
Bon. Alors. Déjà je ne sais pas comment fonctionnent les journaux gratuits ni comment sont remunérées leurs plumes, mais j'imagine que ce sont des stagiaires/jeunes journalistes qui sont suffisamment passionné.es pour faire ça à côté de leur travail/leurs études/leur vie pour pas très cher. (En supposant qu'il y a un salaire, ça va de soi.

)
Je me doute aussi que c'est écrit vite parce que la deadline, c'est hier.
Ensuite il y a quand même des infos de qualité dans l'article que j'ai lu. La vulgarisation est top sans prendre les gens pour des neuneus.
Bon. Mais. La personne qui a écrit ça a dû le faire à 1h du mat avec des moufles et son chat sur les genoux, et se relire un soir après quelques verres (ou la même nuit avec trop de caféine dans le sang). Cet article est une ode aux envolées lyriques de début de nuit, celles qui se rétament forcément puisque l'inspiration du début de phrase s'est éteinte et puisqu'on parle de début de phrase il y en a aussi qui ne s'arrêtent plus et essoufflent votre voix mentale celle qui lit dans votre tête à force de refuser toute forme de ponctuation entre les phrases ou les idées. Ou les verbes. Elle est aussi une démonstration magistrale de l'importance d'utiliser le bon pronom, histoire de ne pas perdre lea lecteurice qui va passer 40 secondes à chercher "mais "elle" qui ?". L'article, donc, puisque c'est de lui qu'il s'agit, prouve enfin qu'un beau discours technique peut s'écrouler sous l'imprécision d'un "certains trucs" maladroit. Le "certains" interdit par les profs de français, assassin, celui qui montre que tu as eu la flemme d'approfondir. Ainsi voilà.
Bref, j'ai lu un article de plume anonyme, je n'y ai pas appris grand chose, mais c'était beau.
