Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Focus sur les violences médicales infligées aux personnes intersexes
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Focus sur les violences médicales infligées aux personnes intersexes
- Initiateur de la discussion Oceane
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Je ne comprends pas pourquoi encore en 2020 le corps médical continue de torturer des êtres qui n'ont rien demandé.
Ils se prennent tous pour Mengele peut être?
Ça me dégoûte
Ils se prennent tous pour Mengele peut être?
Ça me dégoûte
Mais what ?? On se croirait à Auschwitz quand on lit ça. Et il y a pas eu un moment où un confrère, un infirmier, un témoin quelconque, un interne qui s'est dit "tiens, faudrait peut être alerter la police pour maltraitance/viol/torture/non respect de la déontologie/abus de pouvoir" ou quelque chose ?
Sincèrement, pour celles qui n'ont pas encore lu les threads, c'est ames sensibles s'abstenir. Et puis on a aussi le classique "Il faut t'operer pour que ton futur copain puisse te pénétrer et que tu deviennes enfin une femme"..mmmrmfr
. Merci de préciser que vous faites ça UNIQUEMENT pour son potentiel mec pour qu'il passe du bon temps comme si la patiente n'était qu'une poupée gonflable
Sincèrement, pour celles qui n'ont pas encore lu les threads, c'est ames sensibles s'abstenir. Et puis on a aussi le classique "Il faut t'operer pour que ton futur copain puisse te pénétrer et que tu deviennes enfin une femme"..mmmrmfr
. Merci de préciser que vous faites ça UNIQUEMENT pour son potentiel mec pour qu'il passe du bon temps comme si la patiente n'était qu'une poupée gonflable
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ça fait effectivement penser aux traitements réservés aux LGBT, par exemple dans les années 50-60 (mais pas que)...
Au passage, je suis tombée sur cette page :
www.amnesty.fr
Et effectivement c'est loin d'être aussi rare qu'on le dit.
1,7% ça semble rare, mais dès qu'on parle en pourcentage, (%) c'est que ça commence à être un minimum significatif (ce n'est pas comme si on parlait de [X pour mille], par exemple) et c'est encore plus visible lorsque les groupes sont grands.
1,7% ça équivaut à 1 / 59. Donc bien que très minoritaire, c'est tout de même loin d'être "extrêmement rare", et c'est étonnant qu'on ne soit pas davantage informé.e.s sur ces personnes. Même si je reconnais que ça change (très doucement; mais ça change, notamment grâce à quelques interviews et mini-reportages comme celui de Brut par exemple).
Au passage, je suis tombée sur cette page :
5 fausses idées sur les personnes intersexes
Souvent discriminées, les personnes intersexes sont victimes d’idée reçues. Voici 5 fausses idées à dissiper.
www.amnesty.fr
1,7% ça semble rare, mais dès qu'on parle en pourcentage, (%) c'est que ça commence à être un minimum significatif (ce n'est pas comme si on parlait de [X pour mille], par exemple) et c'est encore plus visible lorsque les groupes sont grands.
1,7% ça équivaut à 1 / 59. Donc bien que très minoritaire, c'est tout de même loin d'être "extrêmement rare", et c'est étonnant qu'on ne soit pas davantage informé.e.s sur ces personnes. Même si je reconnais que ça change (très doucement; mais ça change, notamment grâce à quelques interviews et mini-reportages comme celui de Brut par exemple).
Ce sujet m'intéresse et donc l'article aussi, merci!
En fait, a priori, si je n'avais pas lu quelques articles dessus, ma position de base était que si j'avais un enfant intersexe, je le ferai opéré bébé pour qu'il puisse au plus tôt s'identifier à un genre, éviter traumatisme et harcèlement, etc...MAIS je lis maintenant régulièrement que cest la mauvaise chose à faire...et je peux.le concevoir aussi...disons que ma position initiale est basée sur le fait que personnellement si j'avais été intersexe, jaurais préféré ne pas le savoir et avoir été opérée pour entrer le plus possible dans une categorie femme ou homme. Mais cela ne semble pas du tout être la position des gens qui ont subi ces opérations, donc finalement ma position instinctive n'est pas la bonne, et donc si j'avais un enfant intersexe, ce qui n'a l'air pas si rare, jattendrai que l'enfant grandisse et me parle lui même de son opinion concernant une éventuelle opération......mais quand même avec une peur que ce soit dur au quotidien pour l'enfant....
En fait, a priori, si je n'avais pas lu quelques articles dessus, ma position de base était que si j'avais un enfant intersexe, je le ferai opéré bébé pour qu'il puisse au plus tôt s'identifier à un genre, éviter traumatisme et harcèlement, etc...MAIS je lis maintenant régulièrement que cest la mauvaise chose à faire...et je peux.le concevoir aussi...disons que ma position initiale est basée sur le fait que personnellement si j'avais été intersexe, jaurais préféré ne pas le savoir et avoir été opérée pour entrer le plus possible dans une categorie femme ou homme. Mais cela ne semble pas du tout être la position des gens qui ont subi ces opérations, donc finalement ma position instinctive n'est pas la bonne, et donc si j'avais un enfant intersexe, ce qui n'a l'air pas si rare, jattendrai que l'enfant grandisse et me parle lui même de son opinion concernant une éventuelle opération......mais quand même avec une peur que ce soit dur au quotidien pour l'enfant....
Ce sujet n'est pas nouveau pour la communauté LGBTQIA+ (le I est pour les personnes intersexes, pour les non connaisseurs / connaisseuses). Je suis soulagée que quelqu'un de non-concerné, et qui a une visibilité de part son travail, se décide (enfin) à en parler. Il était temps, donc merci Esther ! Car ne le cachons pas : cette réalité elle existe depuis un moment, des militant.e.s se battent contre depuis un moment, mais la majorité des gens l'ignore toujours, c'est très frustrant... Pour ceux et celles qui tombent sur cet article et découvrent ce qu'il se passe, en France, en Belgique, dans pas mal de pays encore malheureusement, n'hésitez pas à approfondir la réflexion (en lisant à ce sujet, en checkant des vidéos yt-la Carologie a une vidéo intéressante par exemple, etc.) et soutenir vos associations locales !
EDIT je poursuis ma réflexion: pourquoi Madmoizelle ne se décide à en parler que quand un.e de leur proche (ici Esther) traite le sujet ? Il me semble que ce sujet a déjà été amené en idée d'articles à traiter, en plus... Ça donne l'impression que si Esther n'avait pas abordé le sujet, il n'y aurait eu aucune source sur laquelle s'appuyer pour écrire un article, or c'est très loin d'être le cas... Bref ça m'interroge un peu.
EDIT je poursuis ma réflexion: pourquoi Madmoizelle ne se décide à en parler que quand un.e de leur proche (ici Esther) traite le sujet ? Il me semble que ce sujet a déjà été amené en idée d'articles à traiter, en plus... Ça donne l'impression que si Esther n'avait pas abordé le sujet, il n'y aurait eu aucune source sur laquelle s'appuyer pour écrire un article, or c'est très loin d'être le cas... Bref ça m'interroge un peu.
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Je vivais avec des juristes qui faisaient leur mémoire sur les droits des personnes intersexes et déjà à l'époque (il y 7-8 ans), ça me retournait l'estomac 
@Roonie il me semblait avoir déjà lu des choses sur le sujet sur Madmoizelle et effectivement, une petite recherche et je tombe sur des articles à partir de 2015...
@Roonie il me semblait avoir déjà lu des choses sur le sujet sur Madmoizelle et effectivement, une petite recherche et je tombe sur des articles à partir de 2015...
J’avais lu sur france info que c’était 1 cas sur 100 000 en france soit 0,001%.
Du coup il y en a beaucoup plus dans certains pays ?
Du coup il y en a beaucoup plus dans certains pays ?
@PetitePaille ça dépend de quelles variations physiques on prend en compte. Il y a plusieurs ''degrés'' d'intersexuation et certains ne sont pas visible à la naissance mais plus tardivement etc. Selon les critères qu'on prend en compte on n'obtient pas les même stat.
Par exemple il me semble que dans certains cas l'absence d'utérus peut être provoqué par une forme d'intersexuation - un déficit hormonal à un certain stade du développement - mais il est courant que ces femmes ne s'en rendent compte que tardivement, en essayant de faire des enfants.
Sinon, je vous conseille vivement de lire tous les témoignages que vous pourrez trouver, notamment ceux de mischanomalie sur Twitter. C'est très très grave ce qu'il se passe, y'a vraiment aucun débat : le consentement est essentiel avant de faire quoi que ce soit.
Par exemple il me semble que dans certains cas l'absence d'utérus peut être provoqué par une forme d'intersexuation - un déficit hormonal à un certain stade du développement - mais il est courant que ces femmes ne s'en rendent compte que tardivement, en essayant de faire des enfants.
Sinon, je vous conseille vivement de lire tous les témoignages que vous pourrez trouver, notamment ceux de mischanomalie sur Twitter. C'est très très grave ce qu'il se passe, y'a vraiment aucun débat : le consentement est essentiel avant de faire quoi que ce soit.
J’avais lu sur france info que c’était 1 cas sur 100 000 en france soit 0,001%.
Du coup il y en a beaucoup plus dans certains pays ?
Ce doit être le nombre de cas répertoriés connus. C'est très difficile d'effectuer une telle évaluation puisqu'il n'est pas toujours possible de déterminer "de l'extérieur" qu'une personne est intersexe. C'est pourquoi on effectue une extrapolation en sachant qu'il y a beaucoup de cas non connus.
Mais effectivement, 1,7%, c'est très loin d'être négligeable, c'est la proportion de roux dans la population, et la proportion de vrais blonds est à peine supérieure (2%).
J'avais découvert le combat des personnes intersexes avec Pidgeon Pagonis, dont je vous conseille vraiment la chaîne ! Ce qui lui est arrivé est absolument révoltant, j'en revenais pas que des trucs pareils soient possibles de nos jours, oklm, sans que ça fasse réagir personne ! C'est vraiment top qu'Esther ai décidé de se saisir du sujet, parce qu'il mérite vraiment beaucoup plus d'attention de la part du public !
On torture tout les jours des gens dans le milieu médical, dans l'ignorance la plus totale. Et mon dieu, j'ai lu les tweets, mais comment dire ... je ne suis pas étonnée. Profondément désolée pour ces personnes. Mais pas étonnée. Ayant été moi-même victime de maltraitance médicale (pas le même domaine tout du moins) et souffrant aussi de graves séquelles long-terme, je ne peux que me sentir désolée et découragée.
J'espère que toutes ces personnes trouveront un moyen de s'en remettre, même partiellement.
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