Il faut vous habituer à l'écriture inclusive, elle est là pour rester !

30 Octobre 2013
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@Cépamoi je sais pas comment mieux formuler ça, mais ce que je voulais dire c'est que, d'après ce que j'en comprends, la notion de genre n'est qu'une notion inventée par la société (construction sociale, je crois que c'est ça qu'on dit). Il se trouve que cette invention n'apporte rien de positif à personne (à part aux hommes cis en tant que "dominants" dans la société) mais apporte visiblement du négatif à pas mal de monde.
A partir de ce moment-là, est-ce qu'on pourrait pas se dire qu'on s'en balance, de cette notion inventée de genre, que c'était une connerie d'inventer ça, et qu'il faut arrêter et réaliser qu'on est tou.te.s, simplement, des humain.e.s...?

Je te dis ça, parce que tu parles de mégenrage, mais sans genre, fini le mégenrage... ou alors j'ai rien compris...???

(J'avoue que depuis toute petite, en fait, je comprends rien, je me suis jamais "genrée" moi-même, ni vis-à-vis de la société ni en internalisant le truc, depuis toute petite j'ai jamais compris les délires de "mais nan ça c'est pour les garçons..." ou encore "c'est pas beau pour une fille de se ronger les ongles" (ah bon parce que des ongles rongés sur un garçon par contre ça fait joli...? et je parle du point de vue d'une personne qui n'a pas de problème avec le fait d'être une vertébrée mammifère femelle du point de vue reproductif mais qui est néanmoins emmerdée d'être "genrée femme" par cette putain de société...)
 
Dernière édition :
25 Février 2014
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@Madhiko
Juste concernant le genre, même si j'ai aussi du mal à comprendre le concept/l'importance que ça peut revêter pour certaines personnes (et que je m'interroge sur l'idée que vouloir systématiquement mettre en avant son genre quand on parle puisse être une construction sociale lié à notre société qui mets beaucoup en avant le genre); eh bah le genre n'est pas l'expression de genre. Quand on voit pas exemple les dysphories de genre chez certaines personne trans, il ne s'agit pas de "j'ai des comportement masculins donc je suis un homme" mais vraiment d'un problème lié à la perception de son propre corps. Après toutes les personnes trans n'ont pas de dysphorie de genre, mais ça ne veut pas dire pour autant que c'est uniquement lié à l'expression de genre.
 
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Réactions : LaSergenteChef
12 Juin 2018
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Ca tombe bien personne ne les as cité... XD
EDIT : ah oui si d'accord, je vois, le sondage. Ben c'est un sondage ? Je vais le regarder du plus prêt mais je vois pas ce qu'il y a de mal à juste demander aux gens comment ils veulent qu'on leur parle.

Mais merci pour Karine Espineira, j'en ai déjà entendu parler, je finirai pas la lire.
 
20 Novembre 2012
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audreymarinpache.fr
Merci @Madhiko , ton explication c’edt Exactement ce que j’aurais voulu dire si j’avais su bien formuler les choses!


Dans ma vie, le fait d’etre XX ou XY a beaucoup plus d’importance que le genre auquel on s’identifie ( maladie génétique dans la famille qui ne touche que les personnes XY, et qui concerne de plus en plus de gens de notre entourage vu qu’on s’implique de plus en plus dans l’association de cette maladie), et je passe énormément de temps à expliquer des choses sur le sujet, dès que c’est a des personnes un peu militantes, j’ai toujours du mal à savoir comment m’exprimer a cause de ça...
 
27 Juin 2015
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@Dame Verveine : c'est exactement ça! dans l'anecdote que j'ai raconté plus tôt avec mon patron, il m'a dit texto que ok il comprenait que ça me touche que notre équipe de femme disparaisse derrière un mec (il dit sans arrêt tous et chacun), mais qu'il allait pas faire l'effort pour me faire plaisir. Super l'inclusivité... Et on a même pas commencé à parler de non binarité ou quoi...

Après, ce qui m'a aussi touchée, je vais pas me mentir, c'est le silence évocateur de mes collègues. On était toutes et tous autour de la table, en séminaire ou on partageait sur nos ressentis et tout... Elles savent que c'est un truc qui compte pour moi, mais je sais aussi qu'elles sont bien moins déconstruite donc je ne peux pas dire que je sois particulièrement surprise.

J'ose espérer que ça aura pu amorcer une réflexion pour elles aussi, parce qu'elles aussi accordent au masculin la plupart du temps...
 
12 Juin 2018
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Je reste perplexe sur l'idée que les non-binaire voudraient nécessairement plus une ecriture inclusive que les autres gens.
En fait j'ai du mal à comprendre, tu voudrais qu'elles fassent plus attention à la maniere dont elles se genrent quand elles parlent d'elles-meme ? En quoi est-ce consécutif d'une "deconstruction", et pourquoi ce serait forcement révélateur d'un manque de réflexion à ce sujet ?

Personnellement plus j'y réfléchis et moins j'ai envie d'utiliser le féminin.
Mais je comprend ton ressenti et ton besoin d'être écoutée, et je comprend aussi l'idée que quelqu'un qui utilise un langage inclusif est potentiellement plus au fait des questions de sexisme etc, mais je dirais que c'est moins dans l'intérêt rationnel de ce langage que de par le fait qu'il est utilisé principalement dans les cercles militant, donc ça correspond surtout à l'entourage et aux cercles fréquentés par cette personne.
 

Lumioptéryx

il + masculin
27 Juin 2014
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Beaucoup de choses ont déjà été dites, merci et soutien aux personnes blessées qui ont eu la patience de répondre. N'oubliez pas de prendre soin de vous et de vous autoriser à ne pas revenir quand vous avez mal. :fleur:

J'ai envie de discuter de deux points qui m'ont semblé moins investis que les autres.

(1)

Le premier, c'est à propos des "c'est difficile à lire", "c'est moche", le confort de lecture et d'écriture en général. Il faut penser aux mécanismes d'habituation du cerveau, il est très naturel que ce qui est nouveau provoque des réactions négatives, c'est une perception qu'on ne contrôle pas. Elle est au départ bienvenue puisque née d'un impératif de survie (dans la nature, c'est mieux de privilégier ce que l'on connaît et de se méfier de la nouveauté). Il faut savoir questionner cela et ne pas en rester à "ça me provoque cette réaction donc je rejette", parce qu'on n'est pas dans un contexte qui est cohérent avec cette réaction.

Je pense que ce qui se passe souvent, c'est que comme on ne peut pas savoir avec certitude pourquoi on ressent ça, on construit une explication qui semble coller avec notre état d'esprit et notre personnalité. Mais avant de se dire "c'est ma position et j'ai le droit de la défendre", il est des plus intéressants de questionner l'origine de cette position. Il y a de toute façon une composante personnelle dedans, on ne défend pas quelque chose quand ça n'a pas d'importance pour la stabilité de son psychisme.

Ce qui est rassurant dans le cas qui nous intéresse, c'est que changer une telle habitude est facile et rapide si tant est qu'on ne la refuse pas. Franchement, j'étais assez hostile à l'écriture inclusive quand je l'ai découverte et il n'a pas fallu plus de quelques mois avant de retrouver le même niveau d'effort que quand je ne m'en servais pas. Quant à la lecture, c'est encore bien plus rapide, vu que les terminaisons portent peu de sens. Je les lis à peine, mon cerveau a acquis un réflexe de "points/tirets avant la fin de la phrase > terminaison > pas besoin de s'y attarder je peux passer à la suite". Même chose pour l'oral, passés quelques instants de "ah tiens, c'est pareil", on s'y fait et on n'y prête plus attention (sauf si on fait exprès d'y prêter attention évidemment).
Il est bien sûr nécessaire de s'intéresser aux difficultés propres à chaque personne, notamment la dyslexie et la cécité. Mais ces sujets doivent faire partie des réflexions sur l'écriture, pas servir de joker argumentatif pour tout rejeter en bloc. On ne défend pas le respect si on utilise une minorité pour en invalider une autre... (Et c'est différent de dire "j'ai besoin de l'inclusif pour me genrer", toutes les personnes qui l'ont exprimé sur ce sujet ont précisé qu'elles étaient tout à fait d'accord pour s'adapter aux besoins des personnes dyslexiques et/ou malvoyantes.) J'ajouterais au passage qu'on peut être dyslexique et/ou malvoyant-e ET se genrer au neutre, donc se contenter d'abandonner l'inclusif ne suffirait pas.

L'écriture inclusive a de plus quelque chose de génial que je vois rarement relevé : comme elle n'est souple au niveau de ses règles, on peut se tromper, privilégier certaines formes, faire des tests progressifs et tout cela sans risquer de se faire attaquer par un-e "grammar nazi". Du coup, on peut sans souci s'entrainer et inclure de nouveaux termes au fur et à mesure sans pression.

Je termine ce premier point sur une remarque qui va me servir de transition pour la suite : les formes de type masculin + féminin (comme "ceux et celles" ou "auteurs et autrices") ne sont pas inclusives ! On ne désigne pas tout le monde avec, seulement les hommes et les femmes ! Ajouter le neutre uniquement sur demande, c'est considérer que les personnes qui en ont besoin pour se genrer ne sont à respecter que dans des cas particuliers et seulement si elles se manifestent (forçant de plus les outing). Que ces formes soient utilisées comme étape pour s'habituer à l'inclusif ou dans des contextes où malheureusement vous risquez des retombées nuisibles si vous allez plus loin que l'inclusion des femmes, je comprends tout à fait. Mais si vous avez le souhait de respecter toutes les identités, ça ne peut pas être votre écriture définitive.

(2)

J'en viens à mon deuxième point, qui a été rappelé mais qui me semble encore à insister.

Quel que soit notre avis sur l'écriture inclusive, on se défend soi, on défend des idées qui ont de l'importance pour nous. On défend une vision du monde qui compte pour soi, des habitudes qui sont imbriquées dans une perception de ce qu'on est et on défend ses sentiments et ses sensations.

Mais on ne peut pas s'arrêter là et se dire que donc les opinions se valent et qu'on peut discuter de tout dans le calme. Si vous parvenez à exposer votre point de vue sans stress, eh bien tant mieux pour vous. Soit vous avez une maîtrise exceptionnelle de vos sentiments, ce qui n'est pas forcément bon signe si vous ne l'avez pas acquise consciemment pour votre épanouissement, soit, ce qui est le plus probable, ce que vous défendez ne touche pas à quelque chose qui vous bouleverse dans la vie au quotidien.

Les personnes qui s'emballent sur un tel sujet, pour elles ce n'est pas juste une conversation avec des idées différentes. Vous êtes face à des gens qui sont hanté-es en permanence par le danger de la transphobie. La peur de s'outer et de perdre des ami-es et/ou de la famille, de les voir faire volte-face et les descendre verbalement. La peur constante quand iels rencontrent de nouvelles personnes, parce qu'on ne sait jamais comment on va être reçu-e. Qu'est-ce qu'on fait si on nous mégenre, est-ce qu'on prend le risque de le faire remarquer ou bien est-ce qu'on essaie de se convaincre qu'on n'a pas si mal que ça ?

C'est dur d'être trans, c'est dur de grandir dans la négation d'une partie de soi et de devoir affronter toute la Terre pour ne plus la laisser pourrir à l'intérieur. On ne le fait pas par confort, on le fait parce que ça fait trop mal de continuer à s'ignorer et qu'on aspire à au moins s'approcher d'une estime personnelle correcte. Et franchement, je vous le dis, quand on passe ses journées à se prendre des regards, des gens qui se retournent ou demandent carrément "t'es un mec ou une meuf ?", à faire des stratégies dignes de séries Netflix pour essayer de passer des bonnes journées... ben un genrage dans lequel on se sent bien, ça fait une énorme différence. C'est pas une question de linguistique, c'est pas qu'on aime pas débattre ou quoi, c'est juste qu'un peu moins de transphobie dans le quotidien ça permet de souffler, de se dire qu'on va dans le bon sens et que ça valait le coût de continuer à vivre.

Et quand on a besoin d'un genrage neutre, on se fiche que d'autres considèrent que le masculin peut être neutre ou que telle ou telle forme devrait suffire. Ça ne répond pas au problème, ça ne répond pas à la réalité. Ça ne transmet pas l'idée qu'on respecte les identités et qu'on peut être un-e allié-e pour elles.

(Je précise au cas où : je prends en compte le fait qu'on puisse être non-binaire et ne pas vouloir se genrer en neutre, c'est pour ça que je tourne plutôt les phrases avec des "quand on a besoin". Parce que même si soi on est à l'aise avec un genrage binaire, ce n'est pas le cas de tout le monde et ça ne peut donc pas suffire.)

Cela n’empêche évidemment pas que vous choisissiez d'écrire comme vous le voulez, rien ne vous impose quoi que ce soit. Mais vous ne pouvez pas à la fois choisir ce qui vous plaît et refuser les conséquences sociales de vos choix. Si vous tournez le dos à l'inclusif, vous tournez le dos aux personnes qui en ont besoin et vous contribuez à leur mal-être. C'est un fait, il ne dépend pas de votre opinion.

Bonus : ce message est entièrement rédigé avec l'écriture inclusive. Et il contient en tout 8 pronoms et accords neutres. Une petite dizaine de caractères modifiés pour un texte qui en contient plus de 7 000.
 
12 Juin 2018
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Et quand on a besoin d'un genrage neutre, on se fiche que d'autres considèrent que le masculin peut être neutre ou que telle ou telle forme devrait suffire. Ça ne répond pas au problème, ça ne répond pas à la réalité. Ça ne transmet pas l'idée qu'on respecte les identités et qu'on peut être un-e allié-e pour elles
Non justement, j'ai envie d'un genre neutre, et ce qui m'intéresse en premier c'est : quelle est la meilleur forme à adopter, la plus susceptible de perdurer ? Qu'en est-il de la langue aujourd'hui, qu'est-ce qui demande le moins d'effort à l'ENSEMBLE de la population et pas uniquement à un microcosme militant ?
C'est interrogations sont primordiales pour moi notamment parce que bien qu'étant concerné, ce n'est pas qu'une histoire de ressenti et de sentiment. Je ne suis pas qu'une personne avec une identité de genre, j'ai aussi et surtout un gros cerveau qui fonctionne bien et qui sait reflechir et prendre du recul, comme tous les humains. Et ça me permet aussi de me sentir mieux, de pas voir le monde uniquement à travers ce prisme. Je ne suis pas condamné à souffrir, ma personnalité est plus complexe que ça.

Et d'un côté comme de l'autre ça me dérange d'entendre des arguments faux, tout betement. Quel que soit notre avis ça n'est jamais une raison pour réécrire l'histoire ou n'importe quelle autre science (et en tant qu'anarchiste et que communiste, de la réécriture de l'histoire quel que soit son sens, j'en mange des pelletées tous les jours depuis l'adolescence. Toujours être prudent, ne jamais baisser la garde.)

En outre je remarque que quand on dit "Je suis concerné, ça me gène énormément que le débat sur le genre dans la langue prenne autant de place, j'ai un peu la gerbe chaque fois qu'on me demande mon pronom, chaque fois que j'entend des gens s'offusquer pour un même-pas-mot, j'aimerai que ça cesse pour ma santé mentale, je me sens isolé et completement incompris dans ce débat entre cis sûrs de leur genre et trans sûrs de leur genre, ce n'est pas l'absence de neutre mais l'obsession autour de cette question qui me blesse" et qu'on argumente en faveur d'une suppression, et de la valeur personnelle et intime de cette notion, étrangement plus personne n'écoute et les gens supposément ouverts d'esprit et déconstruits apparaissent l'être beaucoup moins :d

Je persiste et signe à penser que ce qui fait notre individualité n'a pas à être marqué dans la grammaire. Le genre c'est comme le sexe, comme la classe sociale, comme la couleur de peau, comme la religion, il n'y a aucune raison pour qu'elle apparaisse dans notre langage par defaut.


Si des gens trouvent important d'être désignés par le bon pronom à l'heure actuelle, c'est parce qu'ils considèrent comme évident qu'un pronom soit genré, mais linguistiquement parlant, c'est loin de l'être. [...] Ca n'empêche pas la société japonaise d'être sexiste, par ailleurs, mais je me demande bien ce que des Japonais penseraient de nos débats sur l'importance de choisir le bon pronom :hesite:
Toujours d'accord, et j'aimerai bien avoir l'avis de quelqu'un qui parle une langue non genrée également :)
Tout comme ça m'intéresse toujours de savoir si il existe des langues où d'autres particularité que le genre sont marqués dans la grammaire, et si il y a des débats de ce type mais à d'autres sujets.
 
30 Octobre 2013
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Tu parles de genre social?
Euh... non. Je parle juste du "genre". Je n'ai jamais entendu parler du genre autrement que comme quelque chose "d'inventé" par la société, je suppose que c'est pour ça que tu me parles de "genre social" mais moi je voulais juste parler de ce fameux genre qui est au cœur des débats ici même... quand quelqu'un.e dit "je suis transgenre", de quoi parle cette personne?

Je me suis connectée vite-fait pour répondre à Cépamoi qui me posait une question directe, je reviendrais lire tous les longs messages qui ont été postés depuis ma dernière connexion un peu plus tard, ça a l'air intéressant et là je suis trop rincée pour lire tout ça avec suffisamment de concentration. Bonne soirée à touXes!
 
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Réactions : Asilentio

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