@elisabellissima C'est pour ça que j'ai pas aime le rapport France/Colombie dans l'article. Je sais bien qu'avorter clandestinement n'a rien à voir avec avorter dans un pays comme la France.
J'essaie de ne pas faire de mon expérience une généralité mais mes copines qui ne l'ont pas vécu comme toi et moi sont rares. J'ai eu la chance d'être toujours accompagnée dans ces démarches. Ado, c'est la mere d'un de mes meilleurs potes qui s'est chargé des démarches. Plus tard, j'ai délégué au père parce qu'après 25 appels sans réponse ou pire des insultes j'en pouvais plus. J'étais physiquement et moralement à bout. Quand j'ai enfin pu parler à l'infirmière qui s'est occupé de moi elle m'a expliqué qu'elle était à la fois dans la salle d'opération pour les IVG mais aussi en charge de repondre au téléphone. Tu m'étonnes que j'ai mis plusieurs jours à la joindre. La gynécologue qui m'a opéré à "oublié" de me dire quand est venu le moment donc je n'ai pas pu demander la présence de mon mec de l'époque. Elle m'a parlé une fois pour me dire "Si vous me laissez pas faire on va pas y arriver".
Je vis en région parisienne, j'avais un médecin généraliste, j'ai appelé tous les hôpitaux de la région et il a fallu que je flippe 2 semaines avant qu'on me confirme que je n'allais pas être obligée d'avorter à l'étranger à cause des délais. J'avais un CDI, 25 ans passés, je présentais bien, j'étais dans un couple stable alors comment elles sont traitées les adolescentes "paumées"? Je veux pas entrer dans le cliché mais si moi avec ma gueule de fille adulte et responsable on me traite comme ca comment on traite des ados?
Remettre en cause les modalités de la loi qui nous permet d'avorter sous couvert de "quand meme je suis pour" c'est participer au discours des anti IVG. Il faut être intransigeant avec ca parce que meme en démocratie le droit des femmes n'est jamais un acquis.
J'essaie de ne pas faire de mon expérience une généralité mais mes copines qui ne l'ont pas vécu comme toi et moi sont rares. J'ai eu la chance d'être toujours accompagnée dans ces démarches. Ado, c'est la mere d'un de mes meilleurs potes qui s'est chargé des démarches. Plus tard, j'ai délégué au père parce qu'après 25 appels sans réponse ou pire des insultes j'en pouvais plus. J'étais physiquement et moralement à bout. Quand j'ai enfin pu parler à l'infirmière qui s'est occupé de moi elle m'a expliqué qu'elle était à la fois dans la salle d'opération pour les IVG mais aussi en charge de repondre au téléphone. Tu m'étonnes que j'ai mis plusieurs jours à la joindre. La gynécologue qui m'a opéré à "oublié" de me dire quand est venu le moment donc je n'ai pas pu demander la présence de mon mec de l'époque. Elle m'a parlé une fois pour me dire "Si vous me laissez pas faire on va pas y arriver".
Je vis en région parisienne, j'avais un médecin généraliste, j'ai appelé tous les hôpitaux de la région et il a fallu que je flippe 2 semaines avant qu'on me confirme que je n'allais pas être obligée d'avorter à l'étranger à cause des délais. J'avais un CDI, 25 ans passés, je présentais bien, j'étais dans un couple stable alors comment elles sont traitées les adolescentes "paumées"? Je veux pas entrer dans le cliché mais si moi avec ma gueule de fille adulte et responsable on me traite comme ca comment on traite des ados?
Remettre en cause les modalités de la loi qui nous permet d'avorter sous couvert de "quand meme je suis pour" c'est participer au discours des anti IVG. Il faut être intransigeant avec ca parce que meme en démocratie le droit des femmes n'est jamais un acquis.