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La jeune Pansy Parkinson était contrariée. Son amie Daphné lui avait confié qu'elle avait un amoureux. Bien sûr, elle était contente que Daphné lui raconte ses secrets, mais elle ne pouvait s'empêcher de l'envier et de se demander pourquoi elle n'avait pas de petit ami elle aussi. Pour la Saint-Valentin, elle décida donc de prendre le basilic par les crocs et de remédier à cela. Mais comment donc ? En allant déclarer sa flamme à son béguin secret ? Non non, pas du tout. Plutôt en illustrant ses fantasmes sur une feuille de papier.
"Je demanderai à Maman de lancer un sort pour que ce que j'ai représenté se réalise, pensait-elle. Ou si elle refuse, j'en lancerai un moi-même quand je serai à Poudlard, dans un an et quelques."
Elle mit donc tout son coeur et beaucoup de soin dans ses dessins et collages pour représenter son futur mariage avec l'homme idéal tel qu'elle l'imaginait : un beau blond aux yeux bleus remplis d'amour, aux traits fins, et surtout, issu d'une noble famille de sang-pur. Avec un peu de chance, elle le rencontrerait peut-être à Poudlard ?
Dans l'atelier de Nestor, le jardinier qui prenait soin du domaine où il vivait avec sa grand-mère, Neville avait trouvé un lieu de refuge. Neville était fasciné par l'activité que pratiquait Nestor : tailler le bois. Généralement, il sculptait des pièces en bois aux propriétés magiques et les utilisait pour conjurer les mauvais sorts ou éloigner la malchance. Après l'avoir observé faire, Neville avait un jour demandé à Nestor s'il pouvait lui apprendre.
Le jour de son anniversaire, comme à son habitude, Neville se rendit à l'hôpital Sainte Mangouste en compagnie de sa grand-mère pour rendre visite à ses parents qui résidaient au 4ème étage où se trouvait le Service de pathologie des sortilèges. Cette année, Neville avait préparé un petit cadeau pour ses parents. Il avait espoir que Nestor avait raison et que les mauvais sorts qu'avaient subis ses parents pourraient être contrés par ses réalisations en bois. Il déposa donc sur la table de chevet de ses parents deux petits cœurs en bois et un petit mot, plein de l'espoir que seul un enfant peut avoir qu'un jour ses parents lui reviennent.
Crabbe Sénior faisait comme tous les étés un tri dans ses affaires, il tomba alors sur un vieux dessin de son fils, offert à l'occasion de la fête des pères. Il se souvint qu'il avait voulu l'accrocher sur le frigo mais que c'était mission impossible en raison de sa condition de Mangemort.
Cela faisait plusieurs heures qu'Augusta Londubat rangeait le grenier en pestant. Comment, par Merlin, avait-elle pu laisser sa famille accumuler autant d'âneries en tout genre ? Elle avait déjà jeté des dizaines de vielles robes, des centaines de papiers (certains dataient même d'Arcturus Black !) et tout un tas de vieilleries stockées par Algie. En soulevant une ancienne édition de Mille herbes et champignons magiques ayant sans doute appartenu à son fils, elle retrouva une boite qu'elle n'avait pas vue depuis plusieurs années. Elle s'agenouilla en grimaçant, déposa la boite au sol et l'ouvrit.
Elle sourit faiblement face à dix ans de dessins et cartes. Son petit-fils n'avait pas la moindre idée de l'existence de cette boite, évidemment. Après tout, il avait donné ses créations à ses parents et ne s'était jamais questionné sur ce qu'elles étaient devenues. Augusta non plus, au départ. Mais elle avait un jour surpris un soignant (un incompétent surtout !) en train de jeter la liasse de dessins qui s'accumulait au chevet d'Alice. Dès lors, elle avait pris soin de récupérer chaque cadeau laissé par Neville auprès de ses parents.
Parmi les nombreux dessins de l'enfant avec ses parents, l'un attira particulièrement son attention. En plus de Frank et Alice, entourée de ses éternels emballages de sucreries, elle se reconnut sur le dessin. Comment son petit-fils avait-il dessiné son chapeau ?! Et pourquoi cet air contrarié ? Décidemment, le dessin n'est pas son talent !
Alors qu'elle remettait délicatement les feuilles dans la boite, elle retrouva la dernière création de l'enfant, juste avant son entrée à Poudlard : un origami de Trévor, son crapaud.
Elle referma la boite et la déposa sur le vieux coffre à jouets de Neville. Tout ceci lui appartenait, après tout, et Augusta se refusa à jeter ces précieux souvenirs. Le garçon devait rentrer dans un mois, après avoir réussi ses BUSE, naturellement. Alors, peut-être, elle lui parlerait de cette boite à dessins...
La première fois que Minerva McGonagall pénétra dans son bureau de professeur de métamorphose, elle trouva un minuscule carton, perdu dans un coin, plein de poussière. Il semblait ne pas avoir été ouvert depuis des centaines d'années. À l'intérieur, elle trouva plusieurs objets, du parchemin, des plumes, un livre mais deux choses attirèrent son attention plus que le reste. Un pot à plume pailleté et un tas de papiers qui semblaient déchirés.
Intriguée par l'objet et par ce puzzle, elle lança : REPARO. Un coeur en papier se reconstitua sous ses yeux avec le message suivant : Pour maman, la plus belle avec son diadème. Héléna.
Elle était face à un cadeau d'Héléna Serdaigle pour Rowena. Un porte plume et un message sur un coeur en carton, tout ça aux couleurs préférées de Rowena. Avait-il été déchiré une fois que Rowena c'était rendu compte du vol du diadème par sa fille ? Nul ne le saura...Mais il paraît que tous les jours la Dame Grise passe voir ce coeur réparé.
Le meilleur mobile pour bébé du monde entier, par les frères Weasley
Dès que les parents Weasley étaient partis à la maternité, laissant leurs plus jeunes fils aux soins de Bill (10 ans) et Charlie (8 ans), tous deux de très sérieux petits garçons, les cinq têtes rousses et un bébé babillant s'étaient activés immédiatement.
"On prend la laine de Maman ! Elle verra rien ! Tu vas faire quoi Charlie ?
-Un dragon en papier ! Comme ça elle aimera les animaux et elle sera super forte et courageuse !
-Pourquoi est-ce que j'ai demandé ?"
Charlie lança un grand sourire fier à son aîné, avant de se tourner vers les jumeaux, âgés de 3 ans mais déjà bien trop intelligents pour le bien de tous.
"Vous mettez quoi sur le mobile de Ginny ?"
Les deux garnements sortirent du papier tout collant de leurs poches et exhibèrent des dragées aux couleurs plus que douteuses. Charlie ne les aurait mises dans sa bouche pour rien au monde, mais il rigola simplement. Percy, tout sage, apporta une belle plume d'Errol, avec l'air le plus sérieux du monde.
"Avec une plume, elle sera intelligente et sérieuse à Poudlard.
-C'est trop nul comme idée ! s'exclama Fred.
-Bill ! Fred il m'embête !"
Bill haussa les épaules, tout occupé à malaxer de la pâte dorée, concentré sur les souvenirs qu'il avait de la pièce qu'il tentait de reproduire. Il en avait tellement contemplé dans des livres, rêveur, qu'il se souvenait de son apparence par coeur.
"C'est bien, une plume, le rassura-t-il.
-Tu fais quoi ?
-Un gallion d'or, pour qu'elle devienne super riche plus tard.
-Oh ouais ! On en veut ! pépia Georges.
-On verra si vous êtes sages.
-On est toujours sages !"
Une fois le mobile fabriqué, les fils de laines accrochés et les divers ornements suspendus -Bill ne voulait pas savoir avec quoi Fred et George avaient collés leurs dragées-, ils se retournèrent vers Ron qui gazouillait toujours dans son berceau. Le fil de laine violet demeurait vide, et pour sûr, Ron aussi devait être trop heureux d'avoir une petite soeur !
"Tu veux mettre quoi Ron ?" demanda Fred.
Ron agita sa tototte de toutes ses forces en faisant des risettes. Les cinq frères se regardèrent d'un même mouvement. Quelques heures et gouttes de bave essuyées plus tard, la plus belle des petites soeurs du monde -la leur au cas où vous n'auriez pas compris- dormait paisiblement, enroulée dans une douce couverture, bercée par les légers frémissements des breloques du mobile suspendu au dessus d'elle...
Alors qu'elle fouillait les cartons dans le grenier de leur maison, Ginny Potter tomba sur un carton contenant les quelques affaires que son mari avait rapporté de chez son oncle et sa tante. Harry parlait très peu des dix premières années de son enfance, et la curiosité de la sorcière prit alors le dessus.
Elle ouvrit le carton et en sortit alors une carte qui lui fit monter les larmes aux yeux...
Que de souvenirs dans la cave des Malefoy, plusieurs malles semblent pleine de bricolage divers. Mais c'est celle portant la mentions Scorpius 2001 dans laquelle nous nous attardons quelques instants.
Quelques année en arrière:
Scorpius, 6 ans, adorait écouter son papa lui raconter les aventures de son grand-père Lucius. Les fois où il torturait amicalement des moldus qui voulaient faire connaissance, quand il se rendait à des fêtes déguisées et qu'il faisait voler des gens pour rire. Il y avait toujours beaucoup d'histoires et de choses à dire.
Scorpius aimait bien quand son papa lui faisait la liste des objets préféré de son papi. Les cailloux qui brillent, les pièces dorées, le serpent dans lequel il aimait mettre sa baguette (son papa devenait un peu rouge quand il se souvenait du serpent) et tout plein d'autres choses merveilleuses.
Alors pour l'anniversaire de son papilu, Scorpius lui préparait un cadeau. Même que sa maman l'a aidé pour écrire le mots sans fautes.
Si Padma et Parvati sont proches, le souvenir sur lequel Padma retomba lui fit repenser à l'époque de la discorde… C'était avant leur entrée à Poudlard, avant leur première baguette et pendant les premières expériences magiques. Parvati avait été la première à tenter quelques lumos en cachette, piquant la baguette d'un parent inattentif. Padma se moquait souvent des échecs de sa sœur mais en réalité, elle l'admirait beaucoup.
Avec le recul, Padma comprenait l'agacement que devait ressentir Parvati et ce qui l'avait poussée à tenter le sort le plus raté de l'histoire des Patil ! Dans la famille, tout le monde connait l'anecdote et lors de certains repas, il n'était pas rare que l'un ou l'autre la mentionne. Il y a cependant un élément que Padma n'a jamais avoué qu'à sa sœur : d'une remontrance ratée, Padma a su faire une introspection. C'est à partir de ce moment qu'elle a réussi à ne plus être une copie de sa sœur, à prendre son envol et finalement, à se rapprocher de Parvati. Cette Beuglante enfantine jusque dans la forme était décidément le meilleur des cadeaux jamais reçus.
Neville arriva dans la vielle chambre de ses parents. Ils étaient décédés et il fallait faire du tri dans leurs affaires.
Tout en rangeant les vêtements, il trouva un curieux carton.
Il se demanda ce qu'il contenait.
Il l'ouvrit
A l'intérieur, c'était un bazar digne de la boutique Zonko : de vieux objets magiques, des livres, des dessins d'enfance.
Il regarda un des dessins
Cette boîte, Dudley n'avait jamais eu le droit de l'ouvrir. Même enfant gâté à qui ses parents cédeaient tout, il n'avait su convaincre sa mère de le laisser jeter un coup d’œil, même furtif. Alors lorsqu'il rendit visite à Pétunia dans sa maison de repos, il fût surpris qu'elle l'accueille avec la boîte posée sur son bureau. Sans un mot, elle lui indiqua de l'ouvrir. Il s'exécuta et en sortit un objet :
Pétunia prit la parole :
"J'ai fabriqué ce photophore pour ta tante. Je l'admirais beaucoup tu sais. Elle était tout ce que je n'étais pas. Elle avait des aptitudes extraordinaires. J'ai voulu lui offrir un cadeau qu'elle garderait toujours, qui lui rappellerait notre sororité. Ferme la bouche Dudley, je n'ai pas toujours détesté Lily. Je ne l'ai en réalité jamais détestée... Celui que je haïssais, c'était son ami étrange aux cheveux noirs et à l'air morne. C'est à cause de lui que ce cadeau est enfermé dans une boîte depuis tant d'années. Il a choisi le même jour que moi pour offrir un stupide cadeau magique à Lily ! Alors qu'elle aimait mon photophore, elle l'a laissé de côté pour un je ne sais quoi imbécile ! J'avais pourtant mis une bougie "magique" pour nous ! Elle était censée rester allumée durant des années ! Mais rongée par la jalousie, j'ai éteint la bougie en hurlant sur Lily qu'elle était un monstre, qu'elle ne devait plus m'approcher ! Ensuite, tu connais l'histoire. James, Harry, l’assassin, et le berceau devant notre porte. Ton cousin était accompagné d'une lettre et de ce vieux cadeau. Elle l'avait gardé... Le vieux barbu a su me convaincre de garder Harry..."