DP mais olala
Je suis en train de remonter le fil twitter du STRASS, pour comprendre un peu leur position, et je suis tombé sur ce tweet :
Et l'article relayé? Il est dégueulasse. Ca me dégoute profondément. Vraiment, je veux bien savoir comment on peut soutenir un groupe qui relaie ce genre d'horreur avec un simple "intéressant" et sans remettre une seconde en question le corps de l'article. Il reprends toute la rhétorique de la femme folle et manipulatrice qui voulait piéger le pauvre homme qui s'est laissé avoir.
"Du dossier exposé par le président Christophe Subts, il ressort pourtant qu’une femme de 21 ans l’accuse [le gars à 46 ans, note de moi] de l’avoir obligée, via internet, à poser nue pour des photos et à s’exhiber dans des vidéos sur un site moyennant une rémunération pour elle et pour lui ! Dans sa plainte, elle affirme qu’elle était sous l’emprise de cet homme dont le fantasme était « de la violer ». 80 % des paiements effectués en ligne étaient encaissés par cette dernière et les 20 % restants profitaient au prétendu souteneur, soit près de 650 € et 130 € sur une période de deux mois."
"S’il ne nie pas les faits, le prévenu précise avoir participé à ce commerce à la demande de la plaignante « pour rendre service ». « J’ai manqué de discernement ! », estime-t-il. Le président de l’audience le pressant de questions, il ajoute qu’« elle est portée sur ce genre de choses » et qu’elle a « un tempérament très fort ». À la demande de précisions du magistrat, il répond aussitôt : « Dans le domaine sexuel ! ». Selon lui, ce serait une rencontre sur un réseau social qui « aurait mal tourné ». L’homme poursuit : « C’est elle qui fixait le prix que le client versait sur son compte ».
Absente au procès, celle qui se constitue partie civile par courrier réclame 5 000 € en réparation de son préjudice moral. À son égard, l’expert psychiatre relève « des troubles graves de la personnalité ». Interrogé sur ce point, le prévenu indique : « J’ai surinvesti les réseaux sociaux pendant le premier confinement, et je n’avais pas l’impression d’avoir une personne problématique face à moi »."
"Pour le parquet, Solenn Briand constate « ce lien à caractère sexuel sur un site de rencontre » pour poser la question cruciale du dossier : « Est-ce du proxénétisme ? ». Répondant que « des contacts physiques » sont exigés par le droit, elle n’a d’autre choix que de requérir une relaxe.
Maître Pierre Tracol salue « l’honnêteté intellectuelle de Madame la procureure », et va plus loin, en présentant la plaignante comme « une manipulatrice » qui « veut battre monnaie devant le tribunal ». Le plaideur insiste : « Il n’y a pas de proxénétisme sans prostitution ». Il demande de concert une relaxe, s’agissant de ces relations virtuelles. C’est la décision prise par la juridiction."
NAN MAIS??!
Si quelqu'un à une autre version des choses, je veux bien une explication qui rende ça passable, parce que là??!