J'ai passé une heure pendant la pause déjeuner à tenir la jambe à ma collègue sur mes entretiens d'embauche, mon envie de partir et tous les trucs qui me soûlent au boulot, la pauvre, je l'ai soûlé
Non en vrai elle était d'accord avec tout ce que je disais, elle me soutient énormément, le truc c'est qu'on a juste l'une pour l'autre, on n'a pas d'allié à la mairie ou quoi donc à part se soutenir mutuellement, on ne peut pas faire grand chose de plus
Ce qui m'a beaucoup touché, c'est qu'elle m'a dit que pendant mon arrêt maladie, beaucoup de bénévoles avaient demandé de mes nouvelles et qu'unanimement elles avaient reconnu que j'abats un travail considérable au quotidien et que si je ne suis pas là, tout s'écroule
ça fait du bien mais ça met aussi une petite pression car je sais bien que mon poste est indispensable (et j'aimerai bien qu'on me laisse l'exercer en paix
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