Dans le fond je le sais que les régimes c'est pas le top, mais je viens d'une famille où être mince c'est à la limite le but ultime et dès que quelqu'un prend du gras il se fait charrier par toute la famille, j'avais dix ans la première fois qu'on m'a mise au régime et j'avoue que depuis cette époque y'a pas une année où je suis pas au régime :/ Bon après à côté j'ai une nutritionniste qui me suis et je sais que quand je vais lui dire que je ne mange que de la soupe depuis 15 jours je vais me faire taper sur les doigts, mais je ne compte pas poursuivre au delà d'une semaine encore la soupe midi et soir après je vais rediminuer et repasser à en manger uniquement le soir (comme la nutritionniste m'a dit de faire à la base )
Au moins t'en ais consciente, et t'es suivi par une nutritionniste, donc t'es pas un cas extrême.
Ca me touche particulièrement, parce que ce que tu me dis là, c'est le thème de mon mémoire de cette année (mon Master 1). Comment la pression sociale (exercée par les médias, mais corroboré par la famille, les pairs, les amis etc.) concernant l'idéal de maigreur (non atteignable) créé uniquement pour les filles/femmes, provoquent des conduites alimentaires déviantes chez les adolescentes et jeunes femmes dont le paroxysme est tout simplement le couple anorexie/boulimie...
Parce que le truc, c'est que dernièrement, les gens prennent un peu conscience que cet idéal qui repose sur les femmes, est anormal et déviant, mais pas que les régimes à répétition, ce sont des conduites déviantes et qui sont un bon précurseur de l'entrée dans la pathologie... (Les études le montrent, la majorité des anorexiques ont commencé par quelques "régimes simples".)