Gagne une liseuse Kobo et le DVD d’After – Chapitre 1, le film sulfureux adapté du roman à succès
- Initiateur de la discussion Kalindi
- Date de début
"Un brin détestable" ? Vraiment ? Un ami m'avait confié que sa copine était fan mais qu'il trouvait ça ultra malsain comme série de livres donc par curiosité j'ai lu les deux premiers tomes (je comptais lire l'intégrale pour me faire une idée complète, sauf que dans le tome 2 on a le point de vue d'Hardin et ça donne juste la gerbe). Le type est tout simplement ignoble. Sa méthode de drague ? Insulter et rabaisser. Sa façon de gérer ses émotions ? Tout casser et si c'est la gueule de quelqu'un encore mieux. La raison pour laquelle il s'intéresse à Tessa ? Il a parié qu'il pourrait la baiser après qu'elle ai dit être vierge et s'est même empressé de ramener les draps après pour prouver sa réussite. 
On apprends même dans le tome 2 que c'était un pari habituel avec ses potes et qu'il a déjà filmé plusieurs fois ses partenaires à leur insu. Ah et quand on a accès à ses pensées on se rends compte qu'il veut juste posséder et contrôler Tessa.
Ah et la copine de mon ami à 18 ans, elle a aussi grave fantasmé sur 50 nuances avant ça. Heureusement qu'elle est tombée sur quelqu'un qui a conscience que ces relations là sont ultra malsaines, je n'ose pas imaginer si elle était tombée sur un autre "fan".
On apprends même dans le tome 2 que c'était un pari habituel avec ses potes et qu'il a déjà filmé plusieurs fois ses partenaires à leur insu. Ah et quand on a accès à ses pensées on se rends compte qu'il veut juste posséder et contrôler Tessa. Ah et la copine de mon ami à 18 ans, elle a aussi grave fantasmé sur 50 nuances avant ça. Heureusement qu'elle est tombée sur quelqu'un qui a conscience que ces relations là sont ultra malsaines, je n'ose pas imaginer si elle était tombée sur un autre "fan".
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@MaryJAnna Amen 
Et dire que j'ai appris à identifier les relations toxiques, la notion du consentement par ce site, vous en faîtes de la pub ? Okay, vous cherchez des moyens pour financier vos équipes mais pourquoi proposer des contenus qui vont dans le sens INVERSE de votre ligne éditoriale ?
Et dire que j'ai appris à identifier les relations toxiques, la notion du consentement par ce site, vous en faîtes de la pub ? Okay, vous cherchez des moyens pour financier vos équipes mais pourquoi proposer des contenus qui vont dans le sens INVERSE de votre ligne éditoriale ?
La différence c’est que tu n’es pas un média « féministe » (les guillemets sont vraiment de mise ici...) qui s’adresse à jeune public influençable en faisant la promotion d’une œuvre présentant une relation abusive comme follement romantique et objectifiant les femmes...
En fait ce serait bien d'avoir un point de vue critique dans l'article. Dans tous les articles, mais j'ai déjà soulevé ce commentaire ailleurs.
Vous faites la promotion de ce que vous voulez pour gagner du fric, mais insérez quand même une réflexion critique. Pour moi, on ne peut pas vouloir être vu.e comme un.e journaliste et pondre des articles qui ne sont pas approfondis et où la réflexion semble être restée au stade du basique. Ce ne sont pas aux lectrices qui commentent de faire toute la job et de soulever des débats d'idées, amener des points à développer etc... OK le journalisme est à un niveau assez bas depuis plusieurs années, mais c'est pas une raison pour le suivre... Il y a de merveilleux webzines féministes (Deuxième Page, Simonae) où chaque article est une mine d'or.
Quelques articles sur madz sont de cette veine, mais vraiment de moins en moins, et c'est une tendance qu'on vous fait remarquer depuis des années. Ça ne me dérangerait pas si votre job était genre chroniqueuse, mais comme vous avez la carte de journaliste (ou en tout cas certaines l'ont dans mes souvenirs) et que je crois encore fort à ce métier malgré des désillusions venues de partout et pas que d'ici...ben j'espère que dans les prochains articles on pourra sentir que la journaliste a fait du job de fond et de recherche sur le sujet dont elle cause.
Vous faites la promotion de ce que vous voulez pour gagner du fric, mais insérez quand même une réflexion critique. Pour moi, on ne peut pas vouloir être vu.e comme un.e journaliste et pondre des articles qui ne sont pas approfondis et où la réflexion semble être restée au stade du basique. Ce ne sont pas aux lectrices qui commentent de faire toute la job et de soulever des débats d'idées, amener des points à développer etc... OK le journalisme est à un niveau assez bas depuis plusieurs années, mais c'est pas une raison pour le suivre... Il y a de merveilleux webzines féministes (Deuxième Page, Simonae) où chaque article est une mine d'or.
Quelques articles sur madz sont de cette veine, mais vraiment de moins en moins, et c'est une tendance qu'on vous fait remarquer depuis des années. Ça ne me dérangerait pas si votre job était genre chroniqueuse, mais comme vous avez la carte de journaliste (ou en tout cas certaines l'ont dans mes souvenirs) et que je crois encore fort à ce métier malgré des désillusions venues de partout et pas que d'ici...ben j'espère que dans les prochains articles on pourra sentir que la journaliste a fait du job de fond et de recherche sur le sujet dont elle cause.
Et un autre point hyper contestable de l’œuvre, même si c’est loooooin d’être le plus grave, mais quand même important à souligner je trouve car cela ajoute à la glauquerie globale du truc :
L’autrice est fan des One Direction, et ne s’est jamais caché du côté fan fiction de la saga. Les prénoms/noms très similaires, les descriptions physiques, les fringues, les tatouages et même certaines scènes inspirées des clips des One Direction.
ÉDIT : d’ailleurs après recherches, il s’avère qu’elle n’a changé les noms que quand elle a quitté Wattpad pour une maison d’édition, pour sortir les livres. Sur Wattpad, c’est les vrais noms des membres du groupe.
/ÉDIT
Sauf que à l’inverse des fan fictions sur Twilight comme 50 nuances, par exemple, ici il s’agit de personnes réelles, pas de personnages. Dans le cas des tatouages surtout, je trouve ça hyper choquant car touchant vraiment à l’histoire intime.
Harry Stiles et Zayn Malik (notamment mais sur tous les membres du groupe je crois que y’en a qu’un qui « s’en sort » moins violemment car il a inspiré le « gentil petit copain » avec qui Tessa est au début) se voient associés à des personnages de connard psychopathes (Hardin donc, et Zed)... et je trouve ça aussi super grave.
Même si oui, c’est de la fiction, ça n’excuse pas TOUT hein ! C’est quand même une atteinte que je trouve grave et hyper malsaine.
L’autrice est fan des One Direction, et ne s’est jamais caché du côté fan fiction de la saga. Les prénoms/noms très similaires, les descriptions physiques, les fringues, les tatouages et même certaines scènes inspirées des clips des One Direction.
ÉDIT : d’ailleurs après recherches, il s’avère qu’elle n’a changé les noms que quand elle a quitté Wattpad pour une maison d’édition, pour sortir les livres. Sur Wattpad, c’est les vrais noms des membres du groupe.
/ÉDIT Sauf que à l’inverse des fan fictions sur Twilight comme 50 nuances, par exemple, ici il s’agit de personnes réelles, pas de personnages. Dans le cas des tatouages surtout, je trouve ça hyper choquant car touchant vraiment à l’histoire intime.
Harry Stiles et Zayn Malik (notamment mais sur tous les membres du groupe je crois que y’en a qu’un qui « s’en sort » moins violemment car il a inspiré le « gentil petit copain » avec qui Tessa est au début) se voient associés à des personnages de connard psychopathes (Hardin donc, et Zed)... et je trouve ça aussi super grave.
Même si oui, c’est de la fiction, ça n’excuse pas TOUT hein ! C’est quand même une atteinte que je trouve grave et hyper malsaine.
Dernière édition :
@skärgård À leur décharge, je les comprends totalement. Après des articles parlant des relations toxiques, on voit apparaître un partenariat vdans le cadre d'un concours pour nous faire gagner un film qui fait précisément l'apologie des relations toxiques sur fond de sexisme et contribue de ce fait à leur banalisation, le tout sans dire un seul mot sur le caractère problématique de cette dernière, tout au plus apprend-on que le mec est «un brin détestable» (un bien joli euphémisme pour décrire -appelons un chat un chat- la dernière des ordures). L'article est très clairement en train de promouvoir (le ton de l'article est très clairement promotionnel) quelque chose qui se torche le cul avec les valeurs que le magazine défendait jusque-là. Un magazine féministe qui promeut, voire fait gagner une œuvre antiféministe, ça n'a pas de sens, je ne comprends pas comment on peut ne pas comprendre ça. Difficile de ne pas ressentir un sentiment de trahison.
@Mymy Je ne me rappelle plus où j'ai vus les témoignages qui en parlent, je reviens dès que je mets la main dessus.
@Mymy Je ne me rappelle plus où j'ai vus les témoignages qui en parlent, je reviens dès que je mets la main dessus.
Si certains propos peuvent être considérés comme virulents, je n'ai vu personne employer les termes de "vendues" ou dire que la rédactrice avait écrit "plus que mal"
(edit : ou alors j'ai loupé des messages)Sinon, je suis tout à fait d'accord avec toi, il y a des manières de critiquer acceptables et d'autres (comme les insultes, le dénigrement...) qui ne le sont pas.
Dernière édition :
@skärgård Je n'ai pas l'impression que tu comprends le problème. Les relations toxiques tuent, détruisent des vies mais hyper valorisées par notre culture, dont ce film. Et c'est d'autant moins pardonnable que ce soit Mad qui en fasse la promotion, parce que ça n'a pas de sens. Un magazine féministe, qui fait un article promotionnel dans le cadre d'un concours sur une œuvre violemment misogyne sans une seule seconde la présenter comme telle, c'est pas un peu contradictoire ? Surtout qu'il s'avère justement que l'œuvre en question rencontre -hélas- un énorme succès, difficile donc de ne pas y voir une mise entre parenthèse de convictions par intérêt économique.
Je ne jouais pas avec les mots, désolée si c'est l'impression que mon message donnait, mais en te lisant, j'ai réellement eu l'impression que des messages contenaient des insultes cash ("vendues") et ça m'étonnait, c'est pour ça que je demandais.
Mettre "entre parenthèse ses convictions par intérêt économique", c'est une critique (qu'on considère comme justifiée ou non, ça c'est un autre débat), mais ça n'est pas une insulte telle que "vendues au patriarcat" à mes yeux.
Dire que cet article n'a pas réellement de contenu, n'est pas très approfondi, c'est pareil, ça n'est pas la même chose que de dire "la rédactrice écrit très mal". Je ne trouve pas son article mal écrit, je trouve qu'il est un peu trop gentil et vendeur avec un livre assez critiquable.
Ok on va clarifier @skärgård car j'ai l'impression qu'on lit pas les mêmes messages 
Je comprends ton désir de défendre les rédactrices, mais là personne ne les a attaqué personnellement.
Mon intention n'est pas de dire que les rédactrices de Madmoizelle font de la merde. Elles sont sous pression, elles ont les aléas de la vie à gérer etc. et pour tout ça, elles tirent des articles corrects. Juste qu'il manque quelque chose, un approfondissement. Le journalisme, c'est un job dur, oui, mais il y a une certaine éthique à avoir. A mon sens, enchaîner trop d'articles qui n'offrent pas de regard critique, et où le sujet est creusé par des commentaires de lectrices et lecteurs... c'est dommage et ça n'est pas du journalisme. Ou en tout cas, ça montre un travail fait en surface. De plus, cet article est en effet paradoxal avec la ligne de Madmoizelle (lutte contre le harcèlement, notamment sexuel) et le dernier appel à témoignages lancé par Océane.
Moi-même je rédige des articles pour un magazine, même si c'est à mon échelle. Donc je suis pas dans une optique de "je dis aux autres quoi faire quand je ne sais pas de quoi je parle". Je suis consciente de la pression qu'elles reçoivent en termes quantitatif (nombre d'articles à fournir), mais je demande juste à ce que 1/ la qualité soit plus mise en avant ; 2/ qu'il y ait au moins du brainstorming en avant car parfois l'information est juste lâchée en quelques lignes et il n'y a pas de réflexion qui répondent aux questions "pour quoi ça" "quelles conséquences" "qui est derrière l'idée" etc. des trucs du genre.
Y a clairement moyen de faire la promo de la liseuse Kobo avec, malheureusement, le partenariat d'After, en offrant un encadré critique.
Je comprends ton désir de défendre les rédactrices, mais là personne ne les a attaqué personnellement.Mon intention n'est pas de dire que les rédactrices de Madmoizelle font de la merde. Elles sont sous pression, elles ont les aléas de la vie à gérer etc. et pour tout ça, elles tirent des articles corrects. Juste qu'il manque quelque chose, un approfondissement. Le journalisme, c'est un job dur, oui, mais il y a une certaine éthique à avoir. A mon sens, enchaîner trop d'articles qui n'offrent pas de regard critique, et où le sujet est creusé par des commentaires de lectrices et lecteurs... c'est dommage et ça n'est pas du journalisme. Ou en tout cas, ça montre un travail fait en surface. De plus, cet article est en effet paradoxal avec la ligne de Madmoizelle (lutte contre le harcèlement, notamment sexuel) et le dernier appel à témoignages lancé par Océane.
Moi-même je rédige des articles pour un magazine, même si c'est à mon échelle. Donc je suis pas dans une optique de "je dis aux autres quoi faire quand je ne sais pas de quoi je parle". Je suis consciente de la pression qu'elles reçoivent en termes quantitatif (nombre d'articles à fournir), mais je demande juste à ce que 1/ la qualité soit plus mise en avant ; 2/ qu'il y ait au moins du brainstorming en avant car parfois l'information est juste lâchée en quelques lignes et il n'y a pas de réflexion qui répondent aux questions "pour quoi ça" "quelles conséquences" "qui est derrière l'idée" etc. des trucs du genre.
Y a clairement moyen de faire la promo de la liseuse Kobo avec, malheureusement, le partenariat d'After, en offrant un encadré critique.
Je comprends ton intention de défendre Madz.
Mais attention quand même à la lecture de pensée et à l’interprétation... Je veux bien croire que soit fait en toute innocence, mais avec l’emploi de telles expressions, qui sont graves et lourdes de sens, et que personne d’autre que toi n’a tenu (ni même approché), tu coupe toute discussion en flirtant avec le drama-speech façon Schopenhauer...
Ce que je (et je pense la plupart des critiques) reproche à Madz (ce que tu qualifies d’accusation ce sont des CRITIQUES, y’a quand même une grosse différence), qui est censé être un média féministe, c’est de faire la promo d’une œuvre glamourisant une relation abusive misogyne et objectifiant les femmes.
Point, c’est TOUT !
Cela me choque parce que j’ai lu toute la saga et que je parle en connaissance de cause en affirmant que cette œuvre est nauséabonde.
Je n’apprécie pas du tout cette exagération et cette manipulation des propos, surtout en invoquant le principe de soririté, un comble lorsqu’il s’agit de protester contre la mise en avant d’une œuvre misogyne et dangereuse !
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