Numérisation de jolis films de famille en noir et blanc. Découverte de deux bobines remplies de petites séquences de Chaplin. Repas en terrasse avec les collègues pour fêter le départ d'un stagiaire (devenu une connaissance/un pote). Pizzas cramées, desserts offerts, rires, grosse chaleur. Arrivée chez moi, j'ai reçu un colis de vêtements. Que des robes. Un vêtement que j'adore mais que j'ai recommencé à mettre très rarement, il y a un an. J'ai essayé même si avant le verdict, je vais les regarder dans l'ascenseur (car j'ai que le petit miroir de la salle de bain comme référence dans mon studio). Je me suis sentie belle, je me suis sentie joyeuse à enchaîner les essais de robes, m'autoriser cette futilité, raviver le plaisir des matières, des couleurs, des textures sur ma peau, dans mon regard. Du coup, 5 robes et je me sens moi dans toutes. Une en lin, imprimée citrons et feuillages est éliminée à contre-coeur car ma poitrine ne rentre pas
bon 4, ça fait beaucoup donc je vais y réfléchir.
Les matins sont brutaux car je ressens en ce moment une fatigue un peu sourde, presque imprégnée dans mes os, dans le cœur et dans le ventre. Mais mes journées, pas nécessairement toujours passionnantes, sont douces. Et je croyais pas pouvoir accéder à ce genre de joie, de légèreté. Si je m'organise mieux, si je me motive au lieu d'aimer me laisser m'engloutir par tout et par rien ; je peux en faire plus ou moins une constante dans ma vie, je crois.