Aaaaapocalypse J 6.
Cher journal,
J'ai passé le balai sur mon balcon. Je vais bien. Le fucking balai sur mon fucking mini-balcon. Et j'ai apprécié ce moment. Hahahahahahahahahahahahahahahaha tout va merveilleusement bien, tout est normal.
Je ne suis pas la seule à être atteinte de cette fièvre : ma voisine passe l'aspirateur depuis 3 ou 4 bonnes heures. Si ça continue comme ça je vais finir par penser à arroser mes plantes. La leçon à retenir de cette apocalypse est donc bel et bien : "on n'est à l'abri de rien".
La vie suit son cours, j'ai des tas de choses à faire. Tiens, par exemple, j'ai allumé une bougie au "Latte Macchiatto". J'ai envie de latte macchiatto maintenant. J'ai rudement bien fait de ne pas allumer celle au "biscuit". (ceci est véridique)(j'aime tant les bougies parfumées)(faute de pouvoir cramer des gens genre mon ex ou des zombies, on crame des bougies, c'est apaisant).
Le boulot m'a appelée : je vais bel et bien devoir bosser (et non pas seulement me tourner les pouces) lorsque je serai au bureau la semaine prochaine. Paraît que la chasse au zombie a besoin d'une structure juridique ou quelque chose comme ça, et 'paraît que des gens ont pensé que je serais capable d'aider. On est mal barrés, cher journal, on est mal barrés.
En attendant, je me transforme lentement mais sûrement en larve visqueuse. Je regrette terriblement de ne pas avoir pensé à collecter des cailloux pour les jeter sur les promeneurs depuis ma fenêtre.
A ++ pour de nouvelles pensées bienveillantes
