J'ai une amie qui a de gros problèmes intestinaux. On ne sait pas ce qu'elle a, elle fait un peu l'autruche. Parfois je la pousse vers un médecin. Mais je lui fous la paix les trois-quarts du temps parce que bon, c'est pas moi qui souffre.
Elle n'hésite pas à nous dire quand elle a mal au ventre, elle assume ses sorties de cours en courant et n'a pas non plus peur de nous pousser hors de chez elle quand c'est le moment. Bon je pense qu'elle est moins malade que la Mad de l'article cela dit.
On est TOUS au courant dans notre groupe de potes et on vit avec ça, on fait ce qu'on peut pour elle surtout.
C'est pas un témoignage moralisateur pour dire "roh là là mais n'importe quoi il faut en parler", je comprends que ce soit hyper complexant et pas spécialement sympa comme sujet de conversation à la pause de midi. Mais je pense que le fait qu'on soit au courant lui donne des occasions de parler et ne l'oblige pas à se justifier chaque fois qu'elle doit s'éclipser. Elle peut dire "j'ai mal au ventre" en cours (vous savez, les amphis où toutes les chaises sont collées et où il faut faire lever toute la rangée pour sortir ?), et OUI on sait ce que ça veut dire, mais en même temps je suis vachement contente qu'elle me le dise parce que j'ai l'impression de pouvoir l'aider un tout petit peu à gérer ça.
Je suppose qu'elle ne pourrait pas en parler à n'importe quels potes non plus, personne ne s'est jamais moqué d'elle, je ne crois pas lui avoir fait la morale un jour (juste des "t'as essayé de manger moins de ci ou ça", sans insister parce que là encore, ça me regarde que dans une mesure très limitée je trouve), mais en tout cas c'est possible d'avoir des proches ouverts et je crois que ça fait du bien, un peu.
Beaucoup de courage aux madz qui souffrent de ce genre de maladies complètement nulles.
Elle n'hésite pas à nous dire quand elle a mal au ventre, elle assume ses sorties de cours en courant et n'a pas non plus peur de nous pousser hors de chez elle quand c'est le moment. Bon je pense qu'elle est moins malade que la Mad de l'article cela dit.
On est TOUS au courant dans notre groupe de potes et on vit avec ça, on fait ce qu'on peut pour elle surtout.
C'est pas un témoignage moralisateur pour dire "roh là là mais n'importe quoi il faut en parler", je comprends que ce soit hyper complexant et pas spécialement sympa comme sujet de conversation à la pause de midi. Mais je pense que le fait qu'on soit au courant lui donne des occasions de parler et ne l'oblige pas à se justifier chaque fois qu'elle doit s'éclipser. Elle peut dire "j'ai mal au ventre" en cours (vous savez, les amphis où toutes les chaises sont collées et où il faut faire lever toute la rangée pour sortir ?), et OUI on sait ce que ça veut dire, mais en même temps je suis vachement contente qu'elle me le dise parce que j'ai l'impression de pouvoir l'aider un tout petit peu à gérer ça.
Je suppose qu'elle ne pourrait pas en parler à n'importe quels potes non plus, personne ne s'est jamais moqué d'elle, je ne crois pas lui avoir fait la morale un jour (juste des "t'as essayé de manger moins de ci ou ça", sans insister parce que là encore, ça me regarde que dans une mesure très limitée je trouve), mais en tout cas c'est possible d'avoir des proches ouverts et je crois que ça fait du bien, un peu.
Beaucoup de courage aux madz qui souffrent de ce genre de maladies complètement nulles.