Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Idéaliser sa moitié, serait-ce le secret d'un couple qui dure ?
Dernière modification par un modérateur :
J'ai un peu de mal à la trouver crédible, du coup...
Parce que quand on est idéalisé-e ça met aussi une certaine pression. Et quand ça craque, ça fait mal, et on prend en pleine poire l'impression que l'autre ne nous aime pas vraiment, mais une sorte d’ersatz qu'iel s'est construit.
Je suis consciente des limites du concept même d'aimer quelqu'un "tel qu'il est" puisque la réalité objective n'existe pas et qu'on est forcément passé au filtre du regard que quelqu'un pose sur nous. Pour autant, je crois sincèrement que l'idéalisation se heurte nécessairement à l'épreuve de la réalité à un moment ou à un autre et qu'on ne peut pas en rester éternellement à l'image qu'on se fait de l'autre. J'avoue que je ne vois pas trop d'intérêt à une relation amoureuse où chacun vit dans sa propre représentation mentale de ce que l'autre devrait être. L'intérêt de se lier avec autrui (pas forcément dans une relation de couple d'ailleurs) c'est d'aller à sa rencontre, et vice-versa.c'est pas du tout contradictoire avec l'étude en question.Pour ma part, jusqu’à présent, je pensais qu’avoir conscience des défauts et trucs relous de mon cher et tendre aiderait notre relation à perdurer.
) ça : c-à-d faire remarquer à sa moitié des défauts, c'est possiblement un facteur de non satisfaction et de durée d'une relation. Tout comme se satisfaire d'une personne ne revient pas à se couvrir les yeux pour ne pas voir ses défauts, voir les dits-défauts ne revient pas à les reprocher régulièrement à la personne en question.Je n’hésitais pas à lui faire remarquer, donc, qu’il était un râleur de première et que sa tendance à ne pas ranger ses chaussettes n’était pas compatible avec sa volonté d’être féministe.


. Voilà 15 ans de cela et nous nous aimons sincèrement, sachant tous deux à quoi nous en tenir 