@Pelleas et d’autres madz plus tôt je crois Personnellement, je ne comprends pas l’argument qui revient assez souvent dans ce « débat » autour des règles, comme quoi les féministes voudraient non seulement briser un tabou mais aussi imposer l’exposition dans tous ses détails des règles.
Ne pas être gêné•e et embarrassé•e, en faire mention comme d’un processus normal et non honteux, n’implique pas de repeindre les murs avec ses dernières règles en riant comme des forcenées aux soirées des féministes raisonnables. Jusqu’à récemment, j’avais du mal à dire que j’avais mal en raison de mes règles à ma propre mère, et plus jeune j’avais des amies chuchotaient ce mot interdit. D’après certains retours, je ne suis pas la seule à avoir été dans cette situation. Pouvoir dire à des collègues ou n’importe qui en fait, « j’ai mal/tout autre symptôme à cause de mes règles » devrait être assimilé, à mon sens, au fait de dire « je ne me sens pas bien, j’ai telle infection » ou peu importe. Cela ne nécessite pas forcément de lister tous les détails avec tout le monde en ce qui concerne la consistance ou la quantité par exemple, en faisant fi des préférences personnelles et interpersonnelles. À ma connaissance, aucun slogan féministe ne milite en ce sens.
Quant au fait de lister des pratiques retrouvées dans des cultures éloignées et non en Europe occidentale dans ce type de débat, je tends à penser que cela pourrait montrer qu’ici ou ailleurs, la vision des règles ne diffère que par ses manifestations, tout en ayant les mêmes racines : les règles, c’est sale, impur, honteux, il faut éviter d’en parler ou de montrer de quelle que manière que ce soit que l’on est en période de règles.