@uefuef
En ayant majoritairement travaillé pour le secteur public jusqu'à présent, je suis 100% d'accord. Plus ça va et plus je trouve anxiogène et, en quelque sorte, déshumanisant, le fonctionnement du secteur privé où on exige que tu passes idéalement toute ton énergie vitale dans ton travail (et pourtant tout en bossant pour l'Etat, je suis dans un milieu où on peut être mobilisé h24 et où les heures sup n'existent pas, hein
), où on te met la pression pour être toujours plus productif, en te rappelant implicitement que sinon, t'es viré et tu te retrouves sans revenu donc à la rue.
Je trouve très bien d'avoir ces grilles salariales dans le public.
Alors certes, c'est rageant quand on regarde M. Trucmuche qui n'en fout pas une et qui est quand même payé autant... et à la fois, j'aime me dire que bah du coup, moi aussi je peux parfois avoir mes hauts et mes bas, y a des périodes où je suis moins productive, ça arrive, c'est humain et au moins je serai pas virée pour ça. (Oui bonjour, par le passé un employeur privé a mis fin à ma période d'essai parce qu'ils avaient appris en bruits de couloir que j'avais une dépression "Pourquoi vous nous l'avez pas dit ? Si on avait su on vous aurait pas embauchée" Mais c'est une histoire pour une autre fois )
Alors ouais, on ne récompense pas trop l'efficacité (quoique. Si on veut progresser dans notre carrière, on a intérêt à faire nos preuves malgré tout). Mais à la fois, l'utilité de quelqu'un, comment tu la mesures ? La rapidité ? La qualité ? La sympathie ? Comment on pondère ça ? Dans la fonction publique, on a aussi nos évaluations annuelles de toute façon
Et puis j'aime surtout me dire qu'il y a p't'être moins de discriminations salariales au bout du compte, parce que l'évolution salariale ne dépend pas de ta capacité à négocier à l'arrivée, de si ta gueule revient au patron, de si tu résistes bien au burn out...
Et les discours comme quoi "ouais mais le secteur public est quand même moins efficace, moins productif que le privé"... Mmh. Dans une certaine mesure, ok. Mais je vois pas pourquoi c'est considéré comme normal de sacrifier le bien-être des salariés pour générer du pognon pour les patrons et actionnaires C'est juste un travail, merde.
En ayant majoritairement travaillé pour le secteur public jusqu'à présent, je suis 100% d'accord. Plus ça va et plus je trouve anxiogène et, en quelque sorte, déshumanisant, le fonctionnement du secteur privé où on exige que tu passes idéalement toute ton énergie vitale dans ton travail (et pourtant tout en bossant pour l'Etat, je suis dans un milieu où on peut être mobilisé h24 et où les heures sup n'existent pas, hein
), où on te met la pression pour être toujours plus productif, en te rappelant implicitement que sinon, t'es viré et tu te retrouves sans revenu donc à la rue.Je trouve très bien d'avoir ces grilles salariales dans le public.
Alors certes, c'est rageant quand on regarde M. Trucmuche qui n'en fout pas une et qui est quand même payé autant... et à la fois, j'aime me dire que bah du coup, moi aussi je peux parfois avoir mes hauts et mes bas, y a des périodes où je suis moins productive, ça arrive, c'est humain et au moins je serai pas virée pour ça. (Oui bonjour, par le passé un employeur privé a mis fin à ma période d'essai parce qu'ils avaient appris en bruits de couloir que j'avais une dépression
"Pourquoi vous nous l'avez pas dit ? Si on avait su on vous aurait pas embauchée" Mais c'est une histoire pour une autre fois )Alors ouais, on ne récompense pas trop l'efficacité (quoique. Si on veut progresser dans notre carrière, on a intérêt à faire nos preuves malgré tout). Mais à la fois, l'utilité de quelqu'un, comment tu la mesures ? La rapidité ? La qualité ? La sympathie ? Comment on pondère ça ? Dans la fonction publique, on a aussi nos évaluations annuelles de toute façon
Et puis j'aime surtout me dire qu'il y a p't'être moins de discriminations salariales au bout du compte, parce que l'évolution salariale ne dépend pas de ta capacité à négocier à l'arrivée, de si ta gueule revient au patron, de si tu résistes bien au burn out...
Et les discours comme quoi "ouais mais le secteur public est quand même moins efficace, moins productif que le privé"... Mmh. Dans une certaine mesure, ok. Mais je vois pas pourquoi c'est considéré comme normal de sacrifier le bien-être des salariés pour générer du pognon pour les patrons et actionnaires
C'est juste un travail, merde.
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