raisonnement, il faut s'intéresser de près aux outils statistiques pour comprendre que c'est complexe comme processus.
les stats, je les utilise très souvent dans mon boulot. Je cherche à comparer les personnes en face de moi à une norme, sur certains critères en tous cas.
Il est évident que tout le monde est unique, que toutes les femmes ont autant de points de différence qu'on pourrait imaginer. Sauf que si on en reste là, on ne fait plus d'études, plus de sondages, rien. On a besoin de savoir comment l'être humain est foutu , en moyenne, pour pouvoir dire quand la différence à cette norme devient pathologique. Ca ne sert pas qu'en marketing, les stats. Et puis, constituer un échantillon représentatif, ça n'est pas qu'une question de nombre. Tout dépend de ton thème, mais il faut aussi contrôler le background de ton sujet (études, antécédents médicaux, caractère entre autres exemples possibles), les conditions de passation de ton test ... Donc ce que vous avez fait en cours, c'est très loin de pouvoir être considéré comme représentatif (ça n'est pas une critique hein, j'ai fait le même genre d'étude pour mon mémoire, c'est juste pour dire que faire des stats fiables, c'est un poil plus compliqué que ça). Justement pour éviter les biais que tu évoques. Il y'a des études qui ne le prennent pas en compte hein, on est d'accord, mais normalement, une étude ça se construit en essayant d'identifier ces biais et de les éliminer.
Alors je suis la première à dire que les "normes", ça craint. Mais là il ne s'agit pas de normes sociales, construites. Bon, l'exemple est un peu capilotracté, mais si on revient à nos histoires de poils, l'idée ça pourrait être de dire : "les femmes de telle origine géographique ont en moyenne tant de poils, à tels endroits. Donc si une nana se pointe avec des poils sur la plante des pieds, on va se dire que c'est pas normal. Si elle se pointe avec beaucoup de poils sur les bras, ben on se dira juste qu'elle est dans la partie haute de la courbe. ". Bon ça c'est un exemple grossier hein, mais les statistiques, elles prennent aussi en compte les extrêmes. Elles permettent de situer une personne parmi un groupe, et c'est important.
Alors oui, évidemment, il y a des études mal faites, il y a des sujets où elles sont inutiles, parfois elles sont discriminantes toussa toussa. Mais dire que ça ne sert à rien d'en faire puisque tout le monde est différent, c'est trop grossier comme raisonnement, il faut s'intéresser de près aux outils statistiques pour comprendre que c'est complexe comme processus.