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J’ai choisi d’étudier ma passion, et je ne le regrette pas !
- Initiateur de la discussion Faustine M
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J'ai cliqué sur l'article en me disant "cool" et en fait j'ai vu que l'ICART était un établissement privé donc oui on peut choisir d'étudier sa passion mais ça revient à 8000 l'année!
J'ai l'impression de m'être fait avoir, j'ai cliqué pour savoir comment cette Madz vivait de sa passion pas pour avoir une pub pour une école privée qui se fait déjà plein d'argent.
Ma soeur aussi a rejoint une école privée hors de prix et je trouve ça scandaleux que seuls certains très privilégiés aient accès à certaines études
J'ai l'impression de m'être fait avoir, j'ai cliqué pour savoir comment cette Madz vivait de sa passion pas pour avoir une pub pour une école privée qui se fait déjà plein d'argent.
Ma soeur aussi a rejoint une école privée hors de prix et je trouve ça scandaleux que seuls certains très privilégiés aient accès à certaines études
@Peace&Love&It;3
Le marché de la culture et particulièrement de l'art étant déjà globalement très élitiste, la boucle est bouclée...
Faudrait pas que la plèbe puisse s'introduire parmi nous, n'est-ce pas.
S'ils ont des thunes, c'est bien pour cela qu'ils peuvent s'acheter de l'espace promotionnel dans Madmoizelle...
Perso, je ne lis plus que très rarement les articles "en partenariat avec..." parce que bah, c'est de la publicité qui ne s'assume pas en fait, ce que je trouve pire que de la pub affichée...
Autant dans les articles sur la mode/déco qui te présente une sélection de produits, c'est de bonne guerre, puisqu'on est dans la consommation, mais sur les sujets des écoles, de la politique, etc... je trouve ça franchement douteux, parce qu'on te prends pour un pigeon en te faisant croire à un vrai témoignage... alors que c'est juste de la pub.
PS : Joli mot "partenariat" d'ailleurs, c'est mignon, c'est un peu comme dire "plan social" pour "licenciements massifs", ça fait passer la pilule ni vu ni connu...
Le marché de la culture et particulièrement de l'art étant déjà globalement très élitiste, la boucle est bouclée...
Faudrait pas que la plèbe puisse s'introduire parmi nous, n'est-ce pas.
S'ils ont des thunes, c'est bien pour cela qu'ils peuvent s'acheter de l'espace promotionnel dans Madmoizelle...
Perso, je ne lis plus que très rarement les articles "en partenariat avec..." parce que bah, c'est de la publicité qui ne s'assume pas en fait, ce que je trouve pire que de la pub affichée...
Autant dans les articles sur la mode/déco qui te présente une sélection de produits, c'est de bonne guerre, puisqu'on est dans la consommation, mais sur les sujets des écoles, de la politique, etc... je trouve ça franchement douteux, parce qu'on te prends pour un pigeon en te faisant croire à un vrai témoignage... alors que c'est juste de la pub.
PS : Joli mot "partenariat" d'ailleurs, c'est mignon, c'est un peu comme dire "plan social" pour "licenciements massifs", ça fait passer la pilule ni vu ni connu...
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En Belgique, il y a un plusieurs masters dispensés par les universités (publiques) dans le même genre, sans concours : gestion culturelle, arts du spectacle. En Flandre il y a aussi "agogiek wetenschappen", qu'on peut traduire par "sciences agogiques" (comme pédagogique mais pas que pour les enfants -> ça s'applique aux musées aussi, par exemple, c'est un peu différent de gestion culturelle).
Par contre, de l'avis de tous mes amis qui ont fait ces études (celles mentionnées ci-dessus donc, pas l'ICART) : c'est intéressant, mais c'est "fourre-tout". Et pas vraiment une voie royale vers les métiers qui en découleraient d'office (de toute façon, le marché est un peu saturé), c'est plutôt une de ces voies qui mènent à tout et rien à la fois. Ils sont plutôt de l'avis "on a fait ces études pour avoir un diplôme qui ressemble vaguement à ce qu'on veut faire, on y a appris les rouages du système culturel, mais concrètement, 80% de nos compétences viennent de notre expérience personnelle, en associatif par exemple"
Par contre, de l'avis de tous mes amis qui ont fait ces études (celles mentionnées ci-dessus donc, pas l'ICART) : c'est intéressant, mais c'est "fourre-tout". Et pas vraiment une voie royale vers les métiers qui en découleraient d'office (de toute façon, le marché est un peu saturé), c'est plutôt une de ces voies qui mènent à tout et rien à la fois. Ils sont plutôt de l'avis "on a fait ces études pour avoir un diplôme qui ressemble vaguement à ce qu'on veut faire, on y a appris les rouages du système culturel, mais concrètement, 80% de nos compétences viennent de notre expérience personnelle, en associatif par exemple"
Il y a des formations universitaire dans le domaine du management culturel (pas des masses mais il y en a) plus d'autres plus largement sur la médiation culturelle, les arts du spectacle....
Je me demande quel avantage ça a de faire ce genre d'école par rapport à la fac, le réseau pour accéder à des stages rapidement peut être ?
Je me demande quel avantage ça a de faire ce genre d'école par rapport à la fac, le réseau pour accéder à des stages rapidement peut être ?
En dehors des établissements privés et hors de prix, se mettre à fond dans sa passion c'est compliqué pour plein de raisons: le monde du supérieur n'est pas accessible pour tout le monde (pas que raisons financières) et se trouver SA passion dans ce milieu, ça n'arrive pas "comme ça", pour tout le monde
Je n'avais pas de passion en sortant du lycée et si je m'étais écoutée, je n'aurais pas suivi les recommandations de mes ancien.ne.s enseignant.e.s à base de "tu as de très bonnes notes, fais ça, va là-bas". Ce qui m'a valu une formation très honorable, parfois passionnante, mais voilà. Ce qui le cas pour beaucoup de licences et de masters, en fait ! Pour le master, j'ai décidé de suivre "ma passion", mais encore une fois, je trouve ça assez dur d'entendre ce terme, parce que comme la majorité des étudiant.e.s, je travaillais à côté. Pas pour payer des frais d'université, mais simplement pour manger. Donc un moment, la "passion" elle redescend vite.
Et c'est justement là où je veux en venir. J'ai abandonné mon envie de recherche, c'est fini le doctorat, c'était une passion. Pourquoi ? Principalement pour la thune. Donc être animé.e par une passion: oui. En faire un mantra dans le supérieur, sans prendre en compte les conditions de chacun.e: non.
@Dame de lotus est-ce que des écoles comme l'Ecole de Recherche Graphique entrent dans cela ?
Je n'avais pas de passion en sortant du lycée et si je m'étais écoutée, je n'aurais pas suivi les recommandations de mes ancien.ne.s enseignant.e.s à base de "tu as de très bonnes notes, fais ça, va là-bas". Ce qui m'a valu une formation très honorable, parfois passionnante, mais voilà. Ce qui le cas pour beaucoup de licences et de masters, en fait ! Pour le master, j'ai décidé de suivre "ma passion", mais encore une fois, je trouve ça assez dur d'entendre ce terme, parce que comme la majorité des étudiant.e.s, je travaillais à côté. Pas pour payer des frais d'université, mais simplement pour manger. Donc un moment, la "passion" elle redescend vite.
Et c'est justement là où je veux en venir. J'ai abandonné mon envie de recherche, c'est fini le doctorat, c'était une passion. Pourquoi ? Principalement pour la thune. Donc être animé.e par une passion: oui. En faire un mantra dans le supérieur, sans prendre en compte les conditions de chacun.e: non.@Dame de lotus est-ce que des écoles comme l'Ecole de Recherche Graphique entrent dans cela ?
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@GingerBraid de ce que j'en ai lu en feuilletant le programme des années, un des avantages considérables pour moi reste la place prédominante des stages (c'est rare en fac d'en avoir dès la 1ère année et qu'ils soient si longs en 3e/4e année) + des travaux pratiques qui ont l'air plus poussés que dans une licence un peu lambda de médiation culturelle.
De toute manière, les étudiant.e.s en fac ont souvent pas les moyens de faire de tels stages car l'été reste un moment privilégié pour effectuer des petits boulots. C'est compatible avec un soutien financier important des parents pas avec la précarité de la majorité des étudiant.e.s.
Puis nécessairement, avoir un master d’une école si chère, ça en dit long sur ton statut social et ça peut sans doute donner de la légitimité, de la valeur à ton parcours. La petite touche de prestige, indépendamment de ta personnalité, compétences perso ou de la qualité des enseignements qu'on t'a fournis.
Après sincèrement, il y a d'autres masters intéressants à faire dans le domaine notamment si on est intéressés par la muséologie.
De toute manière, les étudiant.e.s en fac ont souvent pas les moyens de faire de tels stages car l'été reste un moment privilégié pour effectuer des petits boulots. C'est compatible avec un soutien financier important des parents pas avec la précarité de la majorité des étudiant.e.s.
Puis nécessairement, avoir un master d’une école si chère, ça en dit long sur ton statut social et ça peut sans doute donner de la légitimité, de la valeur à ton parcours. La petite touche de prestige, indépendamment de ta personnalité, compétences perso ou de la qualité des enseignements qu'on t'a fournis.
Après sincèrement, il y a d'autres masters intéressants à faire dans le domaine notamment si on est intéressés par la muséologie.
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@vercoquin
Je ne comprends pas ta question
(je sais ce qu'est l'erg, mais je ne comprends pas ce que regroupe "cela")
Je ne comprends pas ta question
(je sais ce qu'est l'erg, mais je ne comprends pas ce que regroupe "cela")
@vercoquin
Je ne comprends pas ta question
Les masters dispensés par les universités. Ou ça reste quelque chose de privé (et est-ce que c'est la même chose entendue en France) ?
Je vais peut-être me faire taper dessus, mais dire " à 19 ans j'ai choisi d'étudier ma passion et je regrette pas " , mouaif, dans le sens ou t'es encore dans les études.
J'ai 25 ans, j'ai une licence, un master, et je suis dans mon second master de ma passion. En milieu culturel aussi. Bon. J'ai perdu mon taff d'été bekoz pas d'ouverture du musée ou je taff, et sinon je suis prof en histoire de l'art à la fac, mais en tant que vacataire, et putain, ca craint, tu le fais pas pour l'argent ou même pas pour vivre en fait, juste. Je réfléchis pas trop trop à ma retraite là...
Et ouai, pour taffer dans le culturel, t'as la fac. Et sans forcément devoir débourser des milles en loyer , ou autre, puisque par exemple, à Quimper ( petite ville de caractère tmtc), t'as un IUP patrimoine reconnus qui débute par une L3 prof et suis d'un master. #Uni is cool
J'ai 25 ans, j'ai une licence, un master, et je suis dans mon second master de ma passion. En milieu culturel aussi. Bon. J'ai perdu mon taff d'été bekoz pas d'ouverture du musée ou je taff, et sinon je suis prof en histoire de l'art à la fac, mais en tant que vacataire, et putain, ca craint, tu le fais pas pour l'argent ou même pas pour vivre en fait, juste. Je réfléchis pas trop trop à ma retraite là...
Et ouai, pour taffer dans le culturel, t'as la fac. Et sans forcément devoir débourser des milles en loyer , ou autre, puisque par exemple, à Quimper ( petite ville de caractère tmtc), t'as un IUP patrimoine reconnus qui débute par une L3 prof et suis d'un master. #Uni is cool
@vercoquin
L'erg c'est ce qu'on appelle une école supérieure des arts, qui est organisée/subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une école supérieure des arts, c'est un peu l'équivalent des hautes écoles ("universités") mais pour les arts (vidéo, photo, musique, typographie, danse, etc). Dès qu'on appartient à cette catégorie organisé/subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, ça implique que les étudiants paient un minerval raisonnable et déterminé pour l'ensemble des établissements, qu'ils reçoivent un diplôme reconnu par l'Etat belge, etc. (Par contre l'erg c'est sur admission)
En gros, en Belgique, y'a peu de "privé" comme en France, avec des cursus qui coûtent un demi-rein, avec une procédure d'admission très sélective et qui sont à moitié reconnus. La majorité des établissements sont "publics" : c'est-à-dire qu'ils ne sont pas directement sous la tutelle de l'Etat, ils sont "libres" et indépendants, ils ont chacun une forme juridique propre, mais ils sont subventionnés par l'Etat (et donc ils répondent à des règles, notamment de financement, un minerval déterminé, etc) (ici, l'Etat = Fédération Wallonie-Bruxelles, l'enseignement étant une compétence qui dépend des régions linguistiques).
Et concernant les masters de gestion culturelle et autres dont je parlais, ce sont des cursus qui sont dispensés plutôt à l'unif. Les écoles supérieures des arts, c'est vraiment un enseignement artistique (on apprend le violon dans une école supérieure des arts, mais la musicologie à l'unif), mais ça dispense un diplôme de bachelier/master tout comme les hautes écoles/universités.
J'espère que j'ai pas trop répondu à côté de la plaque
L'erg c'est ce qu'on appelle une école supérieure des arts, qui est organisée/subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une école supérieure des arts, c'est un peu l'équivalent des hautes écoles ("universités") mais pour les arts (vidéo, photo, musique, typographie, danse, etc). Dès qu'on appartient à cette catégorie organisé/subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, ça implique que les étudiants paient un minerval raisonnable et déterminé pour l'ensemble des établissements, qu'ils reçoivent un diplôme reconnu par l'Etat belge, etc. (Par contre l'erg c'est sur admission)
En gros, en Belgique, y'a peu de "privé" comme en France, avec des cursus qui coûtent un demi-rein, avec une procédure d'admission très sélective et qui sont à moitié reconnus. La majorité des établissements sont "publics" : c'est-à-dire qu'ils ne sont pas directement sous la tutelle de l'Etat, ils sont "libres" et indépendants, ils ont chacun une forme juridique propre, mais ils sont subventionnés par l'Etat (et donc ils répondent à des règles, notamment de financement, un minerval déterminé, etc) (ici, l'Etat = Fédération Wallonie-Bruxelles, l'enseignement étant une compétence qui dépend des régions linguistiques).
Et concernant les masters de gestion culturelle et autres dont je parlais, ce sont des cursus qui sont dispensés plutôt à l'unif. Les écoles supérieures des arts, c'est vraiment un enseignement artistique (on apprend le violon dans une école supérieure des arts, mais la musicologie à l'unif), mais ça dispense un diplôme de bachelier/master tout comme les hautes écoles/universités.
J'espère que j'ai pas trop répondu à côté de la plaque
Surtout que pour avoir eu des amies qui ont étudié dans le culturel, les licences/master étaient déjà orientées stages (un peu obligé vu le domaine); pas comme pour moi en fac de lettres, où y avait zéro stages, et du coup, quand tu veux trouver un boulot autre que prof après, faut sortir l'huile de coude.
Donc j'arrive pas trop à cerner l'avantage d'une école privée aussi chère...
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