solstyce;4360432 a dit :
ziggie;4360421 a dit :
solstyce;4360411 a dit :
ziggie;4360405 a dit :
solstyce;4360390 a dit :
Votre discussion à propos du topic fait quand même hyper mal pour les personnes qui ont pu vivre ça comme un viol quand même
Te méprends pas, je ne nie pas le fait qu'on puisse se sentir très mal après ce genre d'expérience ! Mais la qualification de viol à tort et à travers ça me gonfle. En effet, un viol c'est excessivement grave, et la limite du consentement est parfois floue.
Mais quand on se montre très entreprenant, tu peux quand même penser légitimement que c'est un consentement. Enfin, un mec bourré qui me saute dessus, je ne me pose pas une seconde la question de : vais-je le violer ? Il initie le truc !
Je me mets à la place du gars qui se voit accablé d'une image de violeur alors qu'il n'a fait que se laisser faire. Mais ça apparemment, ça ne choque personne.
Je ne sais pas vraiment si je suis d'accord avec toi, je ne suis pas encore assez claire avec moi-même sur la question, mais en tout cas je peux comprendre ce que tu dis pour la situation ou la personne initie le truc.
Les commentaires qui me mettaient le plus mal à l'aise étaient ceux qui considéraient que toute relation sous l'emprise de l'alcool ne pouvait être considérée comme un viol en fait.
Ah oui ça n'est pas non plus ce que je dis, si la personne est saoûle au point d'être pratiquement inconsciente,
et qu'on la force à faire quelque chose c'est complètement différent ! Là, je pars du postulat que la Mad a énoncé, (enfin après c'est ce que dit le mec... donc elle ne sait pas vraiment, c'est un peu le noeud du problème), où c'est elle qui a initié le truc. C'est pour ça que je trouve ça difficile de considérer le mec comme un violeur.
La question de "forcer" ne se pose pas toujours en fait, on oublie trop souvent la notion d'abus dans ces situations.
Ici, l'acte a apparemment été fait par la Mad donc effectivement, on peut se poser la question de si elle y a été forcée ou pas.
Mais dans le cas où la personne "subit" l'acte et ne le "pratique" pas, dans les situations sous l'emprise de l'alcool, on peut difficilement parler de "forcer", parce que clairement, il n'y a parfois pas besoin d'aller jusqu'à "forcer" la personne pour abuser d'elle
Après, honnêtement (et je sais que beaucoup pensent différemment), j'ai du mal avec cette notion de ne pas forcer mais c'est un viol quand même.
Pour moi, un viol est commis par violence (physique) ou morale (dans le cadre d'un couple par exemple), mais je me dis que quand tu ne veux pas faire quelque chose, en fait, y a un mot magique : NON.
Si le mec continue malgré ça, alors oui c'est un viol.
Si tu ne l'as pas dit ou montré, ben... tu peux te sentir violée mais comment le violeur peut-il le deviner ?
C'est vraiment complexe comme question.