Bonjour,
moi aussi j'y ai cru. Mais la dépression post-partum m'a coupé les ailes dès la 3e semaine de mon fils. J'ai essayé de donner le change mais j'étais vraiment au fond du gouffre, donc je suis revenue très très lentement au travail. La psy m'a beaucoup aidé à me remettre d'aplomb (ça m'a quand même pris 2 ans pour sortir du gouffre, et 5 pour nettoyer tout pendant que j'y étais).
J'ai très vite décidé de couper tout ce qui n'était pas essentiel (associatif et militantisme par ex), puis baissé mon niveau d'exigence au travail (j'étais alors en thèse), sur le ménage etc. afin de me focaliser sur moi, mon fils, mon couple. J'ai évité ainsi le burn out, même si j'y ai laissé des plumes.
Pour autant je crois que les gens autour n'ont pas trop vu que je ne m'en sortais pas donc il ne faut pas trop se sentir la seule rare raté qui n'arrive pas à tout gérer. En fait c'est juste qu'on donne toutes le change en public pour mieux pleurer en privé.
Il est temps que ça change.
Force et courage, plus les années passent, plus on dort, moins y'a de maladies et plus c'est facile de retrouver un équilibre et d'accepter de lacher prise sur certaines choses.
moi aussi j'y ai cru. Mais la dépression post-partum m'a coupé les ailes dès la 3e semaine de mon fils. J'ai essayé de donner le change mais j'étais vraiment au fond du gouffre, donc je suis revenue très très lentement au travail. La psy m'a beaucoup aidé à me remettre d'aplomb (ça m'a quand même pris 2 ans pour sortir du gouffre, et 5 pour nettoyer tout pendant que j'y étais).
J'ai très vite décidé de couper tout ce qui n'était pas essentiel (associatif et militantisme par ex), puis baissé mon niveau d'exigence au travail (j'étais alors en thèse), sur le ménage etc. afin de me focaliser sur moi, mon fils, mon couple. J'ai évité ainsi le burn out, même si j'y ai laissé des plumes.
Pour autant je crois que les gens autour n'ont pas trop vu que je ne m'en sortais pas donc il ne faut pas trop se sentir la seule rare raté qui n'arrive pas à tout gérer. En fait c'est juste qu'on donne toutes le change en public pour mieux pleurer en privé.
Il est temps que ça change.
Force et courage, plus les années passent, plus on dort, moins y'a de maladies et plus c'est facile de retrouver un équilibre et d'accepter de lacher prise sur certaines choses.