@Betty Blue L'automutilation et le suicide ne sont pas des actes médicaux, et en tant que personne concernée, faire cette comparaison me choque vraiment.
Je pense que c'est très dangereux d'avoir une vision fantasmée des "potions" et autres techniques dangereuses. On peut par exemple parler de la belladone : Elle peut avoir un effet abortif. Elle est aussi très dure à doser, est hallucinogène (et c'est pas des hallu sympatoch'), hémorragique, et une petite erreur de dosage peut suffire à t'envoyer à la morgue. Avorter avec ça, c'est prendre le risque de se payer un joli voyage en enfer pendant quelques heures. Les plantes de ce genre, je les connais, j'en ai sur mon balcon, et jamais je ne les utiliserais dans ce but alors que la sécu me permet d'avorter en sécurité !
Autant je suis contre la médicalisation a outrance et je suis la première à préférer de la camomille à du spasfon, autant je suis très lucide sur le progrès qu'apporte la pharmaceutique. Avorter n'est pas un acte anodin, ça reste dangereux, ça peut être incroyablement douloureux, et le faire sans avis médical avec ses petites plantes serait cracher sur les milliers de femmes qui en sont mortes et qui auraient aimé avoir la chance d'avorter sereinement.
Ensuite, tu dis : "D'ailleurs si il est si dangereux d'avorter seule pourquoi finalement autoriser cette femme à le faire chez elle une fois l'ordonnance en main?"
Parce qu'il est dangereux de choisir son propre dosage, et d'y aller à l'aveugle sans savoir précisément comment notre début de grossesse se passe. Le médecin te donne un médicament déjà dosé, et sans trop de risques (comparés aux solutions maison).
Désolée d'être sèche, ce n'est pas contre toi, mais tes propos me paraissent vraiment dangereux. On a considérablement avancé au niveau de la diminution des risques lors d'un avortement, je ne vois pas pourquoi on retournerait en arrière !
Mais on est d'accord, idéalement, le médecin ne devrait pas "donner son accord", il devrait accéder à notre requête et faire son job. Mais il me semble que c'était déjà le cas, non ?
Je pense que c'est très dangereux d'avoir une vision fantasmée des "potions" et autres techniques dangereuses. On peut par exemple parler de la belladone : Elle peut avoir un effet abortif. Elle est aussi très dure à doser, est hallucinogène (et c'est pas des hallu sympatoch'), hémorragique, et une petite erreur de dosage peut suffire à t'envoyer à la morgue. Avorter avec ça, c'est prendre le risque de se payer un joli voyage en enfer pendant quelques heures. Les plantes de ce genre, je les connais, j'en ai sur mon balcon, et jamais je ne les utiliserais dans ce but alors que la sécu me permet d'avorter en sécurité !
Autant je suis contre la médicalisation a outrance et je suis la première à préférer de la camomille à du spasfon, autant je suis très lucide sur le progrès qu'apporte la pharmaceutique. Avorter n'est pas un acte anodin, ça reste dangereux, ça peut être incroyablement douloureux, et le faire sans avis médical avec ses petites plantes serait cracher sur les milliers de femmes qui en sont mortes et qui auraient aimé avoir la chance d'avorter sereinement.
Ensuite, tu dis : "D'ailleurs si il est si dangereux d'avorter seule pourquoi finalement autoriser cette femme à le faire chez elle une fois l'ordonnance en main?"
Parce qu'il est dangereux de choisir son propre dosage, et d'y aller à l'aveugle sans savoir précisément comment notre début de grossesse se passe. Le médecin te donne un médicament déjà dosé, et sans trop de risques (comparés aux solutions maison).
Désolée d'être sèche, ce n'est pas contre toi, mais tes propos me paraissent vraiment dangereux. On a considérablement avancé au niveau de la diminution des risques lors d'un avortement, je ne vois pas pourquoi on retournerait en arrière !
Mais on est d'accord, idéalement, le médecin ne devrait pas "donner son accord", il devrait accéder à notre requête et faire son job. Mais il me semble que c'était déjà le cas, non ?