Erasmus et autres expatriées volontaires

[Insert_Spoon]

On peut partir dès la L2 mais si dans le tas y'a des masters qui font la demande, ils seront prioritaire (voilà comment je n'ai jamais douté de mon départ et à cause de moi une petite seconde année a dû pleurer ). Enfin L2 sans jamais avoir redoublé (donc 19 ans) c'est jeune pour partir je trouve, déjà moi à 21 j'en chie un peu...

Bon la bonne nouvelle, j'ai eu un mail de l'organisme responsable des bourses, je vais toucher 400? par mois pendant 9 mois pour mon séjour \o/.

 

[miroon]

Et tu vas aller ou?

 

[Insert_Spoon]

Ouais enfin ça dépend quand même beaucoup des cas, moi j'ai 19 ans, avant de partir j'ai toujours vécu chez mes parents, et pof, là je me retrouve à des milliers de kilomètres de tout ce que je connais, pourtant je la vis nickel mon année à l'étranger. Ca dépend pas tellement de l'âge, mais plutôt de la capacité à s'adapter, du niveau d'indépendance et de maturité, de la débrouillardise de chacun. Bref, tout ça pour dire, 19 ans c'est pas si jeune...

Tu as et raison, et de la chance! Mes parents à moi m'ont interdit de sortir à plus de 5mètres de la clôture de la maison (hors trajet école) jusqu'à presque mes 15 ans, et n'ont encouragé aucun esprit d'indépendance, bien au contraire. Au final pour les emmerder j'ai l'esprit, mais le reste ne suit pas (j'ai du mal à me gérer seule, je ne sais pas m'intégrer à un groupe, mais par contre je m'adapte très vite à un nouvel environnement...)

 

[AnonymousUser]

Ouais enfin ça dépend quand même beaucoup des cas, moi j'ai 19 ans, avant de partir j'ai toujours vécu chez mes parents, et pof, là je me retrouve à des milliers de kilomètres de tout ce que je connais, pourtant je la vis nickel mon année à l'étranger. Ca dépend pas tellement de l'âge, mais plutôt de la capacité à s'adapter, du niveau d'indépendance et de maturité, de la débrouillardise de chacun. Bref, tout ça pour dire, 19 ans c'est pas si jeune...

Je suis d'accord, j'ai 19 ans aussi et ça ne me parait pas si jeune. Et avant ça, j'étais déjà partie 3 mois en seconde (dans un cadre différent bien sûr) alors que j'ai un an d'avance donc j'avais 14 ans à l'époque...

 

[cherrypop]

Est ce qu'il y a parmi vous des filles qui étudient/ont étudié en Angleterre et qui voudraient bien répondre à quelques questions pour moi ? (C'est pour un dossier en méthodo, je dois comparer la vie étudiante en France & en Angleterre..).

 

[accroche-coeur]

Sinon, personnellement, en ce moment c'est difficile. En soit, ça se passe bien ici mais la distance avec mes amis (et surtout ma meilleure amie, pour qui j'aimerais/je devrais être là en ce moment) est difficile à supporter...

Pareil pour moi, j'ai un peu le cafard. Heureusement que je passe 4 jours en France de samedi à mardi. J'ai bien géré mon coup quand j'ai pris mes billets ya un mois parce que j'en ressens bien le besoin. C'est plutôt marrant parce que j'ai deux amis de Paris ici qui eux aussi seront en France donc on se retrouve tous à l'aéroport.

Je suis vraiment vraiment heureuse d'être là mais en ce moment, c'est cafard quoi.

 

[cherrypop]

Je n'ai pas fait mes études supérieures en Angleterre mais j'ai travaillé dans une école secondaire et une école primaire. Donc si ça peut t'aider, n'hésite pas à me contacter

Et bien je cherche surtout à savoir comment se passe la vie des étudiants là-bas... Les frais d'inscriptions, le loyer, la 'bouffe' de tous les jours, les frais de santé, les sorties, les activités que propose la fac, les cours en eux même, le taux de réussite... Enfin ce genre de choses (: Mais je pense que tu peux certainement répondre à quelques une de mes questions ! En tout cas merci ! Je te contacterais surement quand j'aurais avancer dans mon travail, histoire d'y voir plus clair.

Personne d'autre ? C'est juste deux trois questions..

 

[miss-ter]

Je me souviens que quand j'étais en Espagne j'avais commencé à me dire, sur la fin, qu'il était temps de rentrer. Ce n'est pas exactement le cafard et j'avais le coeur brisé de partir, mais c'était simplement la conscience que mon année là-bas se terminait. Je commence à ressentir la même chose ici! Je trouve que c'est épuisant au bout d'un moment, d'être quelque part et de savoir que ça va se terminer, dans 6 mois, dans 4 mois... Bon je me plains pas, je suis trop contente, mais je pense que je vais me poser un petit temps avant de repartir!

 

[Business Class]

racontez nous vos premiers jours à l'étranger : première impression , les surprises ,les bonnes choses et les petits galères .

Honnêtement, j'ai très mal vécu mes premiers jours. C'était la première fois que je quittais mes parents, j'emménageais dans une ville qui m'était complètement étrangère, je ne connaissais encore personne. J'appréhendais pas mal, à quelques semaines du départ, mais en fait, ça a été pire. Je fondais en larmes sitôt la porte de l'appartement passée, je n'arrivais pas à me nourrir correctement, je dormais très mal. Je me souviens avoir dit à mes parents "Si j'avais su que c'était aussi dur, je ne serais pas venue". Et puis en fait, on s'habitue. J'ai commencé à rencontrer beaucoup de monde, à sortir, à prendre mes marques dans la ville et dans ma nouvelle vie et au final, moins d'une semaine après m'être installée, j'ai commencé à profiter et à retrouver le sourire. Depuis, comme je l'ai dit, je vis la meilleure année de ma vie.
Je ne veux déprimer personne hein ! J'imagine que chacun vit et réagit différemment face à ce genre d'évènement, je pense que tout le monde y passe inévitablement mais une chose est sûre : ça vaut largement le coup.

 

[AnonymousUser]

racontez nous vos premiers jours à l'étranger : première impression , les surprises ,les bonnes choses et les petits galères .

Quand je suis arrivée au Royaume-Uni il y a un an, j'étais déprimée avant le départ, pour x raisons. Atterrir dans une ville inconnue où tout était à refaire m'a redonné le sourire, je me suis sentie bien dès le début. J'ai trouvé que c'était un challenge agréable et "facile" : dès qu'un obstacle se présentait, il était résolu, méthodiquement, calmement. C'est là où je me suis dit qu'on arrive au bout de tout avec un peu de patience et d'optimisme. Tout me semblait radieux et évident. Je me suis vraiment sentie mieux ; partir, c'était la meilleure chose qui pouvait arriver.

 

[Business Class]

Business Class ,ça me rassure quand tu dis qu'après la première semaine tu as retrouvé le sourire.

Et puis je dois dire qu'avant de partir, j'étais vraiment un bébé, mes parents me couvaient et s'occupaient beaucoup de moi, donc je pense que ces premiers jours ont été deux fois plus durs à cause de ça mais j'imagine que pour quelqu'un qui est déjà un minimum autonome et indépendant, il n'y a pas de raison pour que ça se passe mal !
Je n'ai même pas eu de coup de blues depuis et je me dis à peu près tous les deux jours que je suis vraiment trop, trop bien ici.

 

[accroche-coeur]

Contrairement à ce qui a été dit jusque là, les premiers jours se sont vraiment bien passé pour moi. C'est au bout d'un mois que j'ai eu un vrai coup de blues, avec l'envie de rentrer, la perte de confiance en moi et en mes capacités à être ici en tant qu'assistante.
Mais au début, j'étais bien là. Quitter enfin la France et les (mes) problèmes qui y sont liés. Et puis maintenant, presque 2 mois que je suis là et le bonheur.
J'ai parfois des coups de blues, surtout quand une amie n'est pas au top et que je ne peux être là mais dans l'ensemble, ce n'est que du positif

Pareil, les premiers jours étaient formidable mais je ne me suis pas vraiment retrouvée toute seule. Les 5 premiers jours mon copain était avec moi. Quand il est parti je me suis mise à pleurer sans pouvoir m'arrêter pendant une heure mais ensuite j'ai retrouvé une copine de ma fac française qui est partie dans la même ville que moi. C'était un lundi, on s'est inscrite pour partir le weekend suivant dans la montagne avec d'autres Erasmus. A partir de là j'ai rencontré du monde et je me suis sentie très très bien. Mais depuis début novembre, j'ai régulièrement des coup de blues mais ça part vite.


Sinon au départ je voulais dire que je suis arrivée en France hier à midi. Hier soir vers 18h, l'Espagne me manquait. Rouen c'est ma ville, mais Grenade, c'est ma ville aussi. J'étais blasée d'entendre parler français autour de moi tout le temps. J'étais blasée de tout voir écrit en français. Je me suis un peu paumée dans l'aéroport (boulet bonjour) et demander un renseignement en français j'ai trouvé ça tellement banal, tellement simple.
Je crois que j'avais besoin d'un petit séjour en France pour me rappeler combien j'aime ma vie en Espagne.