@Rostopchine Je suis assez d'accord avec @Anechka . Je ne sais pas si tu es lesbienne ou queer d'une manière générale, et ce ne sont pas mes affaires, mais je dois t'avouer que j'ai tiqué sur le fait que tu considères que les lesbiennes ayant à coeur de rappeler le fait que l'orientation sexuelle ne se choisit pas "essentiallisent les vécus homosexuels pour faire plaisir aux homophobes". Si une femme lesbienne t'explique à quel point cette idée est importante pour elle, lui dire qu'elle veut juste se faire bien voir des gens qui l'oppressent, je trouve ça assez violent
tu ne l'as sûrement pas fait pour être violente donc ce n'est pas un jugement de valeur sur ta personne, mais plutôt sur l'idée que ce genre d'affirmation implique.
Même si je ne suis clairement pas d'accord avec ton postulat, je trouve tes réflexions intéressantes, et tes commentaires m'ont fait me poser la question de ce qui détermine notre orientation sexuelles. Et maintenant, je crois que je considère que le fait que l'on soit "nés" comme ça n'est pas forcément une vérité absolue, car ça implique que l'homosexualité est génétique, biologique (et si l'on a quelques pistes allant dans ce sens je ne pense pas que ça détermine le fait qu'il y ait de manière certaine une cause biologique à l'homosexualité). Ça ne veut pas dire que c'est un choix, ça on sait tous que c'est faux, mais que l'on nait sûrement avec des prédispositions à être attirés par tel ou tel genre, et que cette prédisposition, accompagnée de facteurs liés à nos goûts ou même à notre propre construction, va déterminer la manière dont on se positionne sur "le spectre de l'orientation sexuelle". Personnellement, je me considère comme lesbienne car j'ai toujours eu une connexion plus forte envers les femmes, que ça soit amicale ou amoureuse. J'ai beaucoup de mal à me faire amie avec des hommes et je me tourne constamment vers des femmes pour modeler mon entourage et me construire. Mais c'est mon expérience, et d'autres lesbiennes se sentent, au contraire, très à l'aise avec les hommes, et adhérent aux codes de la masculinité, et définissent leur attirance envers les femmes par ce biais. Certaines femmes qui sont bi peuvent choisir de s'identifier comme lesbiennes en ne se mettant en couple qu'avec des femmes par choix politique (et se définir comme lesbienne politique). Donc effectivement, les vécus homosexuels ne sont pas unifiés, la seule chose qu'ils ont en commun, leur racine je dirais, c'est qu'il doit y avoir cette prédisposition, cette attirance, qui existe depuis toujours et qui ne peut pas s'expliquer.

Même si je ne suis clairement pas d'accord avec ton postulat, je trouve tes réflexions intéressantes, et tes commentaires m'ont fait me poser la question de ce qui détermine notre orientation sexuelles. Et maintenant, je crois que je considère que le fait que l'on soit "nés" comme ça n'est pas forcément une vérité absolue, car ça implique que l'homosexualité est génétique, biologique (et si l'on a quelques pistes allant dans ce sens je ne pense pas que ça détermine le fait qu'il y ait de manière certaine une cause biologique à l'homosexualité). Ça ne veut pas dire que c'est un choix, ça on sait tous que c'est faux, mais que l'on nait sûrement avec des prédispositions à être attirés par tel ou tel genre, et que cette prédisposition, accompagnée de facteurs liés à nos goûts ou même à notre propre construction, va déterminer la manière dont on se positionne sur "le spectre de l'orientation sexuelle". Personnellement, je me considère comme lesbienne car j'ai toujours eu une connexion plus forte envers les femmes, que ça soit amicale ou amoureuse. J'ai beaucoup de mal à me faire amie avec des hommes et je me tourne constamment vers des femmes pour modeler mon entourage et me construire. Mais c'est mon expérience, et d'autres lesbiennes se sentent, au contraire, très à l'aise avec les hommes, et adhérent aux codes de la masculinité, et définissent leur attirance envers les femmes par ce biais. Certaines femmes qui sont bi peuvent choisir de s'identifier comme lesbiennes en ne se mettant en couple qu'avec des femmes par choix politique (et se définir comme lesbienne politique). Donc effectivement, les vécus homosexuels ne sont pas unifiés, la seule chose qu'ils ont en commun, leur racine je dirais, c'est qu'il doit y avoir cette prédisposition, cette attirance, qui existe depuis toujours et qui ne peut pas s'expliquer.