Tout mon soutien à l'auteur mais également aux madmoizelles concernées.
En revanche 2 choses me chiffonnent et je pense que c'est important de le dire. Deux termes m'ont mises très mal à l'aise et utilisés dans la vie courante et/ou dans des articles peuvent être psychophobes.
Je comprends bien qu'il s'agit d'un témoignage et donc d'un ressenti mais les termes "interner" et "asile psychiatrique" me choquent et participent à stigmatiser les gens qui sont hospitalisés dans des hôpitaux psychiatriques.
Tu précises bien que la dépression est une maladie et je suis d'accord, et ce propos est tt à fait déculpabilisant. Du coup parler d'asile au lieu d'hôpital et d'internement pour parler d'une hospitalisation meme sous contrainte, ça va à l'encontre du discours déculpabilisant.
En revanche 2 choses me chiffonnent et je pense que c'est important de le dire. Deux termes m'ont mises très mal à l'aise et utilisés dans la vie courante et/ou dans des articles peuvent être psychophobes.
Je comprends bien qu'il s'agit d'un témoignage et donc d'un ressenti mais les termes "interner" et "asile psychiatrique" me choquent et participent à stigmatiser les gens qui sont hospitalisés dans des hôpitaux psychiatriques.
Tu précises bien que la dépression est une maladie et je suis d'accord, et ce propos est tt à fait déculpabilisant. Du coup parler d'asile au lieu d'hôpital et d'internement pour parler d'une hospitalisation meme sous contrainte, ça va à l'encontre du discours déculpabilisant.

Je comprends ton point de vue mais je ne le partage pas. Je m'explique. Lorsque je précise que la dépression est une maladie, je ne cherche pas vraiment à déculpabiliser la personne mais plutôt à informer les gens (mon ton ne se veut absolument pas moralisateur bien sûr, si ma mère n'avait pas eu de dépression jamais je n'aurais eu ce genre de propos). La dépression est un mal invisible. Il est très difficile de s'y confronter quand on a affaire à elle pour la première fois.
Je rejoins totalement l'avis de Prettyblues à ce sujet, il faut appeler un chat un chat: oui, "interner", et oui dans un "asile". Tout particulièrement St Anne, il n'y a rien à enjoliver... ce sont des personnes en souffrance qu'il faut parfois protéger d'elles mêmes, et isoler du monde extérieur pour qu'elles se "reposent", loin de leurs responsabilités. Il faudrait bien plus qu'une modification sémantique pour combattre la stigmatisation. De toute façon, tout ça me passe bien au-dessus perso, le "qu'en dira-t-on", je laisse ça aux cons. On ne subit pas de préjugés quand on s'entoure de personnes intelligentes et cultivées